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« TROIS ESSAIS SUR LA THEORIE SEXUELLE»  de Sigmund FREUD

Publié le 25/07/2012

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theorie

Dans ce dernier chapitre Freud oppose l’auto-érotisme de l’enfance au choix de l’objet, c'est-à-dire la personne comme objet d’amour dans la sexualité post-pubertaire ; dès lors que l’individu a atteint sa maturité physique et psychique. Il distingue une relation d’objet partielle et totale. Il parle de « l’enfant tétant sa mère tel le modèle des rapports amoureux « comme si c’était le premier « rapport sexuel «. Le sein étant la seule vision de l’enfant à ce moment, ce serait donc un objet partiel. La relation à l’objet total se faisant plus tardivement quand l’enfant est capable de réaliser la représentation globale de sa mère. Ainsi l’intégration des pulsions partielles (courant tendre ) se fait progressivement pour aboutir au choix définitif de l’objet(courant sensuel) vers le but sexuel. La pulsion est pour la première fois au service de la reproduction. Le choix de l’objet est à la fois différencié du premier objet d’amour (les parents) et ....

theorie

« remarquer un certain goût pour la cruauté.

Elle apparait à un moment où les organes génitaux n'ont pas encore pris leur rôle ultérieur (génital).Entre trois et cinq ans les problèmes sexuels ont chez l'enfant une intensité inattendue, venant par eux-mêmes la plupart du temps et dirigée vers le besoin de savoir,de regarder, de comprendre le mystère de la naissance (énigme du Sphinge).

Il envisage plusieurs théories à ce sujet.

C'est à cet âge que le garçon prête à tous lesindividus un pénis, que la fille en désire un.

Idées qui seront abandonnée au moment du complexe de castration mais qui pourra être à l'origine de certainesperversions.Si certains enfants sont témoins de l'acte sexuel, il sera vécu comme violent (déplacement sadique par la suite).Mais ce mystère ne sera pas résolu à cette époque de l'enfance par manque de connaissance et du coup oublié.Résumons donc :La vie sexuelle infantile est essentiellement auto-érotique tournée vers le plaisir, ce plaisir sera mis au service de la reproduction à l'âge adulte avec pour objet unpersonne étrangère.Nous savons que le développement sexuel se fait en trois stades : oral, sadique-anal et génital.

Entre les deux derniers Freud y rajoute le stade phallique occupé parl'idée du pénis et du clitoris.

Chaque stade laissant des traces permanentes après lui.Le stade oral (cannibalique) n'est pas dissocié de l'ingestion des aliments, c'est l'incorporation de l'objet.

Il s'étend de la naissance au sevrage.

Il est lié à la zoneprégénitale buccale ; le suçotement en est le plaisir.

Plaisir narcissique primaire, donné par l'objet (sein, biberon, mère) qui est là et auquel il s'identifie.Le stade sadique-anal, apprentissage de la propreté (un à trois ans) et du développement musculaire et en particulier des sphincters.

C'est le début des sensationspassives (masochisme), plaisir de ressentir le plaisir donnée par un tiers ou actives (sado-maso) plaisir de retenir.

C'est la conquête du pouvoir sur lui et l'autre ( lamère surtout).

Freud parle d'ambivalence.

Cette notion de gentil et méchant, de laid et de beau,….aimer et détester.L'enfant doit apprendre à déplacer ses affects (colère, caprice..désir ;) vers d'autres objets que l'adulte ou son propre corps (matières fécales) et apprivoiser sonautonomie.

Par contre, mal intégrée, cette période entraine des perversions type sado-maso, fétichisme…Les sources de la sexualité infantiles sont diverses :D'ordre musculaire ou mécanique : le corps en partie ou totalité, les rythmes, les bagarres…D'ordre affectif ou intellectuel : la peur, la satisfaction, la concentration.La symptomatologie des névroses seraient le résultat des influences réciproques des fonctions des zones non sexuelles (bouche ou concentration par exemple) quimènent à la sexualité. 3 -Les métamorphoses de la pubertéDans ce dernier chapitre Freud oppose l'auto-érotisme de l'enfance au choix de l'objet, c'est-à-dire la personne comme objet d'amour dans la sexualité post-pubertaire ; dès lors que l'individu a atteint sa maturité physique et psychique.Il distingue une relation d'objet partielle et totale.

