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Le Débarquement et la Libération : Une opération combinée sans précédent (Travaux Personnels Encadrés – HISTOIRE & CIVILISATION - Enseignements Pratiques Interdisciplinaires)

Publié le 05/05/2016

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histoire

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

L'étroitesse des routes et le bocage gênent la progression des Alliés, qui se heurtent à une opposition allemande acharnée. Au prix

 

de combats terribles, les Alliés parviennent à élargir leur tête de pont et à relier entre elles les plages. A la mi-juin, ils contrôlent une centaine de kilomètres de côtes.

 

Entre le 13 juin et le r juillet, l'offensive alliée se développe dans le Cotentin. Le général Bradley s'empare de Cherbourg le r juillet.

 

Alors que les Américains concentrent leurs efforts sur le Cotentin, les Anglais de Montgomery sont arrêtés devant Caen dont ils n’atteignent le centre-ville que le

 

6 juillet. Saint-Lô est pris le 18 juillet.

La voie étant dégagée grâce à la trouée d'Avranches, les quatre divisions du général Patton se lancent vers la Bretagne. Rennes est prise le 4 août, Nantes le 10 et Saint-Malo le 16.

 

Débordés, les Allemands choisissent de s'enfermer dans les ports fortement armés. Ainsi, Lorient, Saint-Nazaire,

 

La Rochelle résisteront jusqu’à l'armistice. Il faut un mois de siège aux Alliés pour s'emparer de Brest.

 

Les mouvements de Résistance prennent le contrôle de l'intérieur de

 

la Bretagne, permettant aux Américains de foncer vers l'est. Vers Mortain, ceux-ci trouvent bientôt sur leur route la division allemande de von Kluge.

 

Cette dernière se trouve bientôt prises en tenaille : les Canadiens attaquent au nord en direction de Falaise - dont la « poche » sera réduite le 21 août -, tandis que les Américains de Patton referment le piège au sud :

 

50 000 Allemands sont faits prisonniers. Les forces du Reich ne sont pas anéanties, mais la course-poursuite qui s'engage en direction de la Seine tourne toutefois à l’avantage des Alliés.

 

Le général Eisenhower veut contourner Paris par le nord et le par le sud afin d'encercler l'aile gauche de l'ennemi.

histoire

« LA URRAnON DE LA BRETAGNE ET DU SUD-OUEST LA LJBtRATION DE LA BRETAGNE • La voie étant dégagée grace à la trouée d'Avranches , les quatre divisions du général Patton se lancent vers la Bretagne.

Rennes est prise le 4 aoû~ Nantes le 10 et Saint-Malo le 16.

• Débordés, les Allemands choisissent de s'enfermer dans les ports fortement armés.

Ainsi , Lorien~ Saint -Nazaire , La Rochelle résisteront jusqu'à l'armistice .

li faut un mois de siège aux Alliés pour s'emparer de Brest.

• Les mouvements de Résistance prennent le contrôle de l'intérieur de la Bretagne , permettant aux Américains de foncer vers l'est.

Ve.s Mortain , ceux-ci trouvent bientôt sur leur route la division allemande de von Kluge.

• Cette dernière se trouve bientôt prises en tenaille : les Canadiens attaquent au nord en direction de Falaise -dont la « poche » sera réduite le 21 août - , tandis que les Américains de Patton referment le piège au sud : 50 ooo Allemands sont faits prisonniers .

Les forces du Reich ne sont pas anéanties , mais la course-poursuite qui s'engage en direction de la Seine tourne toutefois à l'avantage des Alliés.

• Le général Eisenhower veut contourner Paris par le nord et le par le sud afin d 'encercler l'aile gauche de l'ennemi .

Ce mouvement ne prévoit pas la libération de la capitale française , qui ne constitue pas un objectif stratégique .

Le commandement allié n 'entend pas assurer le ravitaillement d 'une aussi grande ville .

De plus, il redoute , en cas de bataille, que Paris ne subisse un sort analogue à Varsovie ou à Stalingrad.

!:initiative de la libération de la capitale viendra de la population parisienne, appuyée par la 2 • DB de Leclerc.

• Dans le Sud-Ouest, où les armées alliées ne se sont pas avancées, la libération est le fait des Forces françaises de l'intérieur (FFI) qui occupent peu à peu toutes les villes -abandonnées par les troupes allemande s qui refluent vers l'est- et y installent des autorités issues de la Résistance , comme à Toulouse dès le 20 août.

LE DÉBARQUEMENT DE PROVENCE • Le 15 aoû~ les divisions américaines et françaises des généraux Patch et de Lattre -250 000 hommes au total - débarquent entre Saint -Raphaël et Cavalaire sans rencontrer de forte résistance .

!:opération Anvii-Dragoon aboutit le jour même au contrôle des massifs des Maures et de l'Estérel.

• Les Américains s 'élancent ve.s Grenoble et Valence , libérés respectivement le 22 et le 23 août, tandis que la 1" DB de De Lattre libère Toulon et Marseille le 28.

Lyon est reconquis le 3 septembre .

Le 12 septembre, les forces de Provence font leur jonction , près de Chatillon­ sur-Seine , avec celles de Normandie .

