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Les indiens ONA en anthropologie

Publié le 17/01/2022

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Les Ona, Indiens de la Terre de Feu, disparaissent au XXe siècle sans que leur civilisation ait livré ses secrets. Il ne restait, ces dernières années, que quelques Ona purs dont le plus jeune a maintenant dépassé 60 ans. C'est dire que ce groupe ethnique aura bientôt totalement disparu avec les Yaghan et les Alakalouf, habitants des iles de l'extrême sud du continent américain, ils formaient sans doute, au xviiie siècle, une population de plusieurs dizaines de milliers de personnes. Pour certains anthropologues, leur culture représente très probablement la plus antique tradition humaine et certainement celle qui s'est étendue sur la plus longue période.

« Ona 157 Bridges a été 'le premier observateur scientifique dès 1866, et son fils Lucas après lui.

4 Pour la plupart, les rescapés abandonnent alors leurs traditions, cherchent du travail dans les fermes argentines et se fondent dans la population.

En 1964, l'anthropologue Anne Chapman, Américaine naturalisée Française, élève de Claude Lévi-Strauss, retrouve dans les réserves du Sud argentin l'une des dernières Ona, Lola Kiepraj.

Elle apprend le selknam pour converser avec elle et conquiert son amitié.

A 90 ans, la vieille femme continuait à vivre et à chasser comme les hommes, selon les coutumes ancestrales.

5 Anne Chapman a vécu trois mois dans la hutte de Lola Kiepraj en 1966.

Elle a enregistré un grand nombre de pêèmes et de chants funèbres ona, qui font l'objet de deux disques édités par une maison spécialisée de New York.

Il s'agit probablement du dernier témoignage impor­ tant qu'il était possible de recueillir, Lola Kiepraj étant morte quelques mois plus tard.

6 Au cours d'une mission dont la chargent le Centre de recherches ethnologiques et le !VIusée de l'Homme de Paris, Anne Chapman revient en Terre de Feu en 1967 et passe quatre mois avec une autre Ona de 60 ans qui fut l'amie de Lola Kiepraj.

Elle intéresse alors les auto­ rités argentines à un fonds d'alde pour les ultimes repré­ sentants de cette race qui disparait sous nos yeux.

Elle reçoit l'appui d'anthropologistes argentins et en particu­ lier de G.

Bridges, petit-fils de Thomas, auteur d'un dic­ tionnaire yaghan de 35 000 mots, le plus important docu­ ment linguistique sur ces civilisations .

.,..

Voir aussi : Ethnocide, Jaulln (R.).. »

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