Pantagruel de Rabelais - Résumé
Publié le 02/06/2012
Extrait du document
■ Prologue
Alcofribas Nasier, pseudo de Rabelais, fait comiquement l’éloge du roman. Celui ci est présenté comme la continuité d'un ouvrage anonyme, les Grandes et inestimables Chroniques de l'énorme géant Gargantua, et espère avoir le même but : meubler la conversation avec les dames. Pourtant, la narrateur souhaite une lecture attentive, faite par un esprit délassé, au point de le connaître par cœur afin d'en conserver la mémoire si jamais l'imprimerie disparaissait (cf. utilité sociale de la transmission et de la diffusion orale contre l’imprimerie). En effet, cet ouvrage a « plus de fruit « que ce que l'on pense et les bienfaits dudit livre sont énumérées : il consolerait les chasseurs malheureux, les vérolés et les goutteux, serait un remède contre le mal de dents... Son livre est ainsi semblable à ceux d'autres auteurs (réels ou imaginaires), qui ont également des propriétés occultes, mais ne sont pas comparables à la Chronique Garguantine, qui « en 2 mois, a été vendue par les imprimeurs plus qu’on n’achètera de Bibles en 9 ans. « L'auteur affirme que son livre est du même acabit, « si ce n’est un peu plus objectif et digne de foi. « Il affirme la véracité de ses propos et souhaite « la crise foudroyante (…), la chiasse sanglante « à qui refuserait de le croire !
«
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4- De l’enfance de Pantagruel .
La première image que nous avons de Pantagruel enfant est
celle d'un monstre sanguinaire ; de son berceau, il est comparé à Hercule.
On parle d'abord de
sa consommation exorbitante de lait et de viande ; un jour, il mange sa vache nourricière, et
de fait, tue à nouveau la figure matern elle.
La pauvre vache est clairement assimilée à
Badebec, on parle ainsi de ses « deux tétines » et non de ses pis, d'une vache qui « poussait
d’horribles cris » et non pas d'un quelconque meuglement, de ses « jambes », et non de ses
pattes.
On l'attache, mais il réussit quand même à se détacher et à dévorer un ours.
Plus
solidement attaché, il se relève malgré ses liens pour se servir lors d'un banquet.
5- Etudes à Poitiers et Orléans .
Gargantua l'envoie à Poitiers pour étudier.
Il y aménage un
espace pour les étudiants, la « pierre levée », grâce à un dolmen qu'il soulève et déplace
Durant ses études, il parcourt la France afin de découvrir ses universités et modifie sur son
passage le paysage : on lui prête la construction du pont du Gard et des arènes de Nîmes.
En
Avignon, il allie la vie estudiantine à une vie de débauche, mais Epistémon, son pédagogue /
précepteur envoyé par son père, vient à son secours.
A Bourges, il étudie le droit mais les
livres de droit « lui faisaient penser à une belle robe d’or, somptueuse et précieuse à souhait,
qui serait bordée de merde.
» A Orléans, il continue sa formation et sa vie d'étudiant.
6- Pantagruel rencontre le Limousin .
Pantagruel va à Paris et en chemin, rencontre un
étudiant limousin qui s’exprime dans un jargon franco -latin incompréhensible, même s'il
laisse quand même apparaître certaines allusions sexuelles (cf.
question des femmes qu’il faut
séduire par des discours).
Pantagruel est révolté par cette attitude pédante, et ce « diable de
langage qui env oûte avec ses formules magiques ».
Il lui ordonne de parler correctement.
Puisqu’il écorche la langue, Pantagruel écorchr le Limousin qui se conchie de peur, et meurt
quelques années plus tard.
7- Pantagruel à Paris .
Pantagruel décide, à la fin de ses étu des orléanaises, de rejoindre
Paris.
Avant de partir, il aide les orléanais à sortir, par sa force légendaire, une énorme cloche
enfoncée dans la terre ; il la fait tant sonner qu'il fait tourner le vin et ceux qui en burent
tombèrent malades.
Lorsqu'il ar rive à Paris, les parisiens sont intrigués par sa présence, tout
comme ils l'avaient été avec Gargantua.
Il étudie les 7 arts libéraux (grammaire, rhétorique,
dialectique, arithmétique, géométrie, astronomie, musique) et visite la bibliothèque de
l’abbaye Saint -Victor.
Liste de 139 livres, le plus souvent parodiques, sur les questions
religieuses, médicales, etc…
8- Pantagruel reçoit la lettre de Gargantua .
Pantagruel reçoit une lettre de son père lui
indiquant un programme intellectuel à suivre afin qu' il soit à la hauteur de son statut de
prince.
Eloge de l’idéal éducatif humaniste : l’accent est mis sur la connaissance des langues,
la lecture des écrivains de l’Antiquité, la curiosité scientifique et la sagesse morale, la parole
de Dieu (à l’opposé de la simple compilation des connaissances dt la bibliothèque de St Victor
est l’emblème).
9- Pantagruel rencontre Panurge.
Au moment où il se met au travail, Pantagruel rencontre
un homme qui lui parle plusieurs langues, et qui le prie de lui donner à ma nger car il est
affamé.
Epistémon comprend ce qu'il dit en hébreux, Carpalim (le laquais de Pantagruel)
comprend en grec, Pantagruel dans la langue d'utopie (mais rien n'est traduit pour le lecteur).
Panurge finit par s’exprimer en français ; Pantagruel s'empresse de l'aider et le garde auprès
de lui..
»
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