L'argent sans fin
Publié le 19/11/2014
Extrait du document
«
Cet ouvrage dévoile que la classe dominante est celle qui profite le plus de l’argent.
Ils font
généralement l’objet d’un héritage.
L’argent « travaille » tout seul : l’argent génère de l’argent.
Leur
richesse va jusqu’à les façonner et créer des disproportions entre les riches et le reste des français.
Ces
inégalités vont entrainer la guerre des classes.
Pourtant, malgré des techniques financières peu morales
voire malhonnêtes, les riches ne ressentent aucune culpabilité, ils intériorisent qu’ils sont dominants.
Cela est en grande partie dû à la socialisation primaire.
Depuis l’enfance ces individus intègrent des
principes de dominances et sont élevés à travers des notions financières puisque leurs parents occupent
souvent des places de traders, d’avocate ou autres métiers hauts-placés.
L’argent est souvent un sujet
évité ce qui est tout le contraire de l’attitude « bling-bling ».
L’argent est notamment une source de
concurrence qui ne se mesure pas entre riches et pauvres mais entre les individus d’une seule même
classe : la classe dominante.
Ce sera a celui qui aura la plus belle villa, le plus grand bateau.
L’argent
défini la classe sociale.
Démontrer sa réussite et son pouvoir de réussite par l’importance de la fortune
est devenue la motivation de la plupart des riches.
Le privilège de ces grandes familles est de survivre à toutes les crises.
En effet, elles diversifient leurs
investissements afin de diminuer les risques.
Par exemple l’achat de plusieurs maisons.
Grâce à leurs
investissements elles s’assurent aussi de l’avenir de leurs enfants.
Leurs famille est ainsi protégée pour
plusieurs générations.
Ils utilisent toutes les possibilités afin de vivre le mieux possible.
Les auteurs évoquent le mécénat.
Il s’agit d’un soutien financier ou matériel apporté par une
entreprise, dans ce cas-ci par un particulier, a une action ou à une activité d’intérêt général.
Les riches
usent de cette stratégie dans le but de déculpabiliser de posséder autant d’argent.
Mais le mécénat est
avant tout un leurre pour masquer les dérives inégalitaire de la fiscalité.
On constate donc que la religion n’est plus la préoccupation principale des français.
Les traders sont
trop préoccupés par l’argent pour se tourner vers la spiritualité.
C’est d’ailleurs, selon des évêques, que
le « chaos moral » et la course à la richesse ont causé des crises financières.
L’Eglise ne contrôle plus
la vie des Hommes.
L’argent est plus fort que Dieu.
L’argent est un équivalent universel qui permet aux Hommes d’échanger des biens et de créer un lien
social.
Celui-ci est nécessaire à la vie en société.
Mais la classe dominante en fait une arme pour
détruire les protections sociale et les services publics.
Elle veut dominer.
La spéculation financière est
en la cause des déficits et des dettes de l’état.
L’argent est lié à la droite, en effet, les riches valorisent
la droite dans l’espoir d’éterniser leurs privilèges.
Aujourd’hui, l’idéologie de cet argent se propage à travers la publicité et les médias.
En effet, la
fascination pour l’argent est rabâchée par la télévision et les médias en général.
Les grands groupes
tels que Bouygues ou Havas mènent une véritable guerre psychologique.
Cette situation nous rappelle
celle des années 1930, où le patronat français contrôlait plusieurs quotidiens, comme le journal des
débats.
Aujourd’hui, les médias se distinguent par une volonté de diviser les classes populaires.
Nous
sommes dans un contexte de propagande où est diffusé les valeurs de l’argent roi.
Les rubriques télé et
radios de la bourse de Paris qui expose le capitalisme français devient aujourd’hui un élément
ordinaire de la vie quotidienne.
Les classes populaires préfère croire que l’argent ne fait pas le bonheur, tout cela en vue des quelques
difficultés financières qu’ils rencontrent.
Le contraste entre oligarques et familles modestes est donc
fortement accentué.
Mais à travers la diffusion médiatique des évènements mondains on retrouve
l’image d’une société consensuelle.
On a en quelques sortes une mise en scène symbolique e rituelle
de la grande richesse, avec ses habits, ses limousines et les lieux les plus réputés.
Dans cette scène se
lit l’idée que la société française est pacifiée et qu’il n’exista aucune lutte des classes, mais ce n’est
qu’une image.
Selon les auteurs, il faudrait assagir cet argent fou.
C’est pourquoi la suppression du cumul des
mandats et la création d’un statut de l’élu permettrait le retour à la vie civile dans de bonnes.
»
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