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RÉSUMÉ DE LA PESTE DE CAMUS

Publié le 10/08/2014

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camus

PREMIÈRE PARTIE

CHAPITRE I

(N.B. La Peste est divisée en cinq parties elles-mêmes divisées en chapitres. Les parties sont numérotées mais non les chapitres. Pour la clarté du résumé, nous avons choisi de numéroter également les chapitres.)

Le livre qui s'ouvre est la chronique des événements extraordinaires qui se sont produits en 194. dans cette ville ordinaire qu'est Oran. La cité ne se distingue en rien tout y est banal, sans âme ni pittoresque, sinon peut-être l'inhabituelle difficulté que les gens éprou­vent à mourir.

Le narrateur de la chronique — qui se refuse pour le moment à livrer son nom — entend seulement porter témoignage sur ce que le hasard lui a permis de vivre. Rassemblant textes et confidences, il fera oeuvre d'historien.

CHAPITRE II

Le récit, à proprement parler, débute le 16 avril avec la découverte par le docteur Rieux d'un rat mort sur le palier de son cabinet. Le docteur Rieux, qui est le premier personnage introduit dans son récit par le nar­rateur, est préoccupé surtout par des soucis d'ordre personnel : malade, sa femme doit partir se reposer dans une station de montagne; en l'absence de sa belle-fille, la mère du docteur vient s'installer à Oran pour

s'occuper de la maison. Rieux, cependant, est intrigué par le nombre des rats qui semblent mourir en masse et dont toute la ville commence à parler.

Au cours de ce chapitre, Rieux croise et rencontre tour à tour : M. Othon, le juge d'instruction; Ram-bert, un jeune journaliste venu en reportage depuis

Paris pour enquêter sur la population arabe de la ville; Jean Tarrou, «un homme encore jeune, à la silhouette lourde, au visage massif et creusé, barré d'épais sourcils «; le père Paneloux, un « jésuite érudit et militant «.

Appelé par un de ses anciens clients, employé à la mairie, Joseph Grand, Rieux porte secours à un homme du nom de Cottard qui vient juste de tenter de se pendre. De retour dans son immeuble, Rieux examine Michel, le concierge, dont l'état est très in­quiétant :

«... Rieux trouva son malade à demi versé hors du lit, une main sur le ventre et l'autre autour du cou, vomissant avec de grands arrachements une bile rosâtre dans un bidon d'ordures [...]. La température était à trente-neuf cinq. Les ganglions du cou et les membres avaient gonflé, deux taches noirâtres s'élargissaient à son flanc. «

Le lendemain, Rieux décide d'hospitaliser le concier­ge, mais celui-ci meurt au cours de son transport en ambulance.

CHAPITRE III

Avec ce premier décès, la maladie vient de connaître un tournant :

« La mort du concierge, il est possible de le dire, marqua la fin de cette période remplie de signes décon­certants et le début d'une autre, relativement plus diffi­cile, où la surprise des premiers temps se transforma peu à peu en panique. «

Le narrateur intègre à sa chronique les notes qui figurent dans le carnet tenu par Jean Tarrou et qui rendent compte à leur manière de cette première période. Ce carnet est aussi une chronique, mais c'est une chronique particulière en ceci qu'elle obéit à «un parti pris d'insignifiance«. Tarrou enregistre des dialo­gues, note des comportements bizarres, trace le por­trait de certains personnages dont le docteur Rieux.

CHAPITRE IV

Rieux doit se rendre chez Cottard pour l'enquête relative à la tentative de suicide de ce dernier. Il s'en­tretient avec Grand et le commissaire de police des raisons qui ont pu motiver ce geste.

La maladie, cependant, se répand. Inquiet, Rieux reçoit la visite d'un collègue plus âgé, Castel. Tous deux concluent que, aussi incroyable que cela puisse paraître, la maladie qui frappe Oran est la peste.

CHAPITRE V

Rieux a du mal à admettre l'évidence : «Les fléaux, en effet, sont une chose commune, mais on croit diffici­lement aux fléaux lorsqu'ils vous tombent sur la tête. « Il se met à songer à toutes les grandes pestes du passé et une sorte de vertige le saisit auquel il éprouve qu'il est nécessaire de résister : «L'essentiel était de bien faire son métier. «

CHAPITRE VI

 

Rieux reçoit la visite de Grand qui, employé à la mairie, vient lui communiquer les statistiques des décès, et de Cottard qui tient à s'excuser du dérangement qu'il a causé. A cette occasion, le narrateur trace le...

camus

« s'occuper de la maison.

Rieux, cependant, est intrigué par le nombre des rats qui semblent mourir en masse et dont toute la ville commence à parler.

Au cours de ce chapitre, Rieux croise et rencontre tour à tour: M.

Othon, le juge d'instruction; Ram­ bert, un jeune journaliste venu en reportage depuis Paris pour enquêter sur la population arabe de la ville; Jean Tarrou, «un homme encore jeune, à la silhouette lourde, au visage massif et creusé, barré d'épais sourcils»; le père Paneloux, un «jésuite érudit et militant».

Appelé par un de ses anciens clients, employé à la mairie, Joseph Grand, Rieux porte secours à un homme du nom de Cottard qui vient juste de tenter de se pendre.

De retour dans son immeuble, Rieux examine Michel, le concierge, dont l'état est très in­ quiétant: « ..• Rieux trouva son malade à demi versé hors du lit, une main sur le ventre et l'autre autour du cou, vomissant avec de grands arrachements une bile rosâtre dans un bidon d'ordures [ ...

].

La température était à trente-neuf cinq.

Les ganglions du cou et les membres avaient gonflé, deux taches noirâtres s'élargissaient à son flanc.» Le lendemain, Rieux décide d'hospitaliser le concier­ ge, mais celui-ci meurt au cours de son transport en ambulance.

CHAPITRE Ill Avec ce premier décès, la maladie vient de connaître un tournant : «La mort du concierge, il est possible de le dire, marqua la fin de cette période remplie de signes décon­ certants et le début d'une autre, relativement plus diffi­ cile, où la surprise des premiers temps se transforma peu à peu en panique.

». »

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