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VIES DES PLUS EXCELLENTS PEINTRES, SCULPTEURS ET ARCHITECTES de Cimabue à nos jours (résumé & analyse de l’oeuvre)

Publié le 17/12/2015

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La plus célèbre œuvre d’historiographie artistique italienne, écrite par le peintre et architecte Giorgio Vasari (1511-1574) et publiée à Florence en 1550 ; en 1568, parut une deuxième édition en trois volumes (augmentée et modifiée). Pourvu d’une vaste culture, Vasari sut utiliser pour son œuvre la plus grande partie des écrits sur l’art publiés avant lui, comme les Commentaires de Ghiberti, le Livre d'Antonio Billi et le Traité d’architecture de Filarète. Il utilisa en outre les souvenirs et les notes de vieux artistes et surtout le très important matériel qu’il avait rassemblé au cours de ses voyages en Italie, durant lesquels il avait pu observer d’innombrables œuvres d’art et recueillir partout des détails et des traditions orales. Les connaissances de l’écrivain sont encore augmentées dans la deuxième édition des Vies, qui contient de nombreuses biographies nouvelles, surtout de contemporains. Par ailleurs son sens historique s’élargit en même temps que son langage s’épure. Le livre débute par un aperçu d’ordre technique, concernant les arts majeurs (Architecture, Sculpture et Peinture) réunis par l’auteur sous la dénomination commune d’ « arts du dessin » (c’est-à-dire ceux dont l’élément dominant est le dessin). Un avant-propos traite des origines et des vicissitudes des arts auprès des peuples anciens et du principe de leur décadence à Rome, où ils avaient atteint le comble de la perfection. Au cours du Moyen Age, la décadence s’aggrave. Dès que l’on renonce à imiter les Grecs, les arts recommencent à fleurir : et ceci est l’œuvre des maîtres italiens, dont le premier est Cimabue. Cette Renaissance (à Vasari revient l’honneur d’avoir le premier employé ce mot), cette renaissance se réalise à travers trois époques, dont on peut comparer les phases successives qu’elles

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