IDÉES POUR UNE PHILOSOPHIE DE LA NATURE, Friedrich Wilhelm Joseph von Schelling - étude de l'œuvre

S’opposant à l’idéalisme de Fichte, Schelling reconnaît une consistance à la nature. Toutefois, il donne une conception erronée de l’atmosphère. C’est au second livre qu’apparaît la partie théorique, point central de l’ouvrage.

Le philosophe affirme le caractère synthétique du concept de matière, tandis que, chez Kant, celle-ci demeure une chose en soi. Schelling fait dépendre de la dynamique les lois générales du processus chimique. On retrouve ici l’écho des grandes découvertes du XVIIIe siècle. La finalité de l’ouvrage avait été définie au départ : déterminer philosophiquement la science de la nature. La philosophie est destinée à discerner ce qui est a priori d’avec ce qui dépend de la recherche expérimentale.

Le dynamisme de Schelling s’oppose aux théories mécanistes et fait prévaloir une interprétation finaliste de la nature.