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MÉMOIRES de Saint-Simon (résumé)

Publié le 12/11/2018

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saint simon

MÉMOIRES

Saint-Simon (Louis de Rouvroy, duc de). 1830.

 

Désirant mentionner exclusivement ce dont il a été témoin, Saint-Simon fait débuter ses Mémoires en 1691 et les prolonge jusqu’en 1723, date à laquelle il quitte la Cour. Rédigés par un homme politique et orientés vers l’autobiographie, les Mémoires passent surtout pour le chef-d’œuvre d’un des plus grands stylistes de la littérature française. On ne retrouve ni le classicisme ni les formes chères au xviiie siècle dans ce livre profondément original: les Mémoires sont à la fois un miroir du \"moi\" et l’occasion pour l’auteur de jeter un regard perçant sur les êtres qui l’entourent. Ils présentent une anatomie et une physiologie de la Cour, les vues économiques et politiques de Saint-Simon, ses grandes espérances de conseiller occulte du jeune duc de Bourgogne, sa familiarité auprès du Régent. L’étonnante puissance d’évocation d’un visionnaire, un style elliptique, expressif et fulgurant, s’allient au goût baroque du rare ou du saugrenu.

saint simon

« une anatomie et une physiologie de la Cour, les vues économiques et poli ­ tiques de Saint-Si mon, ses grandes espérances de conseiller occulte du jeune duc de Bourgogne, sa familiarité auprès du Régent.

L'étonnante puis­ sance d'évocation d'un visionnaire.

un style elliptique, expressif et fulgurant, s'allient au goût baroque du rare ou du saugrenu.

• Saint-Simon < 1675-1755! passe la majeure partie de sa vie à la cour - après une carrière nùlitaire à Neerwin­ den.

pws dans le Palatinat où, à dix-neuf ans, il entreprend des premiers Mémoires, qu'Il semble avoir détruits.

Logé à Versailles, toujours aux aguets, c'est l'un des témoins les plus critiques du règne finissant.

Choisissant son camp, il se rapproche du petit-fils de Louis XIV, le duc de Bourgogne, pour qui il rédige des Proiets de gouvernement, puis, à la mort de ce dernier.

du duc d'Orléans, le futur Régent.

En 1712, il écrit une stupé­ fiante lettre Au Roi où il dénonce les iniquités du règne, adjure Louis XIV d'y remédier et prophétise la fin de la royauté.

Il joue un rôle important sur la scène politique en 1715, se retire de la cour quand débute le règne de Lows XV, entreprend d'austères travaux histono­ graph.iques et commence en 1739 ses Mémoires, qu'il achèvera en 1750.

• Admirateur du Télémaque• de Féne­ lon, convaincu par La Dîme royale de Vauban, protecteur de Boiguillebert, lié avec Boulainvilliers, Saint-Simon parti­ cipe au courant libéral qui, au début du xvm• siècle, cherche des solutions aux malheurs de la France.

Ce réaliste non confomùste.

chez qui •les préjugés n' em­ pêchent pas le jugement •. »

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