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GENJI MONOGATARI [Roman de Genji]. (résumé)

Publié le 14/04/2016

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C’est le plus grand chef-d’œuvre de la littérature classique japonaise : long roman en 54 chapitres, terminé vers 1004, et contenant les aventures du prince Genji, personnage imaginaire créé par l’auteur. Celui-ci est une femme, Murasaki-Shikibu, veuve de Fujiwara-Nobutaka et dame de Cour de Fujiwara Akiko (988-1074), femme de l’empereur Ichijô (987-1011). Genji est le fils de Kiritsubo, concubine noble (« kôi »), la préférée d’un empereur et la fille d’un vice-ministre n’appartenant pas à la famille Fujiwara, alors omnipotente à la Cour. Pour cette raison, Kiritsubo, bien que de caractère très doux, doit souffrir toutes sortes de persécutions de la part des membres de cette puissante maison, tout en subissant les flèches que lui décoche la jalousie de ses compagnes. Accablée de chagrin, elle meurt alors que Genji n’a encore que trois ans à peine. Le jeune prince, que le souverain désolé a pris sous sa protection, grandit, plein de beauté et de distinction et, à douze ans, est marié à sa tante, Aoi-Ue. Mais il n’aime pas cette femme, plus âgée que lui et, par surcroît, qu’on lui a imposée. Aussi se donne-t-il bientôt à d’autres amours qui suscitent la jalousie de son épouse. L’empereur, d’autre part, a remplacé la défunte Kiritsubo par une autre concubine, Fujitsubo, qui lui ressemble beaucoup. Et Fujitsubo attire le jeune homme ; éperdument épris d’elle, il est vite incapable de dominer sa passion. De leurs relations naît un enfant, que l’empereur croit sien et nomme prince héritier quand il abdique en faveur d’un demi-frère aîné de Genji. Entre-temps, Aoi-Ue étant morte, Genji a épousé en secondes noces Murasaki-Ue,

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