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Histoire du Canada (Travaux Personnels Encadrés – HISTOIRE & CIVILISATION)

Publié le 30/04/2016

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histoire

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Leif Eriksson britannique canadienne

colons français, devenus des citoyens de seconde zone? Grâce à la politique de tolérance menée par plusieurs gouverneurs, la population francophone obtient la garantie de la langue et de la religion catholique, ce qu'entérine l'Acte de Québec (1774).

 

La guerre d'indépendance américaine (1763-1783) permet d'une certaine manière de conclure l'Acte de Québec, signe de bonne volonté de la Couronne britannique mise à mal dans ce conflit, mais elle contribue aussi â affaiblir les Francophones, puisqu'elle est suivie de l'arrivée au Canada de plus de 50000 loyalistes anglophones qui s'établissent dans la province du Nouveau-Brunswick, créée entre le Québec et la Nouvelle-Écosse pour les accueillir.

Meech (1987) qui reconnaît la province comme une société distincte et restaure son droit de veto pour les modifications constitutionnelles importantes. L’accord est rejeté par le Manitoba et Terre-Neuve, qui veulent obtenir une meilleure reconnaissance des droits des autochtones. En 1992, l'accord de Charlottetown est également rejeté par six provinces sur dix.

 

Sur le plan économique, le Canada signe avec les États-Unis un accord de libre-échange (1988). L'union économique est rejointe par le Mexique dans le cadre de l'ALENA (Accord de libre échange nord-américain) en 1992.

histoire

« colons français, devenus des citoyens de seconde zone? Grâce à la politique de tolérance menée par plusieurs gouverneurs, la population francophone obtient la garantie de la langue et de la religion catholique, ce qu'entérine l 'Acte de Québec {1774}.

• La guerre d'Indépendance américaine {1763-1783} permet d'une certaine manière de conclure l'Acte de Québec, signe de bonne volonté de la Couronne britannique mise à mal dans ce conflit, mais elle contribue aussi à affaib l ir les Francophones , puisqu'elle est suivie de l'arrivée au Canada de plus de 50000 loyalistes anglophones qui s'établissent dans la province du Nouveau­ Brunswick, créée entre le Québec et la Nouvelle-Écosse pour les accueillir.

DE L'Am CONSTITUTIONNEL À L'ACTE D'UNION • En 1791, l'Acte constitutionnel institue la division du Canada en deux parties, chacune dirigée par un lieutenant­ gouverneur : le Bas-Canada (futur Québec), à majorité francophone, le Haut-Canada (futur Ontario), à majorité anglophone.

• Les anglophones sont largement majoritaires dans le pays, et les motif s de tension ne manquent pas, d'autant que la fin de la guerre angle­ américaine {1815) s'accompagne de difficultés économiques en Grande­ Bretagne et d 'une nouvelle vague d'immigration vers le Canada .

•t:année 1837 est marquée par des révoltes dans les "deux Canada» .

Wllli11m Lyo• Le premier critique le gouvernement provincial et la politique colonia le britanniques , le second défend l'autonomie et les particularismes québécois .

Les rébellions sont écrasées par la Grande-Bretagne, qui refuse de céder .

• En 1840, le Parlement britannique vote l'Acte d'union des deux colonies au sein de la province du Canada-Uni; c hacune dispose d 'une représentation égale dans l e cadre d 'une législature centralisée.

L'ACTE DE L.'AMhiQUE DU NORD BRITANNIQUE • Les députés anglophones libéraux et francophones modérés ne tardent pas à nouer une alliance à l'Assemb lée législative du Canada-Uni contre l'arbitraire du gouverneur britannique.

La coexistence pacifique apparaît nécessaire pour assurer la prospérité de la vallée du Saint-Laurent.

La mise en valeur de l 'Ouest canadien milite aussi pour la constitution d 'un État, qui doit être suffisamment fort pour s'affirmer face aux États-Unis tout en garantissant aux provinces, séparées tant par les distances que par leur diversité, une certaine autonomie .

• En 1867 , le Canada -Uni, la Nouvelle­ Écosse et le Nouveau-Brunswick s 'entendent sur une Constitution instaurant un État fédéral.

Le Parlement britannique adop te l'Acte de l'Amérique du Nord britannique qui est proclamé au Canada le 1 " juillet de la même année.

Les Canadiens francophones ont obtenu la création de la province de Québec, la possibilité d'utiliser la langue française au Parlement fédéral comme dans les institution s politiques et judiciaires du Québec.

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' f 1 j C'est la première fois qu'une colonie arrive à l'autogouvernement sans quitter l'Empire britanniqu e.

UN PAYS À CONSTRUIRE • John Alexander Macdonald , conservateu r élu Premie r ministre en 1867 , s'attache à développer le dominion du Canada , d'abord sur le plan territorial, avec l'achat de la terre de Rupert et des Territoires du Nord­ Ouest (1869), le rattachement du Manitoba (1870}, de la Colombie ­ Britanniqu e ( 1871} et de 17 1e du Prince­ Édouard {1873 }.

• Cette expansion est vécue comme une menace chez les Amér indiens et les méti s, qui s e révo ltent en 1869 puis en 1884, sous la direction de Louis David Riel.

Leur mouvement est écrasé san s pitié par l'armée fédérale .

• La nécessité de r elier les différentes provinces d 'un si vaste État amène le gouvernement à se lancer dans la construction d 'une ligne de chemin de fer transcontinentale : c'est chose faite avec le c ...

di11n Ptlcific R11ilw11y {1881-1885}, qui va de Montréal à • En 1896 , le libéral Wilfried Laurier , francophone, remporte les élection s fédérales.

