Devoir de Philosophie

Histoire de CUBA (Travaux Personnels Encadrés – HISTOIRE & CIVILISATION) D'un riche passé préhispanique à une actualité politique troublée

Publié le 30/04/2016

Extrait du document

histoire

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

fortement affecté et la pauvreté augmente rapidement. Les mouvements sociaux continuent d'être sévèrement réprimés.

 

Le séisme de mars 1987, qui cause plus de 1 500 morts, aggrave encore la situation.

 

Les présidences du social-démocrate Rodrigo Borja Cevallos, élu en août 1988, et du conservateur Sixto Duràn Ballén, élu en juillet 1992, sont marquées par la poursuite d'une politique de rigueur économique

 

et par la montée des revendications indiennes.

Une actualité mouvementée

De janvier à septembre 1995, des affrontements opposent de nouveau les armées équatorienne et péruvienne dans la forêt amazonienne. En octobre 1998 seront signés les accords de Brasilia qui tentent de régler le litige en octroyant à l'Équateur

 

un accès au fleuve Amazone et en créant des zones franches dans la région contestée.

 

En juillet 1996, le candidat populiste « roldosiste », Abdalà Bucaram, de lointaine origine libanaise, accède

 

à la présidence. En février 1997, le Congrès le destitue pour incapacité mentale. Bucaram s'exile au Panamâ.

 

En juillet 1998, le chrétien-démocrate Jamil Mahuad est élu président. Confronté à la montée de la contestation sociale, il proclame l'état d'urgence en janvier 2000.

histoire

« • Les " patriotes » l'emportent finalement en mai 1822,1ors de la bataille de Pichincha.

Cette même année, Cuenca et Quito rejoignent la Grande Colombie.

lA NAISSANCE DE L'ÉQUATEUR • Très vite, cependant, des dissensions apparaissent entre les anciens alliés.

Les provinces de Guayaquil, de Cuenca et de Quito se plaignent de devoir fournir des hommes , des ravitaillements et de l'argent en grandes quantités pour l'entretien des armées bolivariennes.

À la faveur des guerres de la Grande Colombie contre le Pérou, les provinces équatoriennes entreprennent de se "libérer des libérateurs».

En mai 1830, suivant l'exemple du Venezuela, Quito se déclare ainsi libre et souveraine, bientôt imitée par Guayaquil et Cuenca .

• En septembre de la même année, les trois provinces, rassemblées sous le nom de Republica del Ecuador, publient la première Constitution du pays.

Le général vénézuelien Junn José Rores, ancien lieutenant de Bolivar, est nommé président Cependant l'unité nationale est encore fragile.

Les trois principales villes : Quito, Guayaquil et Cuenca se livrent une lutte pour la suprématie.

Sur l 'échiquier politique , et surtout dans la rue, les conservateurs de la sierra affrontent les libéraux de la côte.

Les premiers prônent un gouvernement monarchique défenseur des privilèges et de la grande propriété ; les seco nds, également possédants mais plus progressistes.

défendent le régime républicain .

UN ÉQUILIBRE POLITIQUE PRÉCAIRE CONSERVATEURS CONTRE LIBhAUX ·À l'Issue de son mandat, en 1834, le général Flores cède la place au chef libéral qu'il a aidé à accéder au pouvoir, Vicente Rocafuerte .

Ce dernier engage des réformes , notamment dans les domaines de la santé et de l'éducation .

Flores le renverse en 1839, inaugurant une longue période de pronunciamientos qui sont la marque d'une d'instabilité politique chronique .

• Flores impose une nouvelle Constitution qui consacre un régime de dictature .

Très vite, des troubles éclatent en divers points du pays.

En 1845, un groupe de militaires dépose Flores qui quitte le pays, mais ne renonce pas à reconquérir le pouvoir .

• Le pouvoir revient aux libér aux.

Parmi ceux-ci se distingue le général José Urbina qui, de 1851 à 1856, abolit l'esclavage, suppr ime le tribut des Indiens , proclame la liberté de pensée d'expression et améliore la gestion des finances publiques.

• Toujours opposés aux libéraux, les conservateurs reconquièrent la présidence en 1861 avec Gabriel Garcia Moreno.

Ce catholique autoritaire met en œuvre une politique de modernisation.

En 1869 , Moreno revient au pouvoir à la faveur d'un coup d'État.

Il est assassiné par un groupe de libéraux en 1875 .

• En 1876, un putsch place à la tête du pays le général Ignacio de Veintimilla qui se mue bientôt en despote .

Les libéraux, menés par le général Eloy Alfaro , et les conservateurs s'allient pour la circonstance et renversent le dictateur.

• Des présidents conservateurs, à la fois moins autoritaires et moins réformistes que Moreno, se succèdent jusqu 'en 1895 .

