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Lecture linéaire Artur Rimbaud - LL5 le dormeur du Val, Cahiers de Douai, AR

Publié le 04/03/2024

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« LL5 le dormeur du Val, Cahiers de Douai, AR Datant de 1870, « le Dormeur du Val » est un sonnet en alexandrins de AR appartenant au manuscrit des Cahiers de Douai, recopié à Paris durant sa 1 ère fugue.

Il l’écrit à peine 3 mois après la déclarat° de guerre de l’empereur Napoléon 3 au royaume de Prusse, il décrit un jeune soldat « étendu dans l’herbe ». LECTURE 1er mouvement : v.1 à 8 : une nature accueillante 2ème mouvement : v.9 à 14 : une révélation progressive 1 Penchons nous d’abord sur le titre qui évoque une atmosphère de calme et un poème bucolique. 1er quatrain = le sonnet se présente comme la description d’un « val » = une petite vallée.

AR utilise le présentatif « c’est » pour l’introduire + reprise au vers 4. Champs lexical nature = très présente et personnifiée : « chante/haillons/fière ».

Le cadre décrit évoque une sorte de paradis terrestre : il s’agit d’un endroit isolé, idyllique qui forme comme un écrin « = trou de verdure », et se caractérise par sa luminosité : « argent/ luit » termes mis en valeur par les rejets et « rayons » et sa joie : « chante/follement ».

Allitérations en R et L viennent renforcer cette impression de vie.

La dimension = merveilleuse et lyrique car la nature est très présente. 2ème quatrain= apparit° d’un soldat caractérisé par sa jeunesse : la postposit° de l’adj « jeune » le souligne.

AR insiste sur sa tête : « tête nue » évoque l’absence de protect°+l’innocence.

Sa posit°+son activité son principalement décrites : « étendu dans l’herbe/dort (mis en valeur par un rejet)».

Sommeil du soldat renforce le sentiment de sérénité champêtre « herbe/lit vert », et les éléments sont tjrs présents « sous la nue/ où la lumière pleut ».

Cette harmonie= soulignée avec assonance en [è] « tête/baignant/frais/herbe/vert/lumière ». MAIS « la bouche ouverte » du soldat, sa pâleur+ expression « baignant dans » perturbe l’impression du tableau idyllique + rythme des vers est déstabilisé par des enjambements v.1-2 et rejets qui permettent de perturber l’impression d’harmonie dans ces 2 quatrains. 2 1er tercet= AR insiste encore sur le sommeil du soldat « dort/fait un somme/berce-le » ce qui peut apparaître comme un sommeil profond soit la mort.

L’évocation des « glaïeuls »= fleurs mortuaires interroge le lecteur.

La comparaison avec «un enfant malade » ainsi que l’évocat° au froid.... »

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