Georges SIMENON : Maigret
Publié le 25/09/2012
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On n' aurait sans doute pas tort d'affirmer que l' image du commissaire Maigret, entouré de nombreux policiers, se rapproche plus de la réalité quotidienne que celle du détective solitaire d'autrefois. Toujours est-il que cette image s'adapte délibérément aux exigences du genre policier: de quelque manière que l'information parvienne au lecteur, le plus important reste de la doser en fonction d'une solution inattendue et convaincante...

«
Mlle de Lespinas se.
Photo Lauros· Giraudon .
Il ne faut pas oubli er
que le « lundiste >> que fut Sainte-Beuve
- ce néologisme fut créé à son intention
se double d'un écri
vain, auteur notam
ment de
Vie, poésies et pensée s de Joseph Delorme (1 829) et de Volupté (1834) (ro man dont Bal zac
s ' inspira pour écrir e Le Lys dan s la val lée ) .
Les Causeries du lundi ne doivent
pa s seulemen t êtr e lues com me le produit
d 'un critiqu e, mais
éga le m ent comme
ce lui d'un écrivain
qui affirm e ses prédi
lections littéraires
avec une grande in
dépendance d'esprit.
Le livre
Un critique qui a marqué son siècle
S
ainte-Beuve analyse en ces termes ce qui l'a poussé à
accepter l'offre du Constitutionnel pour entretenir le lecteur
de
> : « Il y avait longtemp s
que
je dem a ndai s qu 'une occasion se présentât à moi d'être
critique, tout à fait critiq ue comme je l'entends , avec ce que
l'âge et l'expérience m'ava ient donné de plus mûr et aussi
peut-être de plu s hardi .
Je
me mi s donc à faire pour la première
fois de la critique nette et franche , à la faire en plein jour, en rase
campagne
>>.
Il livre avec un égal intérêt éclectique ses considé
rations sur des personnage s historiques , telle Jeanne d'Arc , sur
l'Antiquité, ou sur des écrivains du
xvm e et du XIX e siècle s
(auteurs qu'il privilégia tout particulièrement) , avec toutefois
des excursus dans la littérature étrangère, représentée notam
ment par Cervantès , Goethe et Dante .
Un critique contesté
L'
activité
critique de Sainte -Beuve a été longtemps consi
déré e comme une so mme de jugement s arrêtés et
définitif s sur une œuvre littéraire .
Mais il faut réévaluer cette
pri se de position.
Le terme « causerie >> renvoie à une forme
déliée et capricieuse d'exposé, comme le serait une conversation
( même si ses articles font preuve d'une structure très élaborée
où
domine un parti-pri s pour l'esthétique classique) , et qui
témoi gne
également d'un caractère oral (l'auteur rapporte
nombre de propo s d 'auteur s).
C 'es t av ant tout au journal de ses
l ectures que nous convie Sainte-Beuve, en privilégiant le point
de vue d'une conscience individuelle sur des auteurs : on l'a
acc usé à cet égard de favoriser certains auteurs mineurs et de
méconnaître des a uteur s aussi prestigieux que Stendhal ou
B alzac ).
Ce qui caractérise les Causeries du lundi , ce sont
toutes les notices biographique
s, les réflexions à caractère moral
ou psyc hologique qui accompagnent les commentaires sur une
œuvre- selon Sainte -Beuve , l'homme et l'œuvre ne se conçoivent
pas
l'un sa ns l'autre -, attitude que Marcel Prou st condamna
avec véhémence..
»
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