LA PRÉSIDENCE D'ELOY AlFARO • En 1895 , le général Alfaro est élu président.

Libéral radical et anticlérical.

il impose la séparation de l'Église et de l'État et met en place une politique de laïcisation forcée .

Son " règne » est interrompu par les élections des libéraux Leonidas Plaza Gutierrez puis Lizardo Garcia, qu'il dépose en 1906.

• Au cours de sa présidence, Alfaro rend l'enseignement primaire gratuit et obligatoire, mène des actions en faveur de la santé publique , dote Quito de l'éclairage électrique et achève la construction du chemin de fer reliant Quito à Guayaquil.

Il est assassiné en 1912, alors que les libéraux se déchirent.

• Durant cette période, l'Équateur doit céder quelque 300 ooo km' de territoire amazonien au Brésil et à la Colombie , séquelles des querelles de frontières héritées de l'empire colonial espagnol.

L'ENTRÉE DANS LA MODERNITÉ • De 1912 à 1916 , l 'Équateur est en proie à des troubles quasi permanents .

Un ancien officier d'Aifaro se rend maitre de la province d'Esmeraldas , d ' où il tient tête au pouvoir central.

Le président Alfredo Baquerizo, élu en 1916, mate finalement la rébellion .

• Avec le xx• siècle, l e pays s'engage lentement dans l'ère industrielle .

À partir du début des années 1920 , les cours du cocoo, dont l e pays est devenu le premier exportateur mondial , enregistrent une forte chute.

En 1922 , l 'aggravation de la situa tion économique fait naître des tensions .

La Confédération ouvrière du Guayas déclenche une grève générale à Guayaquil.

En novembre, la répression d'une manifestation fait plus d'un millier de morts .

Cet événement fait surgir les travailleurs sur la scène politique équatorienne.

• Le président libéral Gonzalo Cordoba­ Rivera est renversé en juillet 1925 par un groupe de jeunes officiers dirigés par Francisco Gomez de la Torre, qui prônent l'égalité et affirment vouloir défendre les travailleurs .

Leur gouvernement dure moins d 'un an.

• Élu en mars 1926 , Isidro Ayora-Cueva entretient pendant les cinq années de sa présidence l'esprit de la " révolution de juillet» 1925.

Il améliore notamment la légis lation du travail , réglementant la durée du travail, les conditions du travail des femmes et des enfants, le repos hebdomadaire et les contrats individuels.

• Les élections suivantes mettent en lumière la faillite des modèles antagonistes, libéral d'une part, conservateur de l'autre.

L'ÈRE VELASCO IBARRA • !:élection présidentielle de septembre 1934 porte au pouvoir José Morin Velnsco lbn"D-Ce chef charismatique bénéficie rapidement d'un grand soutie n populaire, tandis que la classe politique traditionnelle et l'armée se liguent contre lui.

Velasco Ibarra est renversé dès août 1935 .

Ille sera au total cinq fois, puisqu 'il dirigera encore le pays de 1944 à 1947 , de 1952 à 1956, de 1960 à 1961 et de 1968 à 1972.

Au fil de ses passages au pouvoir , son régime sombrera progressivement dans l'autoritarisme et la corruption.

• Entre-temps, en janvier 1941 , sous la présidence de Carlos Arroyo del Rio, l'Équateur entre en guerre contre le Pérou qui lui dispute ses territoires amazoniens.

Aux termes du protocole conclu à la conférence de Rio de Jnneiro un an plus tard, qui fixe la fronti ère entre les deux pays, l 'Équateur doit céder plus de 174 000 km' au Pérou.

Ce traité sera dénoncé par Quito dès 1961.

• l'ère V ela sco Ib arra est entrecoup ée de présidences pour la plupart conservatrices .

souvent interrompues prématurément par des coups d'État militaires ou civils conduisant à des dictatures tout aussi éphémères.

Durant cette période , la situation économique du pays se dégrade et le mécontentement populaire augmente .

• En juin 1970 , deux ans après sa dernière électio n, Valezco Ibarra , menacé une fois de plus d'être renversé, suspend la Constitution et instaure un régime dictatorial.

t:année suivante, il s'oppose aux intérêts des États-Unis en défendant le principe des 200 milles marins pour la limite des eaux territoriales .

L'ÉQUATEUR CONTEMPORAIN par une junte " nassérienne » dirigée par le généra l Guillermo Rodriguez Ln rn.

• En plein boom pétrolier , le nouveau régime nationaliste entend reconquérir les richesses pétrolières de l'Équateur, dont un tiers du territoire est exploité depuis 1964 par des compagnies étrangères .

Quito adhère à l 'Opep en 1973 , les contrats sont révisés, les concessions réduites et leur durée diminuée, tandis qu'une compagnie pétrolière nationale voit le jour .

