Devoir de Philosophie

Vingt ans après de Dumas

Publié le 05/04/2013

Extrait du document

dumas

vingt ans après leurs premières aventures, les quatre mousquetaires se retrouvent le temps d'une mission en Angleterre.

Dumas a souvent utilisé des « nègres «, panni lesquels il faut rappeler le nom de l'historien Maquet, qui a collaboré étroitement en particulier à Vingt Ans après

dumas

« «Monsieur d'Artagnan ! s'écria-t-il, Vade retro, Satanas ! » EXTRAITS-------~ D'Artagnan essaie, en vain, de reconstituer le groupe des quatre mousquetaires D'Artagnan franchit la grille et se trouva en face du château ; il mettait pied à terre quand une sorte de géant apparut sur le per­ ron.

Rendons cette justice à d' Artagnan, qu'à part tout sentiment d'égoïsme le cœur lui battit avec joie à /'aspect de cette haute taille et de cette figure martiale qui lui rap­ pelaient un homme brave et bon.

Il courut à Porthos et se précipita dans ses bras; toute la valetaille, rangée en cercle à distance respectueuse, regardait avec une humble curiosité.

Mousqueton, au premier rang, s'essuya les yeux; le pauvre garçon n'avait pas cessé de pleu­ rer de joie depuis qu'il avait reconnu d' Artagnan et Planchet.

Porthos prit son ami par le bras.

- Ah! quelle joie de VOUS revoir, cher d' Artagnan, s' écria-t-il d'une voix qui avait tourné du baryton à la basse ; vous ne m'avez donc pas ou­ blié, vous? - Vous oublier! ah ! cher du Vallon, oublie­ t-on les plus beaux jours de sa jeunesse et ses amis dévoués, et les périls affrontés en­ semble ! mais c'est-à-dire qu'en vous re­ voyant il n'y a pas un instant de notre ancienne amitié qui ne se présente à ma pensée.

Le fils de Milady veut faire sauter le bateau ramenant en France les mousquetaires D'Artagnan avait deviné juste: Mordaunt n'avait pas de temps à perdre et n'en avait pas perdu.

Il connaissait la rapidité de dé­ cision et d'action de ses ennemis, il résolut donc d'agir en conséquence.

Cette fois les mousquetaires avaient trouvé un adversaire digne d'eux.

( ..

.

) « Bon ! dit Mofdaunt, rien, presque rien: des égratignures, voilà tout; deux au bras,/' autre à la poitrine.

Les blessures que je fais sont meilleures, moi ! Qu'on de­ mande au bourreau de Béthune, à mon oncle de Winter et au roi Charles ! Maintenant pas une seconde à perdre, car .

une seconde de per­ due les sauve peut­ être, et il faut qu'ils meurent tous quatre ensemble, d'un seul coup, dévorés par la foudre des hommes à défaut de celle de Dieu.» D'Artagnan organise la fuite de Mazarin hors de Paris insurgé.

La voiture partit à un ·- trot raisonnable et qui ne dénonçait pas le moins du monde qu'elle renfermât des gens pressés.

Le cardinal s'essuya le front avec son mouchoir et regarda autour de lui.

Il avait à sa gauche Porthos et à sa droite d' Artagnan ; chacun gardait une portière, chacun lui servait de rempart.

En/ace, sur la banquette de devant, étaient deux paires de pistolets, une paire devant Porthos, une paire devant d' Artagnan ; les deux amis avaient en outre chacun son épée au côté.

t'.

1" « Si monseigneur m'ordonnait d'arrêter le diable, je l'empoignerais par les cornes et je le lui amènerais.

,.

, NOTES DE L'EDITEUR L'histoire, qui n'était que décor dans Les Trois Mousquetaires, devient un élément central de Vingt Ans après : « Dans la répétition des Trois Mousquetaires que très généralement constitue Vingt Ans après, la fiction étant irrémédiablement dégradée (tournée tout entière vers son passé), et l'histoire, faute d'un roi régnant, demeurant à venir, c'est l'histoire secrète qui, écrivant pratiquement elle seule le texte historique (la Fronde), déclenche le roman et y tient le rôle décisif.

» J.

Thibaudeau, «Dumas »,Revue Europe, février 1970.

je le préfère incommensurablement aux Trois Mousquetaires.

» J.

Dutourd, «Dumas »,Revue Europe, février 1970.

1 Sipa-Icono 2.

3, 4, 5 gravures de J.-A.

Beaucé.

Calmann-Uvy, Paris, 1898 De même, l'étude des personnages et de leurs sentiments y est plus profonde : «J'ai relu récemment Vingt ans après, dont le titre n'est pas bon, mais qui, je crois, est le plus beau livre de Dumas.

Le seul du moins, à mon avis, où il y ait de la poésie et de la mélancolie.

Avec mon goût d'aujourd'hui, «Ce qu'en revanche on n'apprécierajamais assez dans les romans historiques de Dumas, c'est la justesse de l'atmosphère.

Sa prodigieuse imagination lui permettait de recréer, de réinventer toute une époque.

Dans Vingt Ans après, ce don apparaît éclatant.» Alain Decaux, Vingt Ans après, préface, éditions Rencontre, Lausanne.

DUMAS04. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles