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INTRODUCTION À L’ÉTUDE DES SCIENCES HUMAINES, Wilhelm Dilthey - résumé de l'oeuvre

Publié le 27/09/2018

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INTRODUCTION À L’ÉTUDE DES SCIENCES HUMAINES, 

Wilhelm Dilthey, 1833-1911.

 

Ce livre était destiné à résoudre le problème du fondement philosophique à donner aux sciences humaines. Le philosophe se propose ici d’étudier la réalité historique et sociale, ainsi que les sciences qui ont pour objet cette réalité. Les «sciences de l’esprit» constituent pour Dilthey un ensemble en lui-même, qui s’oppose aux «sciences de la nature». Les sciences de l’esprit ne peuvent avoir pour fondement la métaphysique: c’est ce que l’auteur exposera dans la seconde partie de son travail. La partie critique est la plus importante en étendue. La conclusion aboutit à montrer comme impossible l’idéal de la métaphysique dévoilant a priori l’ordre logique du monde; position désormais dépassée, car l’ordre du monde ne peut être positivement démontré. Quant à la première partie de l’ouvrage, appelée «Livre premier», elle donne un tableau d’ensemble des sciences humaines

particulières et démontre la nécessité d’une science humaine fondamentale.

 

Quel est le but de cette initiation aux sciences humaines? Elle pourra donner au politicien, au juriste, au théologien, comme au pédagogue, un outil pour mieux travailler au service de la société. Le tout de ces sciences sera en rapport avec le tout des sciences de la nature. L’homme est donc déterminé selon un double jeu de rapports. Les sciences particulières de l’esprit se dégagent de la réalité historique et sociale. Opposé à l’école de l’abstraction comme à l’école historique, Dilthey veut relier ces sciences au tout des sciences humaines. Quant aux sciences de l’individu, elles sont des éléments de cette réalité nouvelle.

 

En face des sciences de l’histoire et de la société, il faut envisager d’autres classes de sciences particulières, traitant de l’art, de la science, de l’Etat, de la religion, etc. Il faut donc accepter de considérer un objet qui serait les divers systèmes de civilisation. Le droit est une donnée de fait ; c’est aussi une communauté de fins, fondée sur la conscience juridique, en tant que donnée psychologique active. De même, le système de la moralité se compose d’un groupe de faits de conscience et des actes qui

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