La mort et le bûcheron
Publié le 23/03/2015
Extrait du document
«
· « sous le faix du fagot » V.2
· « malheureux » V.6
· ...
La Fontaine insiste sur sa situation, comme nous pouvons le voir avec l'énumération V.10 à 11 :
· « Sa femme, ses enfants, les soldats... »
Il y a un rythme lent et des assonance en ²an² qui donnent l'impression que le bûcheron va tomber :
· « gémissant » ; « pesant »...
Vers 7 à 12, on observe des phrases interrogatives et un discours indirect libre.
Le Bûcheron se questionne
sur sa vie, sur son malheur...
Il y a une prise de conscience.
La Fontaine crée une émotion de pitié.
Le pathétique est encore accentué quand le bûcheron tellement fatigué
appelle la mort, il y a une personnification.
Mais la peur est plus forte que la mort est c'est grâce à cette esquive que la morale est induite.
II - Un récit à chute sans situation finale : la brièveté et la concision classique :
On peut parler d'un texte didactique qui montre une réalité d'époque : par le biais du bûcheron et la description
de sa situation, La Fontaine dénonce le sort des pauvres au 17ème accablés par le travail, la guerre, les impôts
trop lourds...
Les pauvres étaient victimes de la Haute-Société.
C'est à la fois un récit évocateur basé sur un exemple précis, qui prend une portée universelle sur l'attitude
humaine.
La morale est évoquée vers 19 et 20 :
· « Plutôt souffrir que mourir, c'est la devise des hommes. ».
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Question : Comment le récit sert-il la morale ? La Fontaine, Fables, Livre i, chapitre xiv, « La Mort et le Bûcheron »
- La Mort Et Le Bûcheron - Le Fontaine - Plan Détaillé
- « La Mort et le Bûcheron »
- La Mort et le Bûcheron (1668). La Fontaine - (Fables, I, xvi)
- Ronsard, dans son élégie à la forêt de Gâtine, s'élève contre le bûcheron qui met à mort les arbres de sa vieille forêt. Il considère comme un crime d'abattre ces beaux arbres séculaires. N'a-t-il pas raison ? Pourquoi ?