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SIÉYÈS. QU'EST-CE QUE LE TIERS·ÉTAT ?

Publié le 20/09/2011

Extrait du document

SIÉYÈS

« monter une garde nocturne et à allumer de grands feux pour l'éloigner .

Le cahier de doléances de Saint-Germain-des­ Noyers 1 déclare : « Le territoire de cette paroisse et des paroisses voisines est rempli de lièvres, perdrix et lapins; on demande la réforme des chasses en totalité vu que la récolte de 1 788 a été entiérement détruite par ces animaux.

» Le cahier de doléances de Saint-Nicolas-de-Bellefontaine 2 , paroisse dont une partie des terres était dans la seigneurie du prince de Condé, souligne « la désolation du cultivateur qui, malgré la garde de jour et de nuit pendant plusieurs mois, voit son champ ravagé par le gibier sans pouvoir ni oser le défendre ».

Pour empêcher les paysans de détruire les couvées de per­ dreaux et les portées de levrauts, un règlement royal interdi­ sait de commencer les foins avant le 24 ou le 29 juin.

La colère paysanne devait se manifester à la fin de 1788 et au printemps de 1789.

Dans la région parisienne, les paysans groupés par centaines se livrèrent à une destruction systé­ matique du gibier, en particulier du lapin .

En vain le gouver­ nement royal envoya-t-il des troupes pour faire respecter la loi.

Le seul résultat de la répression fut de fatiguer et de dis­ perser les troupes.

Ainsi la « révolte du lapin » contribua à affaiblir le dispositif militaire autour de Paris et à aviver l'antagonisme entre les nobles et les paysans .

Art .

7.

- Seul le seigneur avait le droit d'avoir un colombier et d'élever des pigeons .

Un colombier , grosse tour ronde avec des niches à l'intérieur, pouvait abriter plusieurs centaines de pigeons .

2.

La question de la terre et des droits d'usage L'introduction des méthodes capitalistes dans l'agriculture suscitait un nouvel antagonisme social.

On commentera l'ar­ ticle 14 en se référant à l'exemple de Deszille et de Decau­ ville, fiches du maitre, chapitre 23, de la classe de 4".

Le cahier de Guyancourt ne réclame pas le « partage agraire », il ne met pas en cause le droit de propriété, mais la structure de l'exploitation.

Il réclame seulement la location de terres par petits lots obtenus au moyen d'un prélèvement sur les fermes royales (le cahier de doléances de Meudon près de Paris réclamait.

lui, le démembrement complet des grandes exploitations) .

La revendication du maintien ou du rétablis­ sement des droits d'usage suit tout naturellement, puisque les droits d'usage permettaient aux pauvres de subsister.

Il s'agit ici de la vaine pâture (qui s'exerçait sur la sole en jachère, les champs moissonnés et les prés après la première coupe de foin), du droit au bois mort, à la fougère et du droit de chaume .

Ces droits, on l'a vu, étaient combattus préci­ sément par les grands propriétaires et leurs fermiers.

Le rappel qui en est fait dans le cahier montre que ces droits étaient menacés à Guyancourt .

( 1) Saint-Germain-des-Noyers, ancienne paroisse partagée entre les communes de Bussy-Saint-Martin et Torcy (Seine-et-Marne).

(2) Saint-Nicolas-de-Bellefontaine, paroisse située à l'ouest de Senlis.. »

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