Le personnage d'ÉLECTRE
Publié le 10/01/2018
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d’Eschyle, la jeune fille vit au palais, mais tenue à l’écart comme un chien, traitée en esclave, déshéritée, humiliée, cachant ses larmes. Elle hait sa mère et l’amant de celle-ci. « Ma mère, dit-elle, a fait de mon cœur un loup carnassier que rien n’apaisera jamais. » Son seul espoir de recouvrer son héritage, de se marier, c’est Oreste, élevé au loin, et sur qui elle a reporté toutes ses affections. Lorsqu’elle retrouve Oreste, elle le presse de venger la mort pitoyable de leur père, et les outrages qu’elle-même a subis, et demande aux dieux «justice contre l’injustice». L’amertume de son sort la rend encore plus assoiffée de vengeance que son frère. Mais jusque dans la haine elle est noble et touchante, digne et pudique,
animée d’un grand amour pour son père. Elle n’assiste pas au meurtre. Comme son frère toutefois, Electre, en punissant le crime par le crime, accomplit une accablante malédiction ; comme son frère, elle ne s’y résout qu’excitée par le chœur et poussée par l’ordre divin.
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