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Verlaine, Je ne sais pourquoi...

Publié le 13/11/2014

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Verlaine (1844-1896). Il fait partie des poètes symbolistes et aussi des parnassiens. Poète et critique littéraire. Poème Saturniens = connu, publiée en 66, Les fêtes Galantes en 69, Romance sans parole, Sagesse, en 81. L'?uvre poétique de Verlaine se caractérise par sa musicalité, il a écrit un poème qui s'intitule Art poétique, où on trouve dans ces vers « de la musique avant toute chose/ et pour cela préfère l'Impaire ». Il explore toutes les formes de vers, ayant des préférence pour les vers impaire, qui sont selon lui, plus souples, et qui produisent un léger effet de déséquilibre traditionnellement adressé a la tonalité élégiaque qui correspond bien au tempérament de Verlaine : mélancolique, triste, inquiet. Verlaine a tjrs connu des problèmes d'alcool. Apres s'est marié, il connaît un apaisement et en 71, il fait la rencontre d'Arthur Rimbaud, de cette rencontre lié une amitié, qui se transforme en relation amoureuse avec des condamnations morales à l'époque. D'errance en errance, le 10 juillet 73 il blesse Rimbaud d'un coup de revolver, et est condamné à deux ans de prisons. Il s'apaise en prison et écrit un recueil, Sagesse : il exprime la volontés de se débarrasser de l'alcool, de se reconstruire une vie meilleure. Quand il sort de prison, il est pauvre et assez méconnu, il est pris en tête de liste par Mallarmé, le sacre prince des poètes, mais malgré cela, il sombre dans la déchéance la plus totale, et meurt de la façon la plus misérable. Dans la poésie de Verlaine, on parle d'esthétique de l'imprécision, de l'indécision, Verlaine choisi une tjrs une forme de flou, d'imprécis. Il se range sous le signe de l'automne, comme Apollinaire, sous le signe de Saturne aussi. C'est un poète des sensations, qui transpose des sentiments en sensation. Dans le poème que nous allons étudié, Je ne sais pourquoi?, Verlaine, alors qu'il est en prison, évoque un paysage marin pendant qu'il avait contempler en Belgique avec Rimbaud, et il observe une mouette qu'il choisi pour figurer symboliquement son état d'âme, sa détresse, son envie de liberté évidemment. Thème de l'oiseau pour représenter un poète est fréquent au XIXeme siècle : L'Albatros, de Baudelaire, Le Cygne de Mallarmé, chez Victor Hugo : L'Aigle. On verra ici pourquoi Verlaine a choisi la mouette. On verra aussi comment le lyrisme et la modernité s'articulent dans ce poème. Intro : Poème de 5 strophes qui mélange des vers de 5, 9, 13 syllabes Verlaine utilise uniquement des vers impairs de 5, 9 et 13 syllabes en jouant sur des diérèses audacieuses qui ralentissent la lecture et font ressortir le mot « mouette ». I)Le désir d'évasion Ecrit en prison, ...
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« Vers 6 : verbe « couver » qui renvoie au domaine de l’oiseau avec une reprise du thème maritime avec « au ras des fléaux ».

Dans la première strophe : « je » (lyrique) qui représente le poème lui-même.

A la deuxième strophe, ce « je » disparaît et est littéralement remplacé par l’image d’une mouette sans article, donc valeur général, symbolique.

A partir de là, on va avoir un autre pronom, non pas « je » mais « elle » (v.

8) qui représente à la fois la mouette et la pensée.

Les vers 7 et 11 sont des appositions des attributs qui sont post-posé pour définir le mot « pensée ».

Le sujet est post posé, l’oiseau sert donc a remplacé le poète, à la représenter symboliquement avec des caractéristiques idéalisées « oiseau blanc », qui vole « dans un ciel sans limite », « a travers cette luminosité ».

B) la mobilité de l’oiseau et la liberté poétique Le mouvement de la mouette et de l’esprit sont essentiel dans le poème, le champ lexicale du mouvement est très frappant avec les verbes, les expressions « a travers », « a tous les vents », « au grès du vent », allitération « aile, elle, folle, vole, mer ».

On trouve l’expression « suivre la vague ».

Elle suit la vague d’abord, ensuite guidée par l’instinct, portée par un tiède demi sommeil (v.

17), on a l’impression que la mouette se laisse aller.

Verlaine choisi une forme de vers impair, hétérométrique, pinta syllabes, pour imiter cette impression de bascule de la mouette dans la mer, évoque le balancement sur les flots et le coté incertain de la mouette.

Forme moderne, atypique, strophe, avec alternance deux strophe de 5 vers, alternance entre sizain et quintiles.

Cette alternance produit un effet de déséquilibre, de mouvement, même un certain effet calligraphique (système d’oiseau).

Alternance des vers courts et des vers longs de toute façon insiste sur ces images de balancement.

Vers semblent élastiques, semblent s’adapter au flux et au reflux a l’envol de la mer.

La syntaxe de Verlaine est elle-même très fluide, il accumule les virgules, les « et », les images s’ajoutent aux autres, lié par des enjambements, créant une espèce de flou, caractéristique de Verlaine. C) le désir de liberté La strophe centrale est conçu comme un îlot positif au centre du poème, ressemble dans sa structure aux vers 1, 3, 5 mais elle est isolée puisque c’est la strophe centrale.

Deux strophes avant deux strophes après, produit une impression d’équilibre, qui focalise notre intention.

Seule strophe ouverte du poème dans le sens où elle n’est pas construite avec le vers 1 qui correspond au dernier vers du paragraphe correspondant.

Elle est aussi entièrement positive pour le lexique, tous les mots sont positifs, exprime un idéale de douceur, de lumière, avec des assonance clair en « y » et « et » allitération entre « l » et « r » (liquide).

Evocation du tableau évoqué, avec des éléments marins et célestes qui s’unissent pour un spectacle extrêmement harmonieux.

Chaleur réconfortante avec « soleil, été tiède ».

Question de demi sommeil = euphorie, douceur, de calme pour le poète.

L’expression « ivre de soleil et de liberté » renvois au bateau ivre de Rimbaud, ici c’est la mouette, symbole de l’ivresse poétique.

Grâce a la poésie on a l’impression que Verlaine retrouve un équilibre, qu’il s’apaise et les pinta-mètres (vers très courts) s’enchaînent donnant une impression de fluidité, de légèreté.

Mais cette stabilité positive, caché au coeur du poème, est une stabilité utopique, un rêve par le poète.

II) Une mélancolie sans issue Ce poème parvient paradoxalement à enfermer l’image de la liberté qui est dans la strophe centrale, dans une structure circulaire d’enfermement évocatrice de la prison.

A) la circularité du poème et l’enfermement du poète. »

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