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PHYSIQUE CLASSIQUE (Sciences et Techniques)

Publié le 17/01/2022

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physique
Bref, il était convaincu de la possibilité de parvenir à des conclusions sur la nature du monde qui l'entourait par le raisonnement et les observations. On ne distinguait pas la physique de la chimie et de la biologie. À ce point de vue, il existe une hiérarchie des mouvements : le mouvement rectiligne est un mouvement moins parfait que le mouvement circulaire, car il doit avoir un début et une fin. «Physique», pour Aristote, signifie «la nature dans son ensemble», et ce qu'il nous présente est une philosophie de la nature dans laquelle il n'y a pas de sens à essayer de distinguer les disciplines scientifiques auxquelles nous sommes habitués aujourd'hui. Ses études d'hydraulique sont tournées principalement vers les applications techniques, mais contiennent le germe des concepts capables de représenter le mouvement des fluides. Les idées de Léonard concernant la dynamique des corps se réfère à la théorie de l'impetus. Mais Newton était plus particulièrement intéressé par les phénomènes mécaniques, et c'est sa conception mécanico-atomiste du monde qui l'amena à s'éloigner de plus en plus des conceptions cartésiennes. Si le monde cartésien est un plenum de matière, le monde newtonien est essentiellement constitué d'atomes en mouvement dans un espace absolu, qui est essentiellement vide. Lagrange, grand mathématicien, fonda la mécanique analytique, que nous pouvons considérer comme la formulation la plus rigoureuse et la plus complète de la mécanique classique. En particulier, il parvint à démontrer le théorème des forces vives, en montrant que, dans les phénomènes mécaniques où est absente toute forme de frottement, il existe une grandeur qui se conserve et a une valeur constante durant tout le mouvement du système.
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« Pour toutes ces raisons, l'esprit du savant grec est à la fois un esprit laïc (qui n'admet pas de dogmes et de préjugés acceptablessans discussions) et un esprit critique (qui soumet à la discussion rationnelle et au contrôle phénoménologique) ses idées et cellesdes autres.

Certes, en l'absence d'hypothèses quantitatives plus précises et, surtout, de capacités techniques appropriées, lesprincipales sources d'information sur la nature du monde physique, c'est-à-dire les expériences, faisaient cruellement défaut.

Maisil ne faut pas oublier que le but ultime des « amis de la sagesse » était de séparer les vagues opinions, les croyances ingénues del'homme commun, c'est-à-dire ce qu'ils appelaient la doxa , des connaissances certaines que l'observation, la réflexion rationnelle et la déduction logique nous permettent d'atteindre, c'est-à-dire ce qu'ils appelaient l' epistêmê .

C'est ainsi que naquît la science occidentale. LA RECHERCHE DE PRINCIPES UNIFIANTS L'école ionienne On peut situer les débuts de ce que nous considérons comme la « science » grecque à l'époque où furent réalisées les recherchesdes naturalistes ioniens, qui produisirent leurs théories entre 650 et 500 av.

J.-C.

Les plus connus sont ceux de l'école de Milet,c'est-à-dire Thalès (624 - 546 environ.

av.

J -C.), Anaximandre (610 - 546 av.

J.-C.) et Anaximène (586 - 528 av.

J.-C.).

Lenom de « naturalistes » dérive précisément du fait que leur attitude tendait à s'opposer à celle des prêtres et des théologienspuisqu'ils considéraient que le moment était venu de « faire violence à la nature pour qu'elle nous révèle ses secrets ».

Lacaractéristique principale de leur recherche est la tentative de trouver le principe unique, la substance ou l'essence dont touteschoses tirent leur origine.

Autrement dit, ils s'efforçaient de trouver l'unité (ou le Principe, Archè ) à l'origine de la multiplicité de toutes les choses.

Pour Thalès, ce principe était l'eau, pour Anaximandre, c'était une substance première indéfinie (l' apeiron ), pour Anaximène, c'était l'air.

Ces idées se fondaient de façon suggestive avec les théories cosmologiques et cosmogoniquescomplexes qu'ils proposaient et qui constituèrent, jusqu'à Ptolémée, la cosmologie classique. La théorie des quatre éléments Ces premières théories générales furent soumises à de critiques sévères de la part des philosophes de la génération suivante, maisla graine avait été semée.

Il était légitime de chercher à expliquer les phénomènes observables.

Au V e siècle, Empédocle (490 - 430 env.

av.

J.-C.), né à Agrigente, propose la célèbre théorie des quatre éléments qui aura, comme nous le verrons, un trèsriche avenir.

Pour Empédocle, en effet, toutes les choses sont formées de quatre éléments premiers, l'air, l'eau, la terre et le feu,qui se combinent en diverses proportions.

Il est intéressant de remarquer que les quatre éléments interagissent les uns avec lesautres sous la forme d'attractions et de répulsions, conçues comme des manifestations respectivement d'amour et de haine, et queces attractions et ces répulsions permettent d'expliquer les changements des choses. PYTHAGORE ET PLATON Les nombres comme principes premiers. »

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