LA LIBÉRATION DE PARIS LES PREMIERS SIGNES • Le 14 juillet 1944, les trois couleurs du drapeau français fleurissent partout dans Paris : étendards aux fenêtres et cocardes au revers des vêtements, jusqu 'aux tours de Notre -Dame qui s 'ornent de bleu-blanc-rouge .

Dans certains quartiers, des Parisiens défilent par milliers en chantant la Marseillaise .

Toutes ces manifestations témoignent du changement du rapport de force .

• !:avance alliée -Dreux et Orléans sont libérés le 14 août et la Seine est franchie quelques jours plus tard à Meaux et à Melun -ouvre la perspective d'une coordination entre l'offensive alliée et l'insurrection parisienne.

L'INSURRECTION • Ces facteurs concouren~ le 19 aoû~ à ouvrir la phase ultime du combat Les FFI reçoivent l'ordre du colonel Roi-Tanguy d'« ouvrir la voie de Paris aux armées alliées victorieuses et de les y accueillir ».

• Dans la matinée, l'occupation de la préfecture de police par les gardiens de la paix donne le signal de l'assaut des batiments publics -ministères , mairies - , dont les vichystes sont chassés .

FFI et patriotes multiplient les coups de main et ouvrent même, dans certains quarti ers, des bureau x de recrutement.

Malgré les attaques allemandes , notamment contre la 1--------------1 préfecture et la mairie de Neuilly, • PARIS BR0LE-T·IL l • • le général von Choltitz, gouverneur allemand de Paris, reçoit le 12 août l'ordre de Hitler de faire sauter les ponts de la capitale et de paralyser son industrie.

Cet ordre se trouve accompagné d'une promesse de renforts .

C'est le premier télégramme d'une série de neuf que le Führer enverra à von Choltitz .

Pourtant, avant de passer à l'action , ce dernier décide de faire défiler ses troupes le 14 dans le but d'impressionner les Parisiens .

la démonstration reste sans effet.

le 19, alors que l'Insurrection générale éclate dans la capitale, von Choltitz ordonne le bombardement de Paris pour le lendemain.

• la trêve du 19 août sème la division et la confusion, alo.s que s'éloigne la pe.spective de la destruction de Paris.

Hitler, qui s'Impatiente, demande au général Jodl : « Paris brOie-t-il ? ».

• Le dernier ordre de destruction de la ville parvient le 23 ao~ alo.s que les combats de rue s'Intensifient Von Chokitz ne l'exécutera pas.

la libératio n s emble toute proche .

Le matin même , le maréchal Pétain a quitté Vichy à destination de l'est sous escorte allemande .

UNE TRlvE PRtCAJRE • Pourtant, dans l'après-midi du 19 août , des hésitations se manifestent quant à la poursuite des combats .

Ainsi, à 17 h 30, à l'instigation du consul général de Suède à Paris , Raoul Nordling, le général von Choltitz, gouverneur de Paris , demande à prendre contact avec la Résistance.

• À 20 h 40, une trêve de trois quarts d 'heure est conclue à la préfecture de police .

Une heure plus tard , la trêve est prolongée jusqu'au lendemain .

Il est vrai que, parmi les insurgés , certains craignent de ne pas pouvoir tenir jusqu 'à l'arrivée des Alliés .

Le soir même , haut -parleur s et affiches proclament la trêve .

Dans les faits , celle-ci n 'est observée ni par les Allemands ni par les résistants auxquels la plupart des mouvements et la direction militaire donnent l'ordre de poursu ivre les combats .

• Dès le matin du 21, le bureau du Comité parisien de libération appelle au soulèvement généralisé.

À partir du 22, Paris et sa banlieue se hérissent de barricades .

!:ennemi est peu à peu empêtré dans le filet tissé par les FFI, dont les mailles se resserrent sur lui.

De son côté , Le général de Gaulle , président du Gouvernement provisoire de la République française (GPRF) , a obtenu d'Eisenhower le détachement vers la capitale de la 2' DB commandée par le génér11l Leclerc.

·le 23 août , celle-ci s'élance vers Paris.

En moins de quarante heures , elle parcourt , tout en combattant , près de 250 kilomètres .

le 24 au soir, les premiers blindés pénètrent dans la ville par la porte d 'Orléans.

Les cloches sonnent à toute volée .

Le 26 aoû~ le général de Gt1ulle descend les Ch11mps-llysées : Paris est libéré .

LA SITUATION À LA FIN AOÛT • A la fin du mois d'août, deux vastes zone s sont reconqui ses : la première , à l'ouest , de la Seine à la Loire , englobe la Bretagne et la Basse-Normandie et va jusqu'à Paris , Troyes et Gien ; la seconde , au sud-est, s'étend de la Méditerranée à Grenoble et de la frontière italienne au Rhône .

• Partout , les Allemands battent en retra~e .

non sans laisser sur leur passage la marque d'atrocités : villages incendiés, populations civiles massacrées .

Soumise à un harcèlement incessant , la division « Das Reich », qui remonte du Sud-Ouest vers la Normandie à l'annonce du débarquement, finit par se disloquer.

Au cou.s de sa progression , elle s 'était livrée à de sanglantes représailles , comme à Tulle (8 juin) et à Oradour-sur-Glane (10 juin).

LA LIBÉRATION DE L'ALSACE • En Alsace , région annexée et germanisée, l'action de la Résistance est moindre que dans le reste du pays.

La libération de cette partie du territoire reste principalement l'œuvre des troupes régulières françaises .

• le 14 novembre 1944, la 1 " armée de De lattre contourne Belfort, débouche en Haute-Alsace dans le dos de la XIX' armée allemande et atteint le Rhin le 19, puis Mulhouse le 20.

Cependan~ l'ennemi tient bon en Alsace médiane et se cramponne dans la poche de Colmar.

• Le 13 décembre , la 2 ' DB, après avoir attaqué en direction de Sarrebourg et de Cirey , lance des groupements à travers les routes de montagne vers le col de Valsberg .

Plus au nord , d 'autres troupes atteignent la plaine d'Alsace et se rabattent vers Saverne.

Puis l'ensemble des forces fonce sur Strasbourg .

• Str11sbourg, où se trouvent 15 000 soldats et 20 000 civils allemands, est pris le 23 novembre.

Pour les forces françaises, sa reconquête présente une grande portée symbolique .

D 'ailleurs , de Gaulle refusera d'évacuer la ville lorsque Eisenhower voudra raccourcir ses lignes, au plus fort de la contre-attaque allemande dans les Ardennes .

• Le 27 janvier 1945 , la 1" armée réduit la poche de Colmar avec l'aide d'un corps d'armée américain , en prélude à la reprise de Neuf-Br isach ( 5 févr. ).

SABOTAGES ET GUtRILLA • Dans les semaines précédant le débarquemen~ les « messages pe.sonnels » diffu sés par la radio angla ise, qui assurent la liaison entre londres et la Résistance, invitent celle-ci à intensifier ses actions de sabotage et de guérilla.

• Le but est d 'entraver les communications Ainsi , la destruction des ponts routiers et des lignes téléphoniques isole des secteurs entiers.

Parallèlement, la "btltt1ille du r11il" menée par les cheminots du réseau Résistance-Fer dé sor gani se le s voies fe rr ées et immobilise les convo is.

empêchant les renforts allemands de monter en ligne .

• Dès le jour du débarquement , les maquis , qui disposent- quoique en nombre insuffisant -d'armes parachutées par l'aviation alliée ou encore prises à l'ennemi, passent à l'attaque .

Ils réussissent ~n plusieurs points à fixer d 'importantes forces allemandes, comme au mont Mouchet (Haute-loire ) ou dans le Venon.

• La riposte est parfois impitoyable : dans le Vercors, la milice vichyste de Darnand et les SS, agissant conjointement, écrasent en juillet 1944 les maquisards dépourvus d'appui aérien de la part des Alliés .

LES COMITtS LOCAUX DE LIBtRATION • En diver s points, comme le Limousin, la région de Toulouse o u le sud du Massif central, les maquis assu rent dès juin et juillet la libération de vastes zones , constituant parfois de véritables enclaves le plus souve nt dominées par les Francs-tireurs et Partisans (FTP).

• Ces derniers organisent la résistance en instituant des comités locaux de libération et en s 'appuyant sur des milices patriotique s.

lorsque les commissaires de la République , envoyés officiels du GPRF pour aménager l'administration des zones libérées, arriveront sur place, ils se trouveront parfois en présence de pouvoirs locaux solidement installés et peu disposés à renoncer à leurs prérogatives .

LES OMBRES DE LA LIBÉRATION LA FUITE DES COLLABORATEURS • La marche triomphale du général de Gaulle sur les Champs- Élysées confère au chef du GPRF une indéniable légitimité , alors que le gouvernement de Vichy s'est effondré et que les débris des mouvements collaborationnistes se sont réfugiés en Allemagne , à Sigmaringen , avec Péta in , Laval , Déat et Doriot.

Ceux-ci y maintiendront jusqu'à l'effondrement total du Reich la fiction d 'un Comité national français.

L'tPURATION • En Franc e, la libération s'accompagne d'une vague d'épuration qui est le fait des « comi tés d'épuration » mis sur pied dans les administrations et les entreprises .

S'y mêlent des règlements de compte personnels et des réactions collectives de venge11nce visant notamment les femmes accusées d 'avoir fréquenté des Allemands , dont des centaines seront tondues.

Afin de canaliser ce mouvement en grande partie spontané, le GPRF établit dès novembre 1944 une Haute Cour de Justice et des chambre s civiques chargées d'instruire et de juger les actes de collaboration .

• !:atmosphère de guerre civile larvée , éminemment sensible lors de l'Occupation , perdur e lors de la libération.

En exigeant d'apposer leurs signatures à côté de celle du général leclerc sur l'acte de redd ition des Allemand s à Paris , les chefs de la Résistanc e soulignent les motivations complexes de la libération.

à la fois manifestation de l'unité nationale et d 'un soulèvement populaire encadré .

les divisions et les rancunes entre Français suscitées par ces années demeureront profondes et durables .. »

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