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HISTOIRE DES TREIZE. (résumé) d’Honoré de Balzac

Publié le 14/03/2016

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HISTOIRE DES TREIZE. Sous ce titre

 

général se groupent trois romans d’Honoré de Balzac (1799-1850) : 1° Ferragus, 2° La duchesse de Langeais, 3° La Mie aux yeux d'or. L'Histoire des Treize fait partie des « Scènes de la vie parisienne, études de mœurs au xixe siècle (la Comédie humaine). Ferragus parut pour la première fois en 1834 sous sa forme définitive (en mars 1833, une première version avait été publiée dans l’« Écho de la Jeune France » sous le titre Ne touchez vas la hache, qui reste le titre du roman jusqu'en 1839) ; La fille aux yeux d*or parut en 1834. Les Treize sont, selon Balzac lui-même, les membres d'une étrange franc -maçonnerie, « assez forts pour se mettre au-dessus de toutes les lois, assez hardis pour tout entreprendre et assez heureux pour avoir presque toujours réussi dans leurs desseins, ayant connu les plus grands dangers mais taisant leurs défaites, inaccessibles à la peur et n'ayant tremblé ni devant le prince, ni devant le bourreau, ni devant F innocence ; s'étant acceptés tous, tels qu’ils étaient, sans tenir compte des préjugés sociaux ; criminels sans doute, mais certainement remarquables par quelques-unes des qualités qui font les grands hommes, et ne se recrutant que parmi les hommes d’élite ». Ainsi nous voici d’emblée dans le « fantastique social * défini par Charles Nodier et cher à Balzac, fantastique social qui sera aussi celui d'un Eugène Sue dans le Juif errant sorte de conception délirante et

 

géniale à la fois qui a donné naissance à Fune des créations les plus authentiquement balzaciennes. « Ce monde à part dans le monde, hostile au monde, n'admettant aucune des idées du monde, n en reconnaissant aucune loi, ne se soumettant qu'à la conscience de sa nécessité, n’obéissant qu'à un dévouement, agissant tout entier pour un seul des associés quand l’un d’eux réclamerait l'assistance de tous ; cette vie de flibustier en gants jaunes et en carrosse, cette union intime de gens supérieurs, froids et railleurs, souriant et maudissant au milieu d’une société fausse et mesquine ; la certitude de tout faire plier sous un caprice, d’ourdir une vengeance avec habileté, de vivre dans treize cœurs ; puis le bonheur continu d’avoir un secret de haine en face des hommes, d'être toujours armés contre eux et de pouvoir se retirer en soi, avec une idée de plus que n'en avaient les gens les plus remarquables ; cette religion de plaisir et d’égoïsme

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