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Jean-Jacques ROUSSEAU 17124778 Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes

Publié le 01/04/2015

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rousseau

« Dès qu'on s'aperçut qu'il était utile à un seul d'avoir des provisions pour deux, l'égalité disparut, la propriété s'introdui­sit, le travail devint nécessaire, et les vastes forêts se chan­gèrent en des campagnes riantes qu'il fallut arroser de la sueur des hommes, et dans lesquelles on vit bientôt l'esclavage et la misère germer et croître avec les moissons. «

Métallurgie et agriculture furent à la base de cette révolu­tion. La division du travail s'organisa et la propriété s'institua. Au départ, il s'agissait pour l'agriculteur de protéger sa terre jusqu'à la récolte, puis d'année en année de maintenir son pouvoir sur sa terre...

L'invention de l'amour-propre

 

Moralement, cela entraîna le développement de la mémoire, de l'imagination, de l'amour-propre intéressé : « Etre et paraître devinrent deux choses tout à fait différentes, et de cette distinction sortirent le faste imposant, la ruse trompeuse, et tous les vices qui en sont le cortège. « Ce fut l'assujettissement de l'homme. L'idée de richesse s'imposa, non par besoin, mais pour dominer l'autre. L'héritage permit de construire de grandes richesses. La rivalité des riches entraîna la pratique de la guerre. Ensuite, on créa des institutions pour maintenir les conquêtes. Les hommes les acceptèrent en croyant échapper à la guerre. En fait, elles les maintinrent en esclavage, en dépendance. On accepta le droit comme un blessé accepte qu'on lui coupe le bras pour préserver le reste du corps.

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« 132 • Jean-Jacques Rousseau les plus heureuses de sa vie.

C'est là qu'il s'initie au latin, à la musique et à la philosophie.

En 1741, à vingt-neuf ans, il s'établit à Paris où il cherche, sans grand succès, à se faire connaître comme l'inventeur d'une nouvelle notation musicale.

Après quelque temps à Venise, il revient à Paris en 1745.

En 1750, à trente-huit ans, il se révèle au grand public par son texte : « Si le progrès des sciences et des arts a contribué à corrompre ou à épurer les mœurs ».

C'est la réponse à une question mise en concours par l'Académie de Dijon et annoncée dans le Mercure de France (octobre 1749).

Ce Discours va le rendre célèbre.

Cette gloire vient tout d'un coup parce que son texte fait un effet prodigieux, suscitant une immense controverse qui occupe Rousseau jusqu'en 1753, date de la nouvelle question de l'Académie de Dijon qui va être le prétexte du second Discours.

Ce texte doit donc être perçu comme situé dans la controverse suscitée par le premier Discours.

Rousseau va y reprendre l'intuition qui a suscité le débat: celle de la corruption progressive des mœurs qui affecte la société de nature lorsqu'elle est dénaturée par la civilisation.

Ce thème est au cœur de toute l'œuvre de Rousseau.

Au fur et à mesure qu'il mûrit, Rousseau saisit de mieux en mieux cette thématique et la reformule sans cesse avec plus de force.

Les Discours doivent donc être lus comme le fondement d'une nouvelle position par rapport à la question du « contrat social » déjà présente dans la discussion philosophique depuis Hobbes.

L'idée fondamentale de Rousseau, c'est que les rapports humains sont doux tant que la sympathie en est le seul prétexte, mais dès que l'on entre dans des relations d'utilité, tout se dégrade.

Plus l'homme est soumis aux autres pour satisfaire des besoins de plus en plus nombreux et variés, plus les relations humaines se trouvent corrompues.

L'origine de l'inégalité La question formulée par l'Académie de Dijon et qui sert de prétexte au second Discours est la suivante : « Quelle est. »

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