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PRINCESSE DE CLÈVES (La) de La Fayette (résumé et analyse de l’oeuvre)

Publié le 24/09/2015

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PRINCESSE DE CLÈVES (La). Roman d’analyse, publié en 1678, sans nom d’auteur, par Marie-Madeleine Pioche de la Vergne, comtesse de La Fayette (1634-1693). Fille d’un gouverneur du jeune marquis de Brézé, Mme de La Fayette ne portait à son mari, gentilhomme auvergnat de souche ancienne, qu’une affection raisonnable. Elle avait compté parmi les « Précieuses », et se fixa définitivement à Paris où, comme l’écrit Mlle de Scudéry, elle devint, à l’âge de trente-deux ans, la « favorite » et la « meilleure amie » du quinquagénaire La Rochefoucauld. Romanesque, rêveuse (on l’avait surnommée « le Brouillard »), avec beaucoup de discrétion et de pudeur, elle était surtout, au dire de Mme de Sévigné, « très vraie et très franche ; il fallait la croire sur parole ». Dame « de bel air », mais aussi des plus cultivées, elle était accueillante aux gens de savoir tels que Huet, Ménage, - qui l’avait aidée à situer l’action de son premier écrit : la Princesse de Mont-pensier, - Segrais, qui donna ses conseils pour la Princesse de Clèves. Ce roman, non officiellement avoué, d’une grande dame, avec la collaboration d’un duc et pair, avait été élaboré dès 1672, mais c’est seulement au cours de l’hiver 1677 que Mme de La Fayette s’y consacra décidément, de concert avec La Rochefoucauld. 

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