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Essai sur le libre arbitre de Schopenhauer (résumé)

Publié le 03/03/2016

Extrait du document

schopenhauer

- La conscience me fait savoir que je suis libre —

 

D’un point de vue strictement causal, nous n’échappons pas au déterminisme. Mais, sur un plan métaphysique, nous sommes responsables de ce que nous sommes. Partant, nous devons reconnaître que nous sommes libres.

«La liberté, qui par suite ne peut pas exister dans l'Operari (l'Action), doit résider dans l'Esse (l’Ètre).»

 

Essai sur le libre arbitre

Déterminisme

 

Le déterminisme est l'hypothèse selon laquelle l'homme serait assimilable à une machine, au sens où son comportement dépendrait exclusivement d’un principe causal. Si le détermi-

niste a raison, cela veut dire que le comportement d'un individu, moyennant une connaissance totale des circonstances et de son esprit (ce qui est impossible dans la pratique), est prévisible.

«Les hommes se trompent quand ils se croient libres; cette opinion consiste en cela seul qu'ils sont conscients de leurs actions et ignorants des causes par lesquelles ils sont déterminés.»

 

Baruch Spinoza, Éthique

schopenhauer

« n faut distinguer liberté et conscience de la liberté ·~[·]~· Ma conscience ne suffit pas à m'indiquer que je suis libre.

L'introspection est toujours incomplète: le fait que nous percevions une cause ultime ne prouve pas que cette cause soit première.

L'évidence interne nous trompe D ans les Essais de théodicée, L e ibn iz réfute la possibilité de fonder le libre arbitre sur une évidence interne.

Pour lui, la co nsci en ce es t tromp eu se: ell e ne •Ce qui reste ainsi non ~d'un c:eli6, reçoit ...

motifs d'une autre source , de l'Inconscient, et Il en rélullllqwled6bm·-·· psychique apparalt sans solution de contlnultt.

• Sigmund Freud , PsychopalholoQie de /a Ille quotidienne nous permet pas de per ­ cevoir les cau ses dont no s a ctes dépendent.

Croire en la liberté revient à croire que l'ai­ gu ill e de la boussole indique le nord de son prop re che f, alo r s qu 'elle n 'est que le jouet de l'at ­ traction magnét iqu e.

Il existe une causalité inconsciente S elon Freud , lorsque nous accomplissons un acte insignifiant, sans importance , nous agis­ sons, en apparence, sans motivation aucune.

Pe ut ­ on pour autant invoquer la liberté? Fre ud répond par la négative.

Si nous ne sommes pas cons ­ cients des raisons qui nous poussent à acco m­ plir ces actes insigni- fiants , c' est gue cet te motivation es t incons­ ciente.

La théorie de l'in­ conscient appo rte donc à Fre ud une réponse à la ques tion de la liberté.

Elle permet au penseur autrichien de confirmer sa vision matérialiste et déterministe de l'hom­ me.

Notre se ule lib e rté co nsi ste à adm ettre que nou s a vo ns un inco nscie nt qui déte r­ m in e notr e p er son ­ nalit é, nos asp iration s, nos dés irs.

N o tre co nscie nce de la libe rté p eu t ê tre illu soire.

N ou s ne per ce vo n s q ue des c au ses final es, et no n des ca use s pr emi ères.

Bie n so uv ent, n os actes dép e nd ent d e mot ivati o ns inco nscie ntes d ont l'origin e nous est inaccess ib l e.. »

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