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PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE DE L’AVENIR (Les) de Ludwig Feuerbach (résumé et analyse de l’oeuvre)

Publié le 24/09/2015

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Œuvre philosophique de Ludwig Feuerbach (1804-1872), publiée en 1843. L’auteur développe les idées qu’il avait déjà exprimées dans les Pensées sur la Mort et l’Immortalité, et plus nettement encore dans l'Essence du Christianisme, de la non-concordance entre concept et réalité et de l’ « individuation » qui représente, à ses yeux, l’essence de la nature. La vraie réalité est la nature sensible, qui est toujours individuelle et qu’on ne saurait déduire de l’idée et de l’universel, images illusoires de l’individualité naturelle. L’esprit n’est pas la nature, mais son pâle reflet, le dédoublement de l’individu. Dans le phénomène, l’être se manifeste d’une manière complète et adéquate : « Vérité, réalité, monde des sens, sont choses identiques... Où il n’y a pas de sens, il n’y a ni être, ni objet réels ». Contrairement à la philosophie ancienne qui partait de la thèse « Je suis un être abstrait, uniquement pensant, le corps ne fait pas partie de mon être », la philosophie moderne commence par celle-ci : « Je suis un être réel sensible : le corps fait partie de mon être, il est même, dans son ensemble, mon être même. » Ce n’est que là où le monde des sens commence que les discussions et les doutes cessent. Cela ne paraît être, à première vue, qu’une répétition plus emphatique du sensualisme de Locke. Mais le sensualisme de Feuerbach n’est pas réellement matérialiste, puisqu’il ne considère pas la force comme une propriété exclusive de la matière : il se résout en une sorte d’idéalisme. 

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