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Le « polyptyque » de la Révolution de Romain Rolland

Publié le 01/12/2018

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Le « polyptyque » de la Révolution

 

C’est ainsi que l’auteur qualifie lui-même le cycle de ses pièces consacrées à la Révolution, Théâtre de la Révolution étant le titre d'un ouvrage qu’il avait fait paraître en 1909 et qui rassemble trois de ces pièces.

 

Ayant conçu à l’origine une dodécalogie, Romain Rolland écrivit, en fait, huit pièces, qui embrassent la Révolution entière, de ses origines, en 1774, à ses derniers soubresauts, en 1797. Leur composition s’est faite en trois étapes : quatre pièces datent de 1897-1902; trois de 1924-1927; une de 1938. Ayant envisagé à trente ans de réaliser cet ensemble, c’est à soixante-douze ans que Rolland achèvera Robespierre.

« ROLLAND, Romain (29 janvier 1866-30 décembre 1944) Ecrivain C’est à l’Ecole normale supérieure que Romain Rolland rencontre André Suarès , qui devient son ami.

Il commence à envoyer alors des lettres à Léon Tolstoï.

Après avoir réussi l’agrégation d’histoire à vingt-trois ans, il part pour l’Ecole d’archéologie de Rome.

Si la découverte des chefs-d’ œ uvre de la Renaissance italienne le bouleverse, c’est la rencontre avec Malwida de Meysenbug, qui a été ami du poète italien Mazzini comme du compositeur Wagner ou du philosophe Nietzsche, qui l’ouvre à la culture germanique.

De retour à Paris, après avoir achevé sa thèse sur l’histoire de l’opéra en Europe avant Lulli et Scarlatti, il devient le chantre du wagnérisme.

En 1897 il donne Aert et Les Loups . Danton , en 1900, et Le Quatorze-Juillet , en 1901, forment le Théâtre de la Révolution .

C’est avec la Vie de Beethoven , en 1903, qu’il devient célèbre.

La Vie de Michel-Ange , en 1905, la Vie de Tolstoï , en 1911, mettent chaque fois en évidence l’héroïsme humanitaire auquel il croit. Solitaire, presque pauvre, il se consacre en même temps à l’immense cycle romanesque qu’il a conçu, Jean-Christophe , dont le premier tome paraît en 1904.

Il est en Suisse lorsque la Première Guerre mondiale éclate. Au-dessus de la mêlée, qui paraît en 1915, proclame son internationalisme autant que son attachement à la patrie et à la paix.

Le livre, qui provoque de violentes polémiques et lui vaut d’innombrables inimitiés, lui vaut aussi de recevoir le prix Nobel de littérature en 1916. En 1920 il publie Clérambault .

Romain Rolland commence à entretenir une correspondance avec le Mahatma Gandhi ainsi qu’avec Maxime Gorki.

C’est qu’il veut “ concilier la pensée de l’Inde et celle de Moscou ” .

En 1927 il se rallie au communisme.

Son drame, Robespierre , paraît quelques semaines à peine avant que n’éclate la Seconde Guerre mondiale.

C’est à son ami Charles Péguy , mort au début de la Première Guerre mondiale, que Rolland consacre un dernier livre.

La générosité, l’idéalisme et l’exigence rationaliste qui sont les siennes, autant que sa passion de la liberté, font de lui un auteur comparable à Tolstoï.

Le principe de vastes cycles romanesques qu’il introduit en France avec Jean-Christophe tient lieu de modèle à des écrivains tels que Roger. »

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