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PÈRE GORIOT (Le) de Balzac (résumé complet)

Publié le 28/08/2015

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PÈRE GORIOT (Le). Un soir de 1833 au moment où il allait commencer le Père Goriot. Balzac (1799 -1850) se précipita chez sa soeur, Laure de Surville, et s’écria : « J’ai trouvé une idée merveilleuse. Je serai un homme de génie «. Il venait de trouver l’idée de la Comédie humaine, et le mécanisme qui devait lui permettre de bâtir son monde romanesque : le « retour des personnages «. C’est, en effet, à partir du Père Goriot que Balzac utilise systématiquement ce procédé. Reprenant ses œuvres antérieures, - la Peau de chagrin, Eugénie Grandet... - il en

 

change les noms des personnages pour intégrer ceux-ci dans le cycle romanesque qu’il a conçu. Le Père Goriot peut donc être tenu pour la clef de voûte de l’édifice ; à l’image de la pension Vauquer, il est un lieu de rencontre, un carrefour où plusieurs destins se croisent. Le roman vit d’une vie multipliée par la perspective de la Comédie humaine, beaucoup plus que d’une vie propre : il est d’ailleurs malaisé d’en définir exactement le sujet. « Un brave homme, - pension bourgeoise, 600 fr. de rente, - s’étant dépouillé pour ses filles qui toutes deux ont 50.000 fr. de rente, mourant comme un chien - : telle est l’indication que l’on peut lire dans l’album de Balzac, et qui contient le germe du Père Goriot. Mais le drame s’est modifié au fur et à mesure de son développement, au point que l’on s’accorde aujourd’hui à ne pas reconnaître, dans l’agonie du Père Goriot, le sujet essentiel de l’œuvre. Quel est donc celui-ci ? C’est l’« éducation sentimentale « d’un jeune provincial à Paris. C’est l’apprentissage, que fait Eugène de Rastignac, de la ville et de la vie. de la société, des hommes. A la fin du roman, cette éducation est achevée ; c’est

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