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benjamin constant

Publié le 23/11/2013

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Le Libéralisme au XIXe siècle - Benjamin Constant Benjamin Constant de Rebecque (1767-1830) Longtemps sous-estimé comme penseur politique, alors qu'on s'accorde aujourd'hui à considérer qu'il représente un moment clé dans l'élaboration du premier libéralisme politique. On assiste à une redécouverte progressive de son oeuvre aujourd'hui, enfin appréciée à sa juste valeur. Les circonstances de sa biographie ont suscité cette dépréciation et nuit à sa réputation : son opportunisme, son inconstance, ses multiples revirements de bord. Il débute sa carrière en 1796 au service du Directoire et participe jusqu'en 1802 au combat des républicaines modérés contre les néojacobins et les royalistes. Il affirme alors sa position au sujet de la révolution qui restera constante : la révolution a donné lieu aux pires débordements et a débouché sur un nouveau despotisme, mais ses motifs initiaux étaient dignes d'éloges (changer la monarchie héréditaire injuste) et ses résultats méritent d'être défendus (établit un pouvoir stable, les droits de l'homme + a substitué une société reposant sur l'égalité à une société reposant sur l'hérédité) Il approuve le courant révisionniste qui aboutit au coup d'Etat du 18 Brumaire en 1799, mais il se méfie par la suite de Bonaparte (nocivité du pouvoir quand il n'a aucune limite à son action) Après avoir flatté Bonaparte encore consul pour accéder au Tribunat, Constant se brouille avec lui et se retrouve exclut du Tribunat en 1802 puis en exil En 1806 il rédige 2 manuscrits qui vont rester dans ses tiroirs mais constituent la substance de sa pensée po...

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« Si ses opinions politiques ont été changeantes durant sa vie, ce n’est pas le cas de sa théorie. 2 fronts de son argumentation - Contre la pensée contrerévolutionnaire (la « réaction politique », la volonté de retourner à l’Ancien Régime) - Contre la démocratie radicale qui vise à réintroduire la « liberté des Anciens » dans le monde moderne Il faut noter que le terme démocratie désigne jusqu’à la révolution la démocratie directe (Antiquité, Athènes), c'est-à-dire un régime où la totalité du peuple (sa partie masculine tout du moins) exerce directement le pouvoir.

C’est à ce titre que tous les libéraux ne parlent jamais de démocratie mais de gouvernement représentatif, qui peut s’appliquer à une république ou à une monarchie (constitutionnelle).

En effet, l’élément d’innovation introduit par la Révolution a été de montrer que la République peut s’établir dans de grands pays et pas seulement dans des villes isolées comme la Genève de Rousseau à condition d’être sous la forme d’un gouvernement représentatif et non d’une démocratie. Selon Constant, la source théorique des soubresauts de la Révolution française (épisode de la Terreur) provient de l’influence de 2 thèses erronées de Rousseau : - Dans une république, le peuple doit être souverain . Constant réplique qu’il faut comprendre ce principe comme une stipulation négative : il n’y a pas d’autre souveraineté convenable.

En effet, l’humanité a traversé 4 grandes révolutions successives au cours de son histoire : contre la théocratie, l’esclavage, la féodalité et les privilèges de la noblesse qui ont élargi le champ de de la distribution du pouvoir à chaque fois.

A leur suite, on peut affirmer que la souveraineté n’appartient ni à dieu, ni aux maitres ni aux nobles ni aux monarques.

Ainsi, le principe de la souveraineté du peuple est une garantie mais pas un principe positif, il signifie juste qu’il faut rejeter les autres souverainetés, pas que le peuple exerce le pouvoir directement - Double erreur portée et signification du Contrat Social comme principe de souveraineté . Pour Rousseau, la société civile repose sur le contrat social par lequel les individus aliènent les droits dont ils jouissent à l’état de nature en échange de leur participation au corps politique souverain · La première erreur est de considérer que la liberté politique et l’égalité des droits reconnue à tous les individus impliquaient leur participation au pouvoir.

C’est la confusion de la « liberté des Anciens » avec la « liberté des Modernes » développée dans une conférence de 1819 ( De la liberté des Anciens comparée avec celle des. »

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