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L'argent sans fin

Publié le 19/11/2014

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18/03/14 BONIFACE Heitiare 1ES1 Fiche de lecture : L'argent sans foi ni loi L'argent sans foi ni loi écrit par les auteurs et sociologue de la bourgeoisie française, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, est paru en France dans la collection « Conversation pour demain » en Août 2012 sous Les éditions Textuel. Le couple Pinçon a beaucoup étudié les formes de richesse matérielle, sociale et culturelle détenue par les grandes familles françaises. Ils en font ici une étude sociologique. Cet ouvrage est rédigé sous forme de dialogue entre nos deux auteurs. Un dialogue qui répond davantage aux critères d'une interview, puisque celui-ci est un ensemble de questions/réponses. Il traite des sujets économiques et politiques actuels autour d'un même thème : l'argent, devenu une source de déséquilibre et de disparité entre les classes. Le livre est scindé en deux grandes parties, toutes deux représenté par une problématique. La première est « Pourquoi l'argent est-il devenu fou ? ». Dans cette partie, les auteurs retracent le processus de longue durée qui a mené à un argent « fou ». La seconde partie est « Les financiers mènent le monde, mais jusqu'à quand ? », une partie qui dénonce les inégalités et propose des solutions pour que l'argent redevienne un bien public. Dans ce dialogue, les auteurs apportent des réponses rigoureuses et précises. Ces derniers formulent un point de vue large sur l'argent, sur ses fonctions sociales et sur ses dysfonctionnements actuels. Ils tentent d'expliquer comment l'argent est devenu une valeur suprême et collective dépassant tous les principes moraux et religieux. Selon les auteurs, le monde se divise en trois classes. Les plus modestes, le prolétariat comptant la classe précarisée et la classe moyenne, un groupe subissant des formes d'exploitations de plus en plus brutales par la classe dominante. Pour commen...

« Cet ouvrage dévoile que la classe dominante est celle qui profite le plus de l’argent.

Ils font généralement l’objet d’un héritage.

L’argent « travaille » tout seul : l’argent génère de l’argent.

Leur richesse va jusqu’à les façonner et créer des disproportions entre les riches et le reste des français.

Ces inégalités vont entrainer la guerre des classes.

Pourtant, malgré des techniques financières peu morales voire malhonnêtes, les riches ne ressentent aucune culpabilité, ils intériorisent qu’ils sont dominants.

Cela est en grande partie dû à la socialisation primaire.

Depuis l’enfance ces individus intègrent des principes de dominances et sont élevés à travers des notions financières puisque leurs parents occupent souvent des places de traders, d’avocate ou autres métiers hauts-placés.

L’argent est souvent un sujet évité ce qui est tout le contraire de l’attitude « bling-bling ».

L’argent est notamment une source de concurrence qui ne se mesure pas entre riches et pauvres mais entre les individus d’une seule même classe : la classe dominante.

Ce sera a celui qui aura la plus belle villa, le plus grand bateau.

L’argent défini la classe sociale.

Démontrer sa réussite et son pouvoir de réussite par l’importance de la fortune est devenue la motivation de la plupart des riches. Le privilège de ces grandes familles est de survivre à toutes les crises.

En effet, elles diversifient leurs investissements afin de diminuer les risques.

Par exemple l’achat de plusieurs maisons.

Grâce à leurs investissements elles s’assurent aussi de l’avenir de leurs enfants.

Leurs famille est ainsi protégée pour plusieurs générations.

Ils utilisent toutes les possibilités afin de vivre le mieux possible.

Les auteurs évoquent le mécénat.

Il s’agit d’un soutien financier ou matériel apporté par une entreprise, dans ce cas-ci par un particulier, a une action ou à une activité d’intérêt général.

Les riches usent de cette stratégie dans le but de déculpabiliser de posséder autant d’argent.

Mais le mécénat est avant tout un leurre pour masquer les dérives inégalitaire de la fiscalité. On constate donc que la religion n’est plus la préoccupation principale des français.

Les traders sont trop préoccupés par l’argent pour se tourner vers la spiritualité.

C’est d’ailleurs, selon des évêques, que le « chaos moral » et la course à la richesse ont causé des crises financières.

L’Eglise ne contrôle plus la vie des Hommes.

L’argent est plus fort que Dieu. L’argent est un équivalent universel qui permet aux Hommes d’échanger des biens et de créer un lien social.

Celui-ci est nécessaire à la vie en société.

Mais la classe dominante en fait une arme pour détruire les protections sociale et les services publics.

Elle veut dominer.

La spéculation financière est en la cause des déficits et des dettes de l’état.

L’argent est lié à la droite, en effet, les riches valorisent la droite dans l’espoir d’éterniser leurs privilèges. Aujourd’hui, l’idéologie de cet argent se propage à travers la publicité et les médias.

En effet, la fascination pour l’argent est rabâchée par la télévision et les médias en général.

Les grands groupes tels que Bouygues ou Havas mènent une véritable guerre psychologique.

Cette situation nous rappelle celle des années 1930, où le patronat français contrôlait plusieurs quotidiens, comme le journal des débats.

Aujourd’hui, les médias se distinguent par une volonté de diviser les classes populaires.

Nous sommes dans un contexte de propagande où est diffusé les valeurs de l’argent roi.

Les rubriques télé et radios de la bourse de Paris qui expose le capitalisme français devient aujourd’hui un élément ordinaire de la vie quotidienne.

Les classes populaires préfère croire que l’argent ne fait pas le bonheur, tout cela en vue des quelques difficultés financières qu’ils rencontrent.

Le contraste entre oligarques et familles modestes est donc fortement accentué.

Mais à travers la diffusion médiatique des évènements mondains on retrouve l’image d’une société consensuelle.

On a en quelques sortes une mise en scène symbolique e rituelle de la grande richesse, avec ses habits, ses limousines et les lieux les plus réputés.

Dans cette scène se lit l’idée que la société française est pacifiée et qu’il n’exista aucune lutte des classes, mais ce n’est qu’une image. Selon les auteurs, il faudrait assagir cet argent fou.

C’est pourquoi la suppression du cumul des mandats et la création d’un statut de l’élu permettrait le retour à la vie civile dans de bonnes. »

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