Il poursuit la politique de développement nationale menée par son prédécesseur, aidé par une conjoncture économique favorable et une immigration toujours plus grande , désormais majoritairement issue d 'Europe non anglophone (Ukraine , Russie , Italie ...

).

UNE SOCIErt TOUJOURS DIVIStE • Le Premier ministre doit aussi faire face aux clivage s qui apparaissent en toute occasion entre francophones et anglophones , notamment en ce qui concerne les relations avec la Grande­ Bretagne.

Globalement , les francophones sont "nationalistes», c'est-à-dire qu'ils veulent défendre avant tout les intérêts du Canada ; les anglophones sont "impéria listes », profondément attachés aux intérêts de l'Empire britannique qu'ils sont prêts à défendre, comme en voulant participer à la guerre des Boers (1899 -1902 } ou à la Première Guerre mondiale .

• Au-delà , appa raissent deux conceptions du Canada : pour les francophones , c'est un État biculturel qui doit garantir, sur l'ensemble du territoire , l'égalité des droits des deux grands peuples qui l e composent ; pour les anglophones, c'est un pays anglais qui tolère le bilingui sme au Parlement et au Québec.

Le débat rejaillit notamment sur la question de l'enseignement.

UNE NOUVELLE AUTONOMIE • Le libéral William Lyon Mackenzie King, Premier ministre dans les années 1920, cherche à renforcer l 'union de la nation en réclamant le droit pour le Canada de déterminer sa propre politique à l'éga l du Royaume-Uni .

La conférence impériale de 1926 reconnaît la Grande -Bretagne et ses dominions comme des "collectivités autonomes de statut égal» , ce que confirme le statut de Westminster (1931 ) qui établit une associat io n d 'États indépendants : le Commonwealth .

DE LA CRISE À LA PROSPhiTt • Frappé de plein fouet par la crise des années 1930 , le Canada , grand exportateur de matières premières , subit le marasme du commerce international.

Les mesures protectionnistes prises par le gouvernement conservateur (1930- 1935 } se révèlent inefficaces, tout comme la plupart des solutions envisagées pour faire face au chômage .

De plus , leur coût pose bientôt un problème constituti onnel, car ces dépenses , théoriquement à la charge des provinces , doivent de fait être assumées par l 'État fédéral.

• La commission Roweii -Sirois , qui enquête sur l'orientation du fédéralisme canadien, prône un régime centralisé dans lequel le gouvernement fédéral deviendrait le maître d'œuvre d 'un nouvel État-providence .

La Constitution est partiellement amendée dans ce sens.

• Toutes les ressources humaines et matér ielles du pays sont mobilisées dans l'effort de participation à la Seconde Guerre mondiale aux côtés des Alliés .

Cette période exceptionnelle renforce la tendance à la centralisation apparue précédemment : le gouvernement fédéral obtient notamment des provinces la gestion des grands impôts directs en échange d'une subvention annuelle .

• t:après-guerre est marqué par une très forte croissa nce économique et démographique .

Les Canadiens ont alors l'un des niveaux de vie les plus élevés au monde .

La société est de plus en plus influencée par le mode de vie américain .

UNE UNITÉ NATIONALE TOUJOURS PROBLÉMATIQUE lA CENTRALISAnON • Le gouvernement amorce alors la "canadianisation » des institutions pour d'une part rompre les derniers liens symbo liques avec la Grande-Bretagne , d 'autre part marquer une distance vis­ à -vis des États-Unis .

En 1949, la citoyenneté canadienne est créée .

• À la différence des autres provinces , le Québec , alors gouverné par l'Union nationale de Maurice Duplessi s, accepte mal la centralisation toujours plus grande des institutions .

L'intrusion du gouvernement fédéral dans des champs que la Constitution ne prévoit pas est vigoureusement dénoncée , et la province du pays.

Le Québec , qui voudrait francophone négocie des compromis , former une société d istincte à l'intérieur notamment en matière fiscale .

du Canada, s'y oppose, car la L'hE TRUDEAU (1968-1984) • Leader du Parti libéral, le francophone Pirrrr Elliott Tl'udHu devient Premier ministre en 1968.

nationa le, au système du fédéra lisme et au bilinguisme , il fait adopter la loi sur les langues officielles {1969} qui met à égalité le françai s et l 'anglais.

• Il doit cependant faire face à une détérioration de la situation au Québec où les mouvements séparatistes se radicalisent.

En 1974, la province adopte une loi qui fait du français la langue officielle.

En 1976 , le Parti québécoi s (PQ), séparatiste, remporte les é lections provinciales .

• Dans le contexte de la crise pétrolière des années 1970, le Parti libéral perd un temps les commandes du pays au profit du conservateur Joseph Clark {1979 - 1980 }.

De retour au pouvoir , Trudeau triomphe : 60% des é lecteurs du Québec rejettent la "souveraineté­ association » (souveraineté politique de la province , assoc iation économ ique avec le Canada) proposée par René Lévesque , chef du PQ.

• En mars 1982 , la Constition du Canada est rapatriée de Londres , consécration de l'indépendance totale Constitu tion n'est pas accompagnée d'une nouve lle répartition des pouvoirs .

LE GOUVERNEMENT CONSERVATEUR DE BRIAN MULRONEY (1984-1993) • Chef du Part i conservateur, Bri11n