Devoir de Philosophie

Antoine Parmentier

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

parmentier
(1737 - 1813) Surtout connu pour avoir encouragé la culture de la pomme de terre, Parmentier fut aussi un expérimentateur infatigable; de plus, il publia de nombreux travaux concernant l'alimentation, l'hygiène et la prévention. Il s'efforça de traduire dans la vie quotidienne les acquis d'une science en plein essor. La publicité au service de la santé. Antoine-Auguste Parmentier, après avoir travaillé chez un apothicaire, devint pharmacien en 1757, dans les hôpitaux de l'armée de Hanovre. Fait prisonnier durant la guerre de Sept Ans, il approfondit ses connaissances en chimie en Allemagne et profita des leçons de Meyer, pharmacien célèbre de Francfort-sur-le-Main. Il finit par être nommé apothicaire en chef des armées françaises, une charge qui lui laissait beaucoup de loisirs. Ce fut à l'occasion d'un concours sur les végétaux de remplacement dans l'alimentation humaine, que Parmentier proposa de généraliser la culture de la pomme de terre; celle-ci était certes connue, en Europe, depuis le XVe siècle, mais elle faisait encore l'objet d'une grande méfiance en France. Parmentier obtint de tenter une expérience publicitaire: il ensemença 54 arpents et, lorsque les premières fleurs apparurent, il en offrit un bouquet à Louis XVI. Il proposa aussi de nombreuses recettes à base de pommes de terre.
parmentier

« BOURBONS 1737- 1813 Louis XV ct Louis XVI LE ROI, LES ARTS ET LES SCIENCES Parmentier, un savant méconnu Né sous le règne de Louis XV, le Picard Antoine-Augustin Parmentier va connaître une modeste heure de gloire sous Louis XVI et sous Napoléon te•.

Infatigable travailleur, il se dévoue toute sa vie durant à ses recherches agronomiques.

S'il a réussi à imposer la pomme de terre sur la table des Français, il a également mené une lutte acharnée pour la mise en place d'une médecine préventive.

-na rmentier est un obscur , un r sage, tout entier dirigé vers un seul but : le bien-être de l'humanité .

Rien de moins ! A aucun moment de son exis­ tence , le savant ne se prête au 5 petit jeu des coteries .

Et lors- ~ qu 'il reçoit à dîner de presti -6 gieux convives dans son petit ] appartement de l'Hôtel royal a.

des Invalides, ce n' est pas dans le souci de briller en société mais pour démontrer le bien-fondé de ses recher ­ ches sur l'utilisation de la pomme de terre .

Élevé dans la relig ion catho­ lique , dans l'amour de la disci­ pline et le goût de l'aus t érité, ce travailleur acharné œuvre pour tout ce qui peut contri­ buer à l'amélioration de la vie de ses semblables .

On ne lui conna ît pas de femme et à la mort de son beau-frère , il pro ­ pose à sa sœur Marie-Suzanne de remplir auprès de lui les fonct ions de maîtresse de maison et de dévouée assis ­ tante .

Ancien commis dans une apoth icairerie, le petit Picard né à Montdidier en 1737, a connu très jeune les affres du déracinement , seule façon pour lui de progresser .

Engagé à v ingt an s comme apothicaire sous-aide durant la guerre de Sept ans , il s'est démené comme un beau diable sur le front du Hanovre .

Et c'est lorsqu 'il y a été fait prisonnier pour la cinquième fois qu'il a goûté dans les geôles pru s siennes l'étonnan­ te bouillie de pommes de terre .

Cette pomme de terre .

que l'on donnait alors en Fran­ ce comme nourriture aux cochons et que le savant fini­ ra, en 1785 , par imposer .. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles