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Jacques Bénigne BOSSUET : Sermons

Publié le 22/09/2012

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bossuet

De tout temps, les Sermons de Bossuet ont fait naître l'admiration : « Une particularité digne de notre attention, c'est l'accent personnel si prononcé dans la plupart de ces discours ; c 'est, je ne dis pas le ton de sincérité (il est de toutes les époques chez Bossuet), mais le ton d'enthousiasme, qui est surtout frappant au début de sa prédication. Manifestement il est ravi, au lendemain de son ordination sacerdotale, d'être le ministre de la religion que Dieu même a instituée, d'être le héraut d' une si belle et si sainte doctrine : c'est de tout son coeur et de toutes les énergies de son âme qu ' il est prêtre et prédicateur.

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« Photo Tai!/ Sipa-lcono On divise l'œuvre en d eu x péri odes : les Sermons de Met z (1652-165 8) et les Sermons de Paris (1659 -1669).

Il faut remarq uer l' évo lu­ tion du sty le de B oss uet entre ces dif­ férents textes ainsi que le c hoix des sujets traités.

Par ses nou vell es préocc u­ pati ons, il parti ci­ pera à la naissan ce d ' un grand mouv e­ ment de charité men é par sa int Vincen t de Paul.

Photo Tallandie r Le livre Prêches de toute une vie P ilier de l' œuvre de Bo ss uet , le s Sermons so nt constitué s de s note s que Bossuet jetait sur un papier avant de monter en chaire.

Après 1669 , Bo ssuet ne prononça plus de sermons qu 'occasionnellement , sauf lorsqu'il se retira dans son diocèse de Meaux, période dont on ne possè de pre sque rien car le vieil orateur ne pren ait plus de note s, se fiant seulement à son génie.

Ordonné prêtre, Bossuet se rend à Metz où il commence véri­ tablement ses sermons .

On considère généralement que les Sermons de M etz ne sont que de s exercices préliminaires qui ne présentent pas , loin s'en faut, le meilleur de l'œuvre de Bossuet.

Il faut attendre pour cela l'influence de saint Vincent de Paul qui , 1 'ayant appelé auprès de lui à Pari s, lui fera décou­ vrir une éloquence simple et forte qui sera dor énavant l'apa­ nage de Bo ssuet.

Cette nouvelle éloquence s'illu str e à travers le premier sermon parisien : Sermon sur l 'éminent e dignit é des pauvr es dans l'Église (1659).

Mais c'est surtout lors de son Sermon sur le mauvais rich e ou sur l'impénitence finale et de son Sermon sur la pro viden ce lors du carême de 1662 qu' il prêc he au Louvre deva nt le roi et la cour que Bossuet révè le so n talent et sa puis sance oratoire .

Bossuet, un précurseur social T out d'abord influenc é par le maître théologien Nicolas Cornet dont il prononcera plus tard 1 'oraison funèbre , Bossuet s'es t préparé très jeune à la prédication .

Le s Sermons sont l'expression d'une curiosité intellectuelle et d'un talent prodigieux .

Bossuet a lu la Bibl e et les œuvres des pères de 1 'Église , de Tertullien , de saint Thomas d'Aquin et de saint Augustin.

Il fréq uente aussi le théâtre et les salons, dont celui de l'h ô te l d e Rambouill et où il prononça un so ir, à onze heures, un sermon improvisé qui fera dire à Voiture : "Je n'ai jamai s ouï prêcher ni si tôt ni si tard" ; Bossuet n'avait alors que seize ans.

Bo ss uet prêc he en généra l devant un public mondain , et bientôt devant le roi et la cour lors des carêmes et des avent s, et tr aite des grand s sujet s soc ia u x, qui constituent les préoccupa­ tion s quotidienne s du peuple et l es devoir s de s riches et des pui ssant s face aux pauvr es et aux démuni s.. »

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