• Parallèlement la junte engage une réforme agraire qu'elle souhaite " réelle et effective >>, mais que les grands propriétaires parviendront à faire échouer , comme les précédentes : moins de 1 % des terres sera redistribué.

• En janvier 1976 , un triumvirat militaire prend le pouvoir .

Celui-ci poursuit la politique du régime précédent, nationalisant notamment les installations pétrolières de la Gulf Oil en 1977.

La même année, la répression militaire d'un mouvement de grèves à la sucrerie Aztra provoque des centaines de morts.

LA PRÉSIDENCE DE JAIME ROLDOS • Sous la pression des États -Unis, le régime militaire , auquel la situation économique et sociale échappe, est contraint d'organiser, en janvier 1978, un référendum constitutionnel.

Celui-ci aboutit à l'adoption d 'une Loi fondamentale plus démocratique, qui reconnaît notamment les droits sociaux des citoyens .

• En avril1979, Jnime Rold6s est élu président à la tête d'une coalition de sociaux-démocrates et de démocrates­ chrétiens .

Réformiste sur le plan intérieur , il se démarque des États-Unis sur le plan international en renforçant le pacte andin , accord d'intégration régiona l conclu e n 1969 , e n défendant l'établis sement d'un nouvel ordre économique mondial.

en soutenant les sandinistes récemment arrivés au pouvoir au Nicaragua et en entretenant de bonnes relations avec Cuba.

• En janvier -février 1981 , des combats opposent de nouveau les forces équatoriennes et péruviennes sur la frontière amazonienne .

• En mai 1981, Rold6s trouve la mort dans un accident d'avion .

LE REVIREMENT NÉO-LIBÉRAL • Dès son arrivée au pouvoir, le vice-président démocrate-chrétien , Osvaldo Hurtado , abandonne la politique extérieure de son prédécesseur.

Sous sa présidence , quatre grandes grèves nationales secouent le pays, les manifestants réclamant une meilleure redistribution de la manne pétrolière.

Ces mouvem ents se soldent par plusieurs morts et des centaines d'arrestations.

• Élu président en mars 1984 , le social­ chrétien Le6n Febres-Cordero met en place un programme économique néo-libéral dont les résultats sont compromis par la chute des cours du pétrole en 1985.

Le niveau de vie moyen de la population en est fortement affecté et la pauvreté augmente rapidement.

Les mouvements sociaux continu ent d'être sévèrement réprimés.

• Le séisme de mars 1987, qui cause plus de 1 500 morts , aggrave encore la situation.

• Les présidences du socia l-démocrate Rodrigo Borja Cevallos, élu en août 1988 , et du conservateur Sixto Duran Bailén , élu en juillet 1992, sont marquées par la poursuite d'une politique de rigueur économique et par la montée des revendications indienne s.

,.

,.

•J, ,\~" ; ...

~ ··-, ....

~ ....

:..:~~2>..::. _'~ • De janvier à septembre 1995 , des offrontements opposent de nouveau les armées équatorienne et p éruvienne dans la forêt amazonienne .

En octobre 1998 seront signés les accords de Brasilia qui tentent de régler le litige en octroyant à l'Équateur un accès au fleuve Amazone et en créant des zones franches dans la région contestée.

• En juillet 1996 , le candidat populiste " roldosiste », Abdala Bucaram, de lointaine origine libanaise , accède à la présidence.

En février 1997, le Congrès le destitue pour incapacité mentale.

Bucaram s'exile au Panama.

• En juillet 1998 , le chrétien-démocrate Jamil Mahuad est élu président.

Confronté à la montée de la contestation sociale , il proclame l'état d'urgence en janvier 2000 .

Son intention de remplacer la monnaie nationale, le sucre, par le dollar des États-Unis, en vue de juguler la dépréciation monétaire, notamment , cristallise le mécontement populaire.

A la fin du mois, un coup d 'État mené par des forces civiles et militaires progressistes aboutit au renversement de Mahuad .

Le vice-président Gustavo Noboa est investi .

En septembre , il parvient à faire aboutir le projet de " dollarisation » de l'économie.

• En novembre 2002, alors que la situation économ ique du pays s'est quelque peu normalisée , le colonel Lucio Gutiérrez, qui avait participé au coup d 'État de janvier 2000, remporte l'élection présidentielle .

Porté par un vaste élan populaire , soutenu par les communautés indiennes , il déçoit toutefois rapidement ses partisans en appliquant à son tour une politique d'austérité socialeme nt coûteuse .

Il est de plus accusé de malversation et de corruption .

La tension monte en janvier 2005 et les manifestations contre le gouvernement se multiplient au mois d'avril.

Acculé à la démission, Gutiérrez quitte le pays, laissan t le pouvo ir au vice-président Alfredo Pnlncio.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles