L’ETRANGER D’ALBERT CAMUS (résumé & analyse)

« vieux ami Masson et sa femme, l’après-midi est délicieuce et le contact est bon, il mange bien et rigole.

Une bonne relation s’établie entre tous les personnages présents. Raymond se rend compte qu’il est suivi par le frère de son ex compagne dont il s’est vengé, celui-ci l’attaque à l’arme blanche chez son vieil ami, Meursault est présent lors de cette scène, mais n’interagit pas.

Il reste passif pendant que Masson et Sintès se battent à main nue, l’arabe sort un couteau, Meursault a tout juste le temps de les prévenir avant que l’arabe ne blesse Raymond ce qui leur permet de fuir. Meursault recroise l’arabe qui en veut à Sintès seul cette fois-ci, il le menace avec une arme, et Meursault lui tire dessus et l’achève, il agit ainsi sans vraiment s’en rendre compte, le soleil l’abruti, dès que son acte est fini il le regrette, en plus il ne tirepas qu’une seule fois, il retire sur le corps après une courte pause. Meursault est jugé pour le crime qu’il a commis à la plage, on l’interroge durant 11 mois avant de l’enfermer en prison, et le juge d’instruction est surpris de ces réactions, il ne présente ni regrets, ni peur, il est de marbre face à cette situation, il réalise qu’à moitié le cour des choses. Marie est au départ interdit de visites en prison car elle et Meursault ne sont pas mariés, mais elle va lui rendre visite une fois quand même, cet acte le touche et le fait sortir de son quotidien morbide. Le temps en prison est long pour Meursault, il apprend à s’occuper, et gagne en réflexion. Meursault est jugé, à son procès sont présents : le directeur et concierge de l’asile, Thomas Pérez, Masson, Raymond, Salamano, Marie, Céleste et la mystérieuse inconnue venu manger avec lui au restaurant. Lors de son procès, le juge insiste sur sa non-émotion le jour de l’enterrement, et demande l’avis de plusieurs témoins sur cette journée : Thomas Pérez, le directeur et le concierge de l’asile qui l’enfoncent, Céleste essaie de l’aider mais est vite rejeté, au tour de Marie, on l’accuse d’avoir repris un cours de vie normale après la mort de sa mère et d’avoir profité de cette belle rencontre avec Marie sans avoir fini son deuil, Masson et Salamano sont d’accord pour dire que Meursault est un brave homme sur qui l’on peut compter,Raymond essaie aussi de l’aider mais est autant rejeté que les autres, dès qu’un de ses amis, sort un argument valable pour sa défense, le juge le rabaisse au point qu’il n’a aucun impact, et ils ne cherchent pas à comprendre, uniquement à le faire tomber.

Lors de ce procès Meursault ressent enfin des émotions fortes même s’il ne les extériorisent toujours pas.

Il a envie de pleurer, de remercier ses amis, de les embrasser. Ils se servent sans cesse du fait que l’enterrement de sa mère ne l’a pas spécialement touché, et disent que c’est la preuve même que tel un assassin il ne ressent aucun regrets face à la mort, que le souhait de reprendre une vie normale après un événement tel que celui-ci était inhumain, et montre l’insensibilité de cet esprit intelligent et manipulateur. Meursault, n’est pas attentif à son procès, il a l’esprit ailleurs, et ne cherche même pas à comprendre ou à chercher des arguments en sa faveur, même lorsqu’on parle de la peine de mort, il ne réagit pas, et pense juste se retrouver en prison encore un peu. Elément de résolution : Lorsque la sentence finale tombe et qu’il apprend qu’il sera décapité sur une place publique, il ne ressent rien, lui-même le dit, « je ne pensais plus à rien » (p164), ce personnage stoïque est surprenant, rien ne peutl’anéantir, pas même la mort. Situation finale : En attendant dans sa cellule, Meursault songe à ce qui va lui arriver, mais pour lui ce n’est qu’une fin comme une autre légèrement prématuré, mais cela ne le gêne pas plus que cela, un aumônier vient lui rendre visite malgré le fait que Meursault a toujours refusé sa venue.

Celui-ci essaie de le convaincre de l’existence de Dieu, mais même en ces heures de doutes, Meursault ne préfère pas se tourner vers la religion, il repousse violement cet homme. L’heure de son exécution est arrivé, Meursault, se sent bien, il se dit « heureux », et espère. »