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L'homme qui rit de Hugo (Résumé & Analyse)

Publié le 09/11/2018

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hugo

Un texte justifiant la Révolution française ? L'Angleterre n'apparaît pas comme une nation libre mais comme une terre où survit le système féodal. C'est par le discours de Gwynplaine devant la Chambre des Lords que Victor Hugo critique ouvertement le système social français de son époque. Ce discours est important, de même que les rires qui s'ensuivent. Certains critiques pensent y voir les prémices de la Révolution française : les nobles ne comprennent pas les discours d'égalité et d'équité et refusent de se remettre en question. Si les arguments pacifistes demeurent vains, que reste-t-il ? Le roman semble se faire critique sociale justifiant la Révolution. Il faut également noter que Victor Hugo n'épargne pas le peuple. Celui-ci apparaît comme passif, préférant rire et se soumettre que de se rendre compte de l'injustice et de combattre pour sa liberté. Gwynplaine, personnage duel Gwynplaine est définissable par sa dualité. Il est à la fois saltimbanque et Lord. Il est déchiré entre la tentation de la chair (Josiane) et l'appel de l'idéal (Déa). Il a une âme sublime dans un corps grotesquement laid. Cette dualité est importante car elle le rend plus humain, moins parfait. Mais elle est surtout importante car elle permet à Victor Hugo de prolonger discrètement sa critique de la noblesse. En effet, Gwynplaine a vécu toute sa jeune vie comme un miséreux. Alors qu'il a la possibilité de devenir un Lords et d'hériter de son riche père, il décide de renoncer à tout cela parce qu'il ne comprend pas le monde duquel il est issu. Il pose un choix libre et réfléchi. Il refuse d'être privilégié par la vie s'il doit se comporter comme les Lords qui l'entourent. Il préfère une vie de misère mais sincère et juste à une vie de luxure et d'hypocrisie.

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« Gwynplaine est le personnage principal du roman.

Fils légitime de Lord Linnaeus Clancharlie, il est enlevé et défiguré par des Comprachicos.

Abandonné sur une plage, il trouve refuge chez Ursus avec lequel il va vivre quinze annéesheureuses avant de se faire emprisonner.

En prison, il découvre le secret de son identité et retrouve ses droits deLord.

Mais déçu par la noblesse anglaise, il renonce à ses droits et retourne vivre auprès d'Ursus et de Déa, lafemme qu'il aime.

Quand cette dernière meure, il se suicide. Déa Déa a été trouvée alors qu'elle n'était qu'un bébé par Gwynplaine.

Malgré son handicap (elle est aveugle), Déasymbolise la lumière car elle conduit Gwynplaine sur le chemin du bonheur.

Quand enfin elle avoue ses sentimentsamoureux à son ami, elle meurt de façon soudaine, sans explication.

Ursus et Homo Ursus est un vagabond philosophe.

Il porte une peau d'ours, d'où son nom ( ursus signifie « ours » en latin).

De village en village, il harangue les foules et organise des pièces de pantomime.

Il recueille Gwynplaine et Déa,devenant une sorte de père par substitution pour eux.

Il est continuellement accompagné de son loup domestique,Homo (« homme » en latin).

Il est considéré par plusieurs critiques comme le plus fantasque des personnages deVictor Hugo.

Il monologue sans cesse, dit les antithèses de sa pensée, est doué de tous les dons (dont celui duventriloque), il sait tout et sait chanter de plusieurs voix.

Josiane Josiane est la sœur de la reine Anne d'Angleterre.

Belle et inconsciente, elle a épousé David Dirry-Moir, fils illégitime et seul héritier semble-t-il au début de Lord Linnaeus Clancharlie.

Amusée par la laideur de Gwynplaine, elle tente dele charmer.

Mais lorsque ce dernier est reconnu comme seul héritier de Lord Linnaeus Clancharlie et que la reineAnne ordonne le mariage de sa sœur avec lui, Josiane refuse de l'accepter en tant que mari. III-.

Axes de lecture Un texte dénonciatif Victor Hugo semble avoir toujours été sensible à la misère et aux inégalités sociales de son époque.

Cela le conduisitnotamment à écrire Les Misérables . Opposition des personnages Dans L'homme qui rit , il est intéressant de voir l'opposition des personnages : Ursus, Déa et Gwynplaine sont des gens du peuple, des miséreux.

Or, Victor Hugo en a fait les symboles vivants de la lumière et du bien.

Ils sontopposés à l'aristocratie anglaise.

Celle-ci apparaît clairement du côté de l'ombre et du mal.

Cela peut notammentêtre exemplifié par l'opposition des deux personnages féminins majeurs : Déa et Josiane.

Toutes les deux sont ditestrès belles.

Alors que Déa porte un amour chaste et sincère pour Gwynplaine, Josiane est décrite comme perverse etmatérielle. Peinture particulière à effet généralisant Victor Hugo donne à son roman une grande vraisemblance.

Il dépeint aux lecteurs la société anglaise au début duXVIIe siècle.

Mais cette société particulière qui est décrite peut être assimilée à toute société humaine : sa peintureest assez générale pour que le lecteur de son époque mette en parallèle les inégalités, l'exploitation et la perversionde cette société avec la société française du second Empire.

Cette technique lui permet de critiquer sans risque lesinégalités françaises. Un texte justifiant la Révolution française ? L'Angleterre n'apparaît pas comme une nation libre mais comme une terre où survit le système féodal.

C'est par lediscours de Gwynplaine devant la Chambre des Lords que Victor Hugo critique ouvertement le système socialfrançais de son époque.

Ce discours est important, de même que les rires qui s'ensuivent.

Certains critiques pensenty voir les prémices de la Révolution française : les nobles ne comprennent pas les discours d'égalité et d'équité etrefusent de se remettre en question.

Si les arguments pacifistes demeurent vains, que reste-t-il ? Le roman semblese faire critique sociale justifiant la Révolution.

Il faut également noter que Victor Hugo n'épargne pas le peuple.

Celui-ci apparaît comme passif, préférant rire et sesoumettre que de se rendre compte de l'injustice et de combattre pour sa liberté. Gwynplaine, personnage duel Gwynplaine est définissable par sa dualité.

Il est à la fois saltimbanque et Lord.

Il est déchiré entre la tentation de la. »

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