Il parle de « l'enfant tétant sa mère tel le modèle des rapports amoureux » comme si c'était le premier « rapportsexuel ».

Le sein étant la seule vision de l'enfant à ce moment, ce serait donc un objet partiel.

La relation à l'objet total se faisant plus tardivement quand l'enfant estcapable de réaliser la représentation globale de sa mère.

Ainsi l'intégration des pulsions partielles (courant tendre ) se fait progressivement pour aboutir au choixdéfinitif de l'objet(courant sensuel) vers le but sexuel.

La pulsion est pour la première fois au service de la reproduction.Le choix de l'objet est à la fois différencié du premier objet d'amour (les parents) et ressemblant.

Dans les troubles névrotiques cette dissociation (choix incestueuxparfois) ne peut se faire normalement et les deux courants ne se réunissent pas, on peut parler d'inhibition du développement.

Le complexe doit aider à remettre del'ordre.Chez l'adolescent, le choix de l'objet se fait d'abord sous forme de fantasmes ( retour à la masturbation et aux rêves) .

L'apprentissage de l'autonomie ouvrira la porteà la réalisation, évitera l'inversion durable.

(même sexe)Les stimuli nécessaires à l'excitation sexuelle se font par trois voies possibles :* Les zones érogènes connues* L'intérieur du corps qui s'est transformé aussi* Vie psychiqueTout ceci provocant une tension forte et une modification extérieure des parties génitales.

(érection ou humidification)Cette tension est emprunte à la fois de plaisir et de déplaisir.

En effet le plaisir ( comparable au plaisir infantile :préliminaire) augmente et demande encore plus deplaisir, d'où une certaine insatisfaction.

La tension de la libido ne s'éteint qu'au plaisir terminal.

(nouvelle sensation découverte à la puberté) Comme, nous l'avonsdéjà dit plus haut, lorsque les préliminaires apportent trop de plaisir et que la tension est trop faible, on parle de fixation et de perversion à l'âge adulte.La source de l'excitation sexuelle pourrait être d'ordre physiologique seulement (besoin d'évacuer les semences) mais il semble que même si l'on empêche laproduction des cellules séminales la libido existe encore.

Il faut donc chercher soit du côté chimique (substances particulières dérivant du métabolisme sexuel) ou dela libido du Moi : phénomène psychosexuel, libido narcissique qui investira l'objet.Les manifestations de la puberté seront différentes suivant qu'il s'agit d'une fille ou d'un garçon.

Chez celle-ci apparait très tôt le sentiment de pudeur, d'inhibition etde passivité, pourtant l'activité auto-érotique est la même chez les deux car la libido est active, par extension masculine, ce qui accrédite la thèse de la bisexualitédans chaque individu.Autre différence assez considérable : c'est le transfert de la zone érogène du clitoris au vagin ( abandon affectant la sexualité clitoridienne).

Si cela ne se fait pas defaçon correcte, on aura la manifestation d'une anesthésie, d'une hystérie. CONCLUSIONDans cet ouvrage, Freud ouvre une autre voie à la compréhension de la sexualité.

Il met à jour des tabous et bouleverse les préjugés de l'époque sur le développementde celle-ci jusqu'à l'âge adulte.

Il aide à comprendre l'origine des névroses et offre des possibilités à la psychanalyse pour les résoudre.

Il recentre l'étude desindividus sur leurs premières années de vie, source d'équilibre ou de névrose.

Il situe la sexualité au centre de l'existence comme moyen de comprendre le caractèrede chaque homme et comme la source d'une harmonie de vie. .. »

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