GÉNIE DU CHRISTIANISME OU LES BEAUTÉS DE LA RELIGION de CHATEAUBRIAND Traité apologétique
Publié le 27/10/2018
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GÉNIE DU CHRISTIANISME OU LES BEAUTÉS DE LA RELIGION de CHATEAUBRIAND Traité apologétique, 1802.
Ce qui n'était en 1799 qu'un \"petit manuscrit sur la religion chrétienne par rapport à la poésie\" va devenir, deux ans plus tard, Génie du christianisme ou les Beautés de la religion chrétienne, qui est à l'origine du renouvellement des grands mouvements du XIXe siècle en France sur le plan de la religion et de la critique littéraire. L’histoire de sa publication est particulièrement complexe, car l’auteur en a détaché deux parties: Atala ou les Amours de deux sauvages dans le désert, qui devait figurer dans la IIIe partie, livre 6, parut en 1801 comme épisode de \"l’épopée de l'homme dans la nature\", à laquelle Chateaubriand (1788-1848) avait travaillé de 1790 à 1799, alors que l'ensemble est publié le 14 avril 1802, et comprend l'histoire de René (IIe partie, livre 4), qui en est retirée en 1805. Le Génie du christianisme, sans Atala et sans René, se divise en 4 parties. Le but de l’auteur est de montrer que \"la religion chrétienne est la plus poétique, la plus humaine, la plus favorable à la liberté, aux arts et aux lettres\". La première partie. \"Dogmes et Doctrines\", se fonde sur les raisons poétiques plutôt que sur des arguments théologiques pour révéler la beauté et la vérité des dogmes chrétiens, en s’appuyant sur la description de merveilles de la nature comme le chant des oiseaux ou un coucher de soleil. La seconde partie, \"Poétique du christianisme\", montre la supériorité du merveilleux et des auteurs chrétiens les Anciens, en prenant comme exemples Andromaque, Phèdre ou Polyeucte. Dans la troisième partie, «Beaux-arts et littérature, on voit comment le christianisme a inspiré philosophes, peintres et sculpteurs et produit les églises gothiques. Dans la quatrième partie, \"Cultes\", Chateaubriand évoque les aspects poétiques de la liturgie chrétienne, avant de conclure que \"la face du monde a été renouvelée\" par le christianisme.

«
GÉNIE DU CHRISTIANISME ou Beau
tés de la religion chrétienne .
Essa i
de François-René, vicomte de
Cha
teaubriand (1768 -1848), publié à
Paris chez Migneret en 1802.
Divers
fragments avaient été publiés
en préo
rigin ales, notamment dans la « Lett re
au citoyen Fontanes sur la seconde édi
tio n de l'ouvrage [De la littérature] de
Mme de Staël
» (Mercure de France,
22 décembre 1800); *Atala (inséré
dans la troisième partie,
livre cin
quième) fut publié séparément à Paris
chez Migneret en avril 1801.
Une édi
tion avait été préparée à Lond res en
17 99-1800, une autre à Paris en 1 800- 1801
: il re
ste des fragments de ce «premier Génie du christianisme ..
et de
so n éd itio n avortée, fragments publiés
chez
Pourrat, en 1838, dans une édi tion des Œuvres complètes.
Les qua
trième et cinquième éditions, à Lyon
chez Ballanche
(1804, 180 9), sont pres
que identiques à celle des Œuvres
complètes de Chateaubriand ( 18 26-
1827).
Commencé
à Londres en 1799, deux
ans
ap rès la publication de J'Essa i sur les révolutions, Je Génie, projeté comme
brochure seulement ,
prend de
l'ampleur au cours de cette année
même, peut-être
à la suite de la mort
de la mère de Ch ateaubriand , mort qui
aurait provoqué, chez le fils,
une
espèce de conversion.
Or s'il reste, à
i'intérieur du texte définitif, de longs
passages et de longues descriptions
autobiographiques, l'œuvre est
essen
tiellement un traité apologétique du
christianisme, célébrée en tant que
telle par l'ami de l'auteur , Fontanes,
et par sa maîtresse du moment, Pauline
de Beaumont, chez laquell e la rédac
tion se termine en 18 0 1.
Œuvre per sonnelle et œuvre de circonstance, le
Génie ne relève d'aucun geme particu
lier, si ce n'es t de l'essai politiq ue et
moral
à la manière du "De l'esprit des
lois de Montesquieu, souvent cité par
Chateaubriand, et qui avait fait pour le
gouvernement de la
société ce que ce
dernier tâche de faire dans l
'ordre reli
gieux (pour Chateaubriand, jésus
Christ est le " légis lateu r des chré
tiens •).
En tant qu'apologie, Je Génie
a des précurseurs con nu s, de Pasca l à
Fénelon.
Cependant, paraissant quatre
jours avant le
Te Deum à Notre-Dame
de Paris cél
ébrant- détail symbolique
la paix nouvellement conclue entre la
France
et l 'Anglete rre (pays d'exil de
Chateaubriand ) et le Con cor
dat qui
scelle la réhabilitatio n du catholicism e
e n France, le
Génie apparaît a utant
comme une défense de la reli gion c hré -.
»
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