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ARTICLE de L'Encyclopédie: Denis Diderot "PROSPECTUS" (Fiche de révision - Bac Français)

Publié le 17/01/2022

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Introduction

L'Encyclopédie ouvrage majeur

Denis Diderot, siècle des lumières, écrivain de l'Encyclopédie avec d'Alembert

PB : En quoi l'Encyclopédie est-elle l'ouvrage majeur du XVIIIe siècle ?

Quel est le but de l'encyclopédie

Plan

·         Article Encyclopédique

·         Critiques des idées établies

·         L'idéal des Lumières

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« réfléchit une minute...

» Le passé simple, des adverbes de temps ou des locutions adverbiales donnent au lecteur l'impression d'une urgence.

C'est bien le sens de l'agitation de la jeune femme, l'imminence d'unerévélation.

Dans l'espace clos de cette chambre où le temps semble filer plus vite, nous sommes à un instantcrucial de l'histoire de Mouchette. 1. L'animal Premier temps de métamorphose, la femme est un animal. « ...

il voyait les dures dents blanches, et l'haleine y faisait un léger sifflement...

» Un animal qui mord, qui siffle : le serpent.

Germaine devient venimeuse.

« Ses yeux pleins de ruse » : Un prédateur.

Elle acquiert enfin « la majesté des bêtes », écrit Bernanos.

Celle des « grands fauves ».

L'animalité réunit violence et sensualité, elle est également un caractère démoniaque. 2. La femme enfant Paradoxe ? Bernanos le résoud dans le surnom qu'il donne à son héroïne : Mouchette, la petite mouche.

« En même temps, elle se levait, toute vibrante, ridiculement nue dans son manteau entrouvert, nue et menue, etdans les yeux ce même regard d'où l'orgueil était tombé.

» 3. De la requête à la quête 4. Le texte commence par une question, une mise en question de l'amour, « — M'aimes-tu ? » il s'achève par une déclaration de haine « — Eh quoi suis-je donc la peste ? » Germaine bascule de l'amour à la haine.

Et c'est le silence de l'homme qui la fait basculer.

Elle plonge dans le vertige : la chute. Les premiers mots du texte sont une requête, une demande plaintive : « une voix où la plainte...

» — Les derniers mots également prononcés par Germaine sont au contraire l'expression d'une quête : « son mépris, je voudrais aller au devant ».

Elle demandait que l'amour vienne à elle, elle cherche comment aller au devant de la haine. Transition : Un temps fort du roman.

Germaine choit, c'est qu'il n'y a personne pour la retenir.

Elle s'est abandonné à l'homme qui ne sait pas la tenir, elle se livre alors au Mal. II.

QUEL INTERLOCUTEUR ? L'homme muet Contrastant avec la volubilité extrême de Germaine, le mutisme de son compagnon étrangement absent dans cette page.

Bernanos lui concède trois répliques : « Quelle idée ? », « Voyons...

Germaine...

», « Ce que c'est, quoi ? ».

Trois répliques et qui ne disent rien.

L'homme se contente de reprendre un mot, et ses questions ne signifient pas autre chose que son désintérêt ou son assoupissement.

Cette absence d'intérêt n'a d'égal quecelle que lui manifeste de son côté le romancier : nous ne saurons rien de cet homme, ni de ses réactions faceà Germaine.

La seule information, c'est précisément ce vide, ce néant par quoi Germaine bascule, ce gouffre desilence et d'indifférence. 1. Le romancier 2. A première vue la page proposée est composite.

Les éléments d'un pseudo-dialogue (nous avons noté la fragileconsistance de l'interlocuteur de Germaine) alternent avec des fragments de récit où le romancier pèse de toutson arbitrage.

C'est lui qui fait subir à Mouchette ses métamorphoses, lui qui interprète ses attitudes à traversle prisme animalier, lui enfin qui choisit d'escamoter l'autre homme.

En réalité, on peut lire à travers le fauxdialogue un véritable échange entre le créateur et sa créature. CONCLUSION REDIGEE Le silence de l'Homme joue dans la scène un rôle moteur : il suscite les métamorphoses de Germaine et rapproche leromancier de sa créature.

De fait, il est clair que Bernanos entretint avec ses personnages féminins des relationsfondées sur la fascination.

Elles se ressemblent d'ailleurs toutes, ces adolescentes orgueilleuses qui de Mouchette àChantal (dans la Joie) peuplent l'oeuvre romanesque de Georges Bernanos.

Ainsi de Mouchette nous pouvons dire non seulement que son « Histoire » ouvre le roman mais surtout qu'elle inaugure un type de personnage qui deviendra familier à l'auteur de Sous le soleil de Satan, celui de la femme-enfant, sauvage et traquée, la petite mouche prise au piège de la toile d'araignée sociale, bien sûre, mais aussi du tissu romanesque.. »

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