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O'NeDDY (Théophile Dondey, dit Philothée)

Publié le 11/03/2019

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O'NeDDY (Théophile Dondey, dit Philothée), écrivain français (Paris 1811 - id. 1875). Neveu de l'éditeur orientaliste Dondey-Dupré, ce jeune romantique, qui soutint passionnément Victor Hugo lors de la bataille d'Hemani et qui se battit dans la rue en juillet 1830, se doublait d'un employé tranquille au ministère de la Guerre, dont le modeste salaire assura la survie de sa mère et de sa sœur et

 

qu'on mit en congé en 1873, lorsqu'il fut

 

atteint de paralysie générale. Membre du Petit Cénacle avec Théophile Gautier, Gérard de Nerval et Pétrus Borel, ce

 

personnage, tout en outrance et en exaltation, mit son originalité agressive dans un court recueil poétique, Feu et Flamme, publié en 1833 sous le pseudonyme anagrammatique de Philothée O'Neddy. Ces vers rebutèrent la critique, qui n'y vit que fanfaronnade et affectation, et passèrent totalement inaperçus du grand public. Déçu, il collabora à divers journaux, publiant trois romans-feuilletons — l'Abbé d'or (1839) dans l'Estafette ; l’Histoire d'un anneau enchanté (1842) et le Lazare de l'amour (1843) dans la Patrie — et assurant la critique dramatique au Courrier français après 1843.

« O'NEDDY Philot hée, pseudonyme anagrammatique de Théophile Auguste Marie Dondey ( 181 1-1875).

Don­ dey connut une vie étriquée, toute différente de celle que rêva O'Neddy, une vie bien étriquée pour ce bousingot rvoir BOUSINGOT) qui fit les quatre cents coups avec l'avant-garde littéraire du romantisme.

Oublié, relégué parmi les « petits romantiques », il témoigne d'une veine marginale par rapport à l'inspiration littéraire des années 1830; mais là encore.

il demeure aujourd'hui à l'ombre des fureurs verbales d'un Pétrus Borel ...

Sa mère, très pieuse, lui avait donné le goût de J'ab­ solu.

Mais il devait repousser plus tard cet héritage, trop traditionaliste : Oh! pourquoi le culte de ma mère N'est-il que jonglerie, imposture, chimère? C'est l'époque des refus -politiques, religieux, litté­ raires -et des enthousiasmes : Dondey participe aux «émeutes» romantiques, applaudit à la révolution de Juillet, s'adonne à la poésie.

Enthousiasmes de courte durée, brisés par la mort de son père en 1 832 : obligé de soutenir sa famille, le jeune bousingot rejoint, au minis­ tère des Finances, le bureau qu'il avait abandonné; mais les tracasseries administratives J'ennuient, son caractère s'aigrit.

D'autant que son recueil poétique, Feu er Flamme (1833), qu'il publie sous le pseudonyme de PHI­ LOTHÉE O'Neoov, passe inaperçu.

Après cet échec, O'Ncddy ne fait plus paraître que quelques pages dans les journaux (feuilletons, sonnets de 1839 à l841), une pièce de 200 vers, Une fièvre de l'époque (1841) et une quinzaine de comptes rendus dramatiques.

11 soutient les Burgraves (1843) contre le «sot public», montrant sa. »

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