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Le neveu de Rameau

Publié le 15/06/2014

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Le neveu de Rameau Diderot     Auteur : Denis Diderot (1713 -1784) est un écrivain (romancier, dialoguiste), traducteur, critique, philosophe et encyclopédiste français. Il fait parti des Lumières comme Rousseau ou Montesquieu. De 1751 à 1772, il publie avec D'Alembert l'Encyclopédie en 17 volumes de textes et 11 volumes de planches, ce qui deviendra sa plus grande oeuvre. On suppose que Le neveu de Rameau a été écrit vers 1762 mais plusieurs fois remanié. Cette oeuvre a d'abord été négligée par prudence car il craignait qu'elle lui cause des ennuis (il y avait la censure). Il la destinait donc à une publication posthume. Ainsi, l'écrit ne fut publié en France qu'en 1821 alors qu'une copie fut traduite en Allemand par Goethe et publiée en Allemagne en 1805.   Le neveu de Rameau : Dans ce dialogue, Diderot prétend rapporter un entretient qu'il a eu avec le neveu de Rameau. C'était un bohème qui subsistait en donnant des leçons de chant et de clavecin. C'est un personnage réel, pittoresque et cynique qui a rencontré Diderot aux alentour du Palais Royal. Cependant, on peut dire que le dialogue entre les deux hommes est imaginaire et que Diderot a accentuer certains traits de son interlocuteur. Ce dialogue permet au lecteur de se faire une opinion et d'aborder des points de vue différents. Le lecteur est alors comme un troisième locuteur car son esprit critique est sollicité. C'est un texte satitique qui repose sur la pratique de la discussion philosophique et mondaine, de la conversation savante dans les cabinets de lecture ou les salons littéraires, très en vogue au temps des Lumières. En effet, l'entretient entre "Lui" (...
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« Lumières.

En effet, l'entretient entre "Lui" (Jean François Rameau) et "Moi" (le philosophe) porte sur des sujets multiples ayant traits à l'esthétique et la morale.

Diderot développe un panel de sujets qui l'intéresse particulièrement : le génie, l'éducation, la morale...

"Lui" et "Moi" confrontent leurs idées à propos de la conception du bonheur.

Aussi, deux milieux s'opposent : le milieu médiocre et corrompu de l'aristocratie décadente la sphère du penseur qui, humaniste, croit aux vertus de l'homme.   Une conception du bonheur particulière Le goût naturel pour le plaisir des sens : φ nuance ses propos => concède apprécier les plaisirs des sens => charnels, gustatifs pas des plaisirs vicieux => c'est la nature de l'homme refuser ces plaisirs => contre nature (raisonnement implicite du φ). »

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