Devoir de Philosophie

La MÉTÉOROLOGIE (Sciences et Techniques)

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

On peut dire que la météorologie est née avec l'homme. Selon Thalès, la cause devait en être le cycle saisonnier des vents étésiens (vents qui soufflent du nord en Méditerranée orientale), qui à la fin de l'été devaient empêcher l'écoulement normal des eaux du Nil, causant la crue. De cette façon, il peut exposer une théorie qui explique la localisation verticale des nuages, en argumentant que les nuages ne peuvent pas se former beaucoup plus haut que la cime des montagnes, où ils seraient trop proches de la sphère du feu, ni trop près du sol, où la chaleur réfléchie empêcherait leur formation. Les Météorologiques contiennent toutefois de nombreuses affirmations erronées, qui ne peuvent être uniquement attribuées au manque d'instruments de mesure précis. En dépit de toutes ces réserves, les Météorologiques sont le premier ouvrage traitant de façon systématique de météorologie, et elles sont restées la principale source de référence jusqu'au XVIIIe siècle. Il soutenait que les tempêtes n'étaient pas rotatoires, mais qu'elles étaient le résultat des fluctuations des courants généraux. En effet, il considérait que, dans le cadre du modèle de la circulation générale de Thomson-Ferrel, il existait sur la Terre deux courants atmosphériques principaux, pratiquement deux fleuves d'air : l'un d'air chaud et humide, situé aux latitudes tropicales, et l'autre d'air froid et sec, vers les Pôles. Le premier pas consista à reconnaître que la circulation est dans un état turbulent. En l'espace de quelques années, les modèles numériques furent utilisés quotidiennement pour effectuer les prévisions du temps au Service météorologique américain.

« dimension non locale des phénomènes météorologiques. LA MÉTÉOROLOGIE D'ARISTOTE Le premier traité de météorologie qui nous est parvenu est celui d'Aristote (384-322 av.

J.-C.).

SesMétéorologiques constituent un traité cosmologique qui ordonne les phénomènes météorologiques sans distinction claire par rapport aux phénomènes astronomiques.

Selon Aristote, les éléments naturels - terre, eau,air et feu - se répartissent sur quatre sphères concentriques.

Les Météorologiques contiennent quelques intuitions remarquables, comme l'idée d'une stratification des éléments (l'eau, plus lourde, au-dessous de l'air) etcelle selon laquelle la chaleur solaire est responsable de l'évaporation de l'eau.

Aristote accepte l'idée que latempérature diminue avec l'altitude et que les nuages sont composés pour l'essentiel d'eau condensée.

De cettefaçon, il peut exposer une théorie qui explique la localisation verticale des nuages, en argumentant que lesnuages ne peuvent pas se former beaucoup plus haut que la cime des montagnes, où ils seraient trop prochesde la sphère du feu, ni trop près du sol, où la chaleur réfléchie empêcherait leur formation. Les Météorologiques contiennent toutefois de nombreuses affirmations erronées, qui ne peuvent être uniquement attribuées au manque d'instruments de mesure précis.

L'affirmation selon laquelle la foudre suit letonnerre, par exemple, ne demande qu'un peu de patience pour être démentie.

Il semblerait donc qu'Aristote nese soit pas beaucoup soucié de la réalité, mais qu'il ait seulement cherché à justifier ses propres préjugés,observant seulement les phénomènes naturels qui l'intéressaient.

Une attitude qui relève aujourd'hui deshabitudes d'un mauvais chercheur.

En dépit de toutes ces réserves, les Météorologiques sont le premier ouvrage traitant de façon systématique de météorologie, et elles sont restées la principale source de référencejusqu'au XVIII e siècle. Tandis qu'Aristote s'occupait surtout des théories, l'un de ses élèves se consacra aux applications pratiques.Théophraste (372-287 av.

J.-C.) écrivit le premier précis de prévision du temps et fut donc le premiermétéorologiste de l'histoire.

Dans ses petits livres, Sur les signes du temps et Sur les vents , il recueillit des dizaines d'indices pratiques qui selon lui pouvaient être utilisés pour prévoir la pluie et les vents.

Nombre deproverbes populaires encore en usage aujourd'hui puisent leur source dans ce livre. LE DÉVELOPPEMENT DES INSTRUMENTS MODERNES Le primat intellectuel d'Aristote demeura jusqu'aux travaux de Jérôme Cardan (1501-1576), et surtout jusqu'àDescartes (1596-1650).

Dans un appendice de son Discours de la méthode , Descartes traite des phénomènes météorologiques, en introduisant l'hypothèse atomistique dans les éléments fondamentaux de l'atmosphère etdes océans.

Pour Descartes, les nuages étaient justement composés de gouttelettes d'eau et de cristaux deglace, mais la foudre était due à des exhalaisons combustibles émises par les nuages mais dont il ne spécifiepas la nature.

La pluie tombait quand les gouttes devenaient trop grosses pour rester suspendues en l'air.

Grâceà la contribution de Descartes et malgré quelques erreurs et quelques ingénuités, la météorologie s'apprêtait àdevenir une science exacte. Le développement de la météorologie fut accéléré par l'invention d'instruments propres à mesurer de façonquantitative le degré de chaleur d'un corps ou d'un fluide : les thermomètres.

On ne sait pas exactement qui estparvenu le premier à réaliser un thermomètre.

La seule chose certaine est qu'au début du XVII e siècle, aussi bien au sud des Alpes que dans le nord de l'Europe, deux groupes presque indépendants de chercheurs étaientparvenus à la construction d'instruments destinés à mesurer la chaleur.

En Italie, Galilée (1564-1642) et lemédecin padouan Santorio Santorio (1561-1636) avaient utilisé et construit des instruments fondés sur leprincipe de dilatation des liquides réchauffés.

Dans le même temps, un mystique gallois de la Rose-Croix,. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles