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Histoire de l'Indonésie (Travaux Personnels Encadrés – HISTOIRE & CIVILISATION)

Publié le 30/04/2016

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histoire

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

La première organisation d'envergure à s'imposer est le Sarekat Islam (Union islamique). Fondée en 1911, celle-ci est issue d'une association

 

des marchands de batik (tissu teint) dont l'objectif initial était de préserver l’industrie et le commerce javanais contre la double concurrence des Européens et des Chinois. Elle défend bientôt des revendications politiques au niveau national. En 1918, le Sarekat Islam compte plus de deux millions d'adhérents dans tout l'archipel.

 

En 1920, une scission de l'organisation entraîne la naissance du Parti communiste indonésien (PKI), premier parti communiste asiatique.

 

Durant l'été 1927, Sukarno (1901-1970), un partisan de l'indépendance totale, fonde le Parti national d'Indonésie (PNI), premier parti laïque et nationaliste.

 

Le PNI et les autres partis nationalistes sont interdits, leurs leaders emprisonnés ou exilés - Sukarno de 1929 à 1931 puis de 1933 à 1942, Muhammad Hatta (1902-1980) de 1934 à 1942. Cela n'empêche pas le mouvement nationaliste de conserver toute

 

sa vigueur.

structure administrative des Indes néerlandaises qui repose sur un système de cultures forcées et sur le principe de l’abandon au profit de la métropole du cinquième des terres des villages et du cinquième du travail de chaque Indonésien. Ce sera souvent plus dans la réalité.

 

En privilégiant les cultures d'exportation aux dépens des cultures vivrières, l'autorité coloniale accentue les différences entre Java, joyau colonial des Hollandais, et les autres îles de l'archipel. Des famines éclatent dans certaines parties

 

de Java au cours des années 1840 et 1850, provoquant de violentes révoltes sévèrement réprimées.

 

À partir de 1870, sous la pression des libéraux hollandais, l'État colonial assouplit son système de cultures forcées. Une nouvelle loi agraire encourage la mise en culture des terres incultes, situées non plus seulement à Java mais dans l'ensemble des régions annexées : Célèbes, les Moluques, les petites îles de la Sonde et la plus grande partie de Bornéo ainsi qu'à Aceh (nord de Sumatra), soumise en 1908, et à Bali, conquise en 1909.

histoire

« • La première organisation d'envergure à s'imposer est le Sarekat Islam (Union islamique ).

Fondée en 1911, celle-ci est issue d'une association des marchands de batik (tissu teint) dont l'objectif initial était de préserver l'Industrie et le commerce javanais contre la double concurrence des Européens et des Chinois .

Elle défend bientôt des revendications politiques au niveau national.

En 1918 , le Sarekat Islam compte plus de deux millions d 'adhérents dans tout l'archipel.

• En 1920, une scission de l'organisation entraîne la naissance du Parti communiste indonésien (PKI), premier parti communiste asiatique .

• Durant l'été 1927, Sukarno {1901 -1970) , un partisan de l 'indépendance tota le, fonde le Parti national d 'Indonésie (PNI), premier parti laïque et nationaliste .

• Le PNl et les autres partis nationalistes sont interd its, leurs leader s emprisonnés ou exilés- Sukarno de 1929 à 1931 puis de 1933 à 1942 , Muhammad Hatta (1902 -1980 ) de 1934 à 1942 .

Cela n'empêche pas le mouvement nationaliste de conserver toute sa vigueur .

LA SECO NDE G UERRE M ON D IALE ET L'OCCUPATION JAPO NAISE • Les bouleversements de la Seconde Guerre mondiale précipitent l'évolution de la situation interne .

En août 1940, les Pays-Bas sont occupés par l'Allemagne nazie , mais les Indes néerlandaises demeurent sous le contrôle du gouvernement royal en exil à Londres .

Celui-ci reporte à la fin du conflit la satisfaction des exigences autonomistes exprimée s dès 1939 par le Congrè s du peuple sous l 'impulsion des mouvements nationalistes.

• Trois mois après son entrée en guerre , en décembre 1941, le lapon occupe la totalité de l'archipel indonésien .

Les Japonais qui se présentent comme des « frères » asiatiques sont tout d 'abord accueillis en libérateurs .

L'exploitation de centaines de milliers d 'ouvriers indonésiens réquisitionnés (les romushas) leur aliène toutefois rapidement la population .

Afin de prévenir les risques de soulèvement le Japon fait un geste en direction du mouvement nationaliste , en 1943, en libérant ses dirigeants , Sukarno, Muhammed Hatta et Sutan Sjahrir.

Les deux premiers, exploitant les concessions faites par l'occupant nippon , organisent un mouvement de masse , le Putera, et forment une milice nationaliste, l'« Armée pour la défense de la patrie » (Peta ) , qui sera le noyau de la future armée indonésienne .

• Le 17 août 1945 , deux jours après la reddition du Japon , l'indépendance de la République indonésienne est proclamée unilatéralement par les leaders nationalistes Sukarno et Hatta .

Batavia , la capitale , est rebaptisée Jakarta , son premier nom .

Le nouvel « État indonésien indépendant uni, d'un Parlement élu par le peuple au suffrage :::::==-- ~': universel.

..

Le 18 août Suktlmo est désigné république et Htdta comme vice­ président.

L'INDONÉSIE INDÉPENDANTE • Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l'aspiration des Indonésiens à une émancipation totale et leur refus de la proposition de la puissance coloniale de leur accorder une simple « existence nationale propre » apparaissent clairement • Au terme de quatre années de négociations, d 'opérations militaires et de pressions internationa les, le gouvernement néerlandais reconnaît l'indépendance des anciennes Indes néerlandaises .

En 1949 , la conférence de La Haye entérine la création des « États-Unis d'Indonésie ».

lA PRÉSI DENCE D E SUKARN O • L'occupation japonaise et les « opérations de police » menées par les Néerlandai s après la guerre ont laissé en Indonésie des séquelles tant économique s que politique s.

• En 1947, la capacité de production du pays représente à peine la moitié de celle de 1940.

Le départ des Néerlandais, qui occupaient les postes importants , révèle le manque de cadres indonés iens dans la plupart des domaines d'activité : plantations , raffineries de pétrole , sucreries , administration ...

Le désordre financier explique le rôle de premier plan joué par les capitaux étrangers , dès le lendemain de l'indépendance , dans l'économie du pays .

De plus, l'Indonésie devra indemniser les compagnie s néerlandaises nationalisées en décembre 1956 et verser des retraites aux anciens fonctionnaires coloniaux.

En conséquence, une grande partie des revenus du pays ne peut être investie dans l'économie nationale .

• Outre cette situation financière difficile, Sukarno , fait face aux tentatives sécessionnistes, appuyées par les Pays-Bas , dans l'ouest de Java et à Aceh, à Célèbes et dans les Moluques .

• En avril1955 , il accueille à Bandung une conférence afro-asiatique qui réunit vingt-neuf pays pour la plupart émancipés depuis 1945.

• En décembre 1955 se tiennent les premières élections générales .

Les résultats du scrutin révèlent l'existence de quatre principaux partis : le PNI de Sukarno , au pouvoir ; le Masjumi , parti musulman conservateur ; le parti centriste Nahdatul Ulama ; et le PKI.

Toutefois , aucun de ces quatre partis n'est majoritaire au Parlement et seul le Masjumi peut se prévaloir d 'une audience significative en dehors de Java.

• Les années suivantes, à l'occasion des élections locales, le PKI s'impose comme le premier parti indonésien , ce qui suscite une vive réaction de la part des partis musulmans et de l'armée .

Refusant « d 'ignorer les forces et les voix des six millions de citoyens communistes », Sukarno poursuit toutefois sa politique de rassemblement national et envisage d'intégrer le PKI dans le gouvernement.

• Les ministres appartenant au Masjumi démissionnent en janvier 1957 .

Sukarno , affaibli par la situation économique dégradée, propose au Parlement d 'instaurer une « démocratie dirigée », seule capable selon lui de rétablir l'union nationale .

Soutenus par les États-Unis , les militaires et les islamistes ripostent, en février 1958 , en formant un gouvernement dissident à Sumatra .

Sukarno neutralise rapidement cette agitation séparatiste et en profite pour faire triompher sa conception de la «démocratie dirigée» .

Il impose dès lors une autorité sans partage , se faisant nommer président à vie en mai 1963 .

• A l'extérieur , Sukarno mène une politique de non-alignement.

Il exige que les Néerlandais rendent l'Irian Jaya (aujourd 'hui Papouasie-Occidentale) -qui sera finalement restituée à l ' Indonésie sous mandat de l'ONU en 1962- et refuse de reconnaître la créat ion en 1963 de la Malaisie .

Sukarno se rapproche dès lors de Pékin et quitte l'ONU- que Jakarta réintégrera en 1966 après avoir reconnu la Malaisie .

L'aide américaine est suspendue en représailles de 1956 à 1963 .

Sur le plan intérieur , le déclin économique augmente tandis que les tensions entre l'armée et les communistes s'intensifient.

• Le 30 septembre 1965, une tentative de coup d 'Éttd imputée au PKI est écrasée par l'armée conduite par le généra l Suharto .

La répression cause environ 500 ooo morts .

Quelques 700 ooo autres personnes sont arrêtées .

Des centaines de cadres communistes sont exécutés et le PKI est interdit.

En mars 1966 , sous la pression de l'armée, Sukarno confie les pleins pouvoirs à Suharto.

Ce dernier lui succède au pouvoir en mars 1967.

• Nommé formellement président en mars 1968 , il sera élu en 1973, puis réélu en 1978, 1983 , 1988 , 1993 et 1998.

Sous son règne , l'Indonésie rompt avec la Chine et se rapproche des États-Unis .

Les investissements étrangers directs sont encouragés , tandis que les prêts des pays occidentaux se multiplient.

L A CRISE D U TIMOR ORIE N T AL • En décembre 1975 , l'Indonésie envahit l'ancienne colonie portugaise de Timor abandonnée par Lisbonne et l'annexe l'année suivante malgré la condamnation de l'ONU et du Portugal.

Dès lors, les mouvements nationalistes sont sévèrement réprimés , au prix de près de 200 ooo morts.

Le Front révolutionnaire pour l'indépendance du Timor-Oriental (Fretilin ) entretient la résistance malgré l'arrestation de son leader historique , Xanana Gusmào.

• Dans le même temps , l'armée réprime tout aussi durement les émeutes qui se multiplient dans tout l'archipel et qui traduisent le malaise grandissant provoqué par la rigidité du régime de Suharto et par des inégalités économique s et sociales croissantes, notamment le problème du manque de terres cultivables à Java .

La répression systématique de toute opposition permet à Suharto, soutenu par l'armée , de se maintenir au pouvoir.

• Au début de l'année 1998, une hausse des prix sans précédent (30 à 50%), sur fond de cris e économique , entraîne dans tout le pays des manmsttdio ns étudiantes et des émeutes qui sont durement réprimées par l'armée.

L'opposition s 'organise autour d'Amin Raïs et de Megawati Sukarnoputri , fille de Sukarno .

Sous la pression du Parlement et du gouvernement américa in , Suharto est contraint de démissionner deux mois après sa réélection .

Le vice­ président , Bacharuddin Jusuf Habibie , lui succède à la tête du pays .

L'INTERMÈDE JUSUF HABill E • Jusuf Habibie ramène provisoirement le calme en procédant à quelques réformes démocratiques : le nombre de mandats présidentiels consécutifs est réduit à deux, de nouve lles élections législatives sont promises pour 1999 , une plus grande autonomie est concédée aux régions, les sociétés et les cartels appartenant à la fam ille Suharto sont démantelés.

Toutefois , l'app lication de ces mesures se fait attendre et la situation économique, catastrophique, continue de se dégrader, avec un taux de chômage et une inflation en forte hausse.

• Parallèlement, le président Habibie doit faire face au réveil des séparatismes à Ambon (Moluques ), dans l'ouest de Java -où de violents affrontements opposent chrétiens et musulmans - ainsi que dans le Kalimantan occidental (Bornéo ) et en Irian Jaya .

Par ailleurs , la quest ion de l'indépendance du Timor oriental place le pouvoir dans une position inconfortable vis-à-vis de la populati o n et de l'opinion internationale .

• En août 1999, le référendum organisé au Timor oriental sur la question de l'indépendance recueille une forte majorité en faveur de celle-ci .

Ce résultat entraîne une vague de violence fomenté e par les extrémistes anti­ indépen dantistes et l'armée qui déplacent environ 500 000 personnes.

L'ONU envoie sur place une force de paix multinationale et place le terrioire sous son administration provisoire.

La République de Timor-Oriental devient indépendante en mai 2002 sous la présidence deXan~~na Cusmiio , élu en avril.

UN GOU VERNE MENT D'UNITÉ NATI ONALE • Les élections législatives de juin 1999 sanction nent la politique de Habibie et consacrent la victoi r e du PDI de Megawa ti Sukarnoputri .

En octobre, Abdurrahman Wahid, considéré comme le représ entant d'un islam modéré, est élu président de la Républ ique tandis que Megawati Sukarnoputri obtient la vice-présidence .

• Le gouvernement « d 'unité nationale » entérine la séparation du Timor -Oriental et engag e des pourparlers avec les séparatistes musulmans du Front de libérat ion d 'Aceh qui aboutissent en mai 2000, à la signature d'un accord de cessez -le-feu .

Les séparatistes papous de l'Irian J aya en profitent pour proclamer unilatéra lement leur indépendance à l'égard d e Jakarta en juin, mais l'impasse politique est totale.

LA D ÉMOCRATIE EN MARCHE • La polit ique du président Wahid fait bient ô t l'objet de nombreuse s critiques .

Il est lui-même suspecté d 'être impliqué dans des scandales financiers.

En juillet 2001, le Parlement le destitue et le remplace par Megawtdi Sukamoputrl .

Si les relations • En septembre 2004 , le premier scrutin présidentiel au suffrage universel porte au pouvoir l'ancien ministre de la Sécu rité, Susilo Yudhoyono .. »

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