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MYTHOLOGIQUES de Claude Lévi-Strauss - résumé de l'oeuvre

Publié le 27/09/2018

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MYTHOLOGIQUES, 1964,1967,1968 et 1971.

 

Claude Lévi-Strauss, né en 1908.

 

Lévi-Strauss se livre ici à une analyse des mythes pour montrer que, sous l'extériorisation apparemment libre et spontanément créatrice de l’esprit, il y a en fait une organisation spécifique dans le choix des images, dans leur association, qui, si elle n’est pas rationnelle au sens strict, n’en est pas pour autant déraisonnable. Ainsi les mythes apparaissent comme de véritables jeux de variantes logiques reposant sur des relations d’opposition, de transformation et d’inversion (cf. le triangle culinaire du cru, du cuit et du pourri). Le rapport des différents titres de Mythologiques à la nourriture souligne les rapports de l’homme à son corps et au monde. Lévi-Strauss part d’un mythe pour élargir ensuite son enquête à des sociétés de plus en plus lointaines: «Il s’agit d’une excursion à travers des mythologies indigènes du Nouveau Monde qui débute au cœur de l’Amérique tropicale et qui nous entraînera jusqu’en Amérique du Nord.» Les mythes des Indiens Bororo du Brésil central serviront de fil conducteur dans ce

« LEVI-STRAUSS, Claude (né le 28 novembre 1908) Anthropologue Né à Paris, Claude Lévi-Strauss a passé les vingt premières années de sa vie rue Poussin, dans le 16e arrondissement.

Un arrière grand-père paternel violoniste qui fut le collaborateur de Berlioz et d’ Offenbach , passionné d'antiquités, un père portraitiste, une existence bourgeoise, matériellement fluctuante au gré des commandes.

Son grand-père maternel, un rabbin, l'accueille avec sa mère pendant la Première Guerre mondiale dans la maison familiale à Versailles.

Son enfance, son adolescence - se souvient-il - ont été intellectuellement très riches, l'influence religieuse que pouvait avoir sa famille paternelle n'a pas été importante : son père et sa mère sont incroyants et leur fils le restera. "Même si je reste sourd aux réponses religieuses, je suis de plus en plus pénétré du sentiment que le cosmos et la place de l'homme dans l'univers dépassent et dépasseront toujours notre compréhension...

Il faut se satisfaire du grignotage inlassable auquel la connaissance scientifique se livre sur ses bords ." Il fait des études classiques à Janson de Sailly et rencontre, par des amis de ses parents, un militant socialiste belge qui lui fait découvrir Marx et Proudhon .

Il dit avoir été " fasciné " par Marx.

De là, une passion pour la réflexion politique, et un véritable engagement.

Il adhère au parti socialiste (SFIO) et milite jusqu'à son départ au Brésil.

Il poursuit à la Sorbonne des études de droit et de philosophie, passe l'agrégation de philosophie, se retrouve professeur à Mont de Marsan, puis à Laon. En 1935, il part au Brésil comme enseignant.

Il a déjà décidé d'être ethnologue : "Vers 1930, on commençait à savoir, parmi les jeunes philosophes, qu'il existait une discipline nommée ethnologie et qu'elle aspirait à acquérir un statut officiel." Il n'y a en effet pas de chaire universitaire mais un Institut d'ethnologie existait à Paris.

Les Anglo-saxons étaient plus en avance sur le sujet.

Le Brésil apparaît à Lévi-Strauss comme la possibilité de concilier son goût de l'aventure et une formation professionnelle.

Il donne des cours à l'université de São Paulo.

En découvrant l'ethnologie à travers les Anglo-saxons, il. »

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