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« Le Survenant » de Germaine Guèvremont

Publié le 22/09/2011

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Pendant plus d’ un siècle, la majorités des écrits littéraires publiés au Québec se manifestent dans le courant du terroir, le mouvement s`amorce en 1846 avec « la terre paternelle « de Patrice Lacombe et se termine en 1945 avec « le survenant « de Germaine Guèvremont, auteur et journaliste, madame Germaine Guèvremont est née à St-Jérome en 1893 et décidée en 1968, cousine de Claude Henri Grignon, auteur de « Un homme et son péché «, elle a consacré deux années de sa vie à écrire son roman « Le Survenant « dont la première parution a eu lieu en 1945, ce dernier est un monument de la littérature nationale, en peu du temps ce roman est devenu un classique du mouvement du terroir, c`est une œuvre qui a value à l`auteure plusieurs prix prestigieux dont Sully Olivier de Serres en France , de Duvernay et David au Québec et le Canada lui attribuera les plus hauts distinctions littéraires, dont le prix du gouverneur général en 1951.

« Pendant plus d’ un siècle, la majorités des écrits littéraires publiés au Québec se manifestent dans le courant du terroir, le mouvement s`amorce en 1846 avec « la terre paternelle » de Patrice Lacombe et se termine en 1945 avec « le survenant » de Germaine Guèvremont, auteur et journaliste, madame Germaine Guèvremont est née à St-Jérome en 1893 et décidée en 1968, cousine de Claude Henri Grignon, auteur de « Un homme et son péché », elle a consacré deux années de sa vie à écrire son roman « Le Survenant » dont la première parution a eu lieu en 1945, ce dernier est un monument de la littérature nationale, en peu du temps ce roman est devenu un classique du mouvement du terroir, c`est une œuvre qui a value à l`auteure plusieurs prix prestigieux dont Sully Olivier de Serres en France , de Duvernay et David au Québec et le Canada lui attribuera les plus hauts distinctions littéraires, dont le prix du gouverneur général en 1951. «Le survenant » ne s`avère pas qu`un succès littéraire, il s`est transformé en radio-roman et s`est diffusé en téléroman qui a marqué les débuts de la télévision québécoises. Roman de la terre, roman régionaliste, « Le Survenant » est surtout un roman de liberté`il reflète l`actualité et illustre le Québec d`autrefois et d`aujourd’hui il est le dernier roman de la terre et le début d`une modernité québécoise, la confrontation entre la tradition et la l`ouverture sur le monde. Au début du siècle, les habitants de Chenal du Moine vivent en toute quiétude au rythme des travaux quotidiens , fières de leur terre et debrachés du reste du monde, un soir d`automne, un inconnu frappe à la porte des Beauchemin, une famille du patelin, il propose ses services contre la nourriture et un gît, sa vitalité et sa franchise plaisent beaucoup au père Didace et ce dernier considère tout de suite cet homme et accepte de qu`il habite avec eux; cet étranger vient alors troubler cet petite communauté paysanne fermée sur elle-même. Les débuts des romans marquent toujours une grandes importance, c`est là où l`auteur décrit l`époque et les lieux et projette quelques mythes afin de pousser le lecteur à poursuivre sa lecture.

Dés la première page du « Survenant », qui semble très riche, on remarque que Germaine Guèvremont a attribué une immense importance pour son roman, elle décrit minutieusement les personnages comme le survenant [jeune d`age, bonne de taille…], leur personnalité, comme le père Didace [austère et très attaché à sa terre et aux traditions], les coins et même certains objets de cette époque comme la pompe à bras et tasse de faïence. C`est un roman qui véhicule des valeurs traditionnelles,qui fait découvrir aux lecteurs le mode de vie d`une génération qui a précédé il y`a un siècle, un roman qui nous fait voyager tout au long de l`histoire, l`histoire d`un Québec, celle des ancêtres qui ont bâtis ce pays, c`est une œuvre qui nous parle de l`humanisme et de la tolérance, c`est le cas du père Didace d`accueillir le survenant même s`il le connais pas, elle nous fait apprendre une gamme de vertus de la société canadienne-francaise de ce siècle,qui sont la famille, la terre, la langue, la religion et la compagne; grâce au «Survenant»on a pu jouir d`un point de vu unique sur le décor enchanteur des Îles de Sorel et le Chenal De Moine, sa faune et sa flore, à la fois milieu agricole et marin ont passionnés et inspirés le survenant.

Il est bien représentatif des romans de terroir, « Le Survenant » est un roman de mœurs où les champs de travail sont bien décrit, les hommes jouissant bonheur et vitalité de l`exécution de leur taches quotidiennes. Le roman québécois changera après la guerre et le roman de la terre estde moins au moins témoigné, «le Survenant »est contemplé comme le dernier roman du genre où la vie en compagne décline, les traditions sont repoussées et les valeurs culturelles et religieuses disparaissent peu à peu de la littérature de l`époque. « Le Survenant » est certes le « pilier » de ce qu`on appelle « le roman de la terre » canadien-francais mais aussi un roman qui évoque la modernité , il nous amène de la nouveauté par ce que, d`abord, les personnages féminins expriment maintenant leur sentiments qui est tout à fait nouveau pour ce siècle, alors qu`auparavant elles étaient des personnes marginalisées dans la société, encrées dans leur rôle de mère et d`épouse,elles étaient épuisées par les nouvelles naissances et les travaux ruraux; c`est dans le sentiment d`hostilité que Phonsine, personnage féminin du roman, accueillera le survenant.C`est une œuvre qui a valorisé le statut de la femme, Germaine Guèvremont expose bien le caractère, la personnalité et la psychologie des personnages féminins à savoir,Marie-Amanda, Angelina et Alphonsine.

Pour la première, elle est « Semblable à un phare, haute, lumineuse et fidèle, toute blanche de clarté, elle se dresse au milieu de la nuit et de la tempête des êtres pour indiquer à chacun la bonne route.

» p 203, elle est la préférée au père Didace car possédant une véritable force de caractère, elle répond à la dureté de la vie avec vitalité et patience, il dit : « les femmes de la famille Beauchemin, [...] jusqu'à Marie-Amanda [...], de vraies belles pièces de femmes, fortes, les épaules carrées, [...].

Elles ont toujours tenu à l'honneur de donner un coup de main aux hommes [...] » p 28-29, elle démontre une très grande fidélité envers sa famille et son entourage, le narrateur dit : « à trente ans, la plus vieille des femmes de la famille.

C'était à elle, la fille aînée, de donner le bon exemple.

» p.

88.

De même pour Angelina, elle est reconnu dans son village par son fort caractère : « Ni belle, de reste, [...].

Mais travaillante et ménagère, comme il s'en voit rarement.

» p.

26.

Quand à Alphonsine, elle est « Frêle, les épaules et les hanches étroites, [...] abandonnée à elle-même, elle avait l'air d'une petite fille en pénitence.

» p.28.

et ne supporte pas d`être une femme au foyer, soumise aux ordres et aux désires de sa famille « une nostalgie gagnait Alphonsine.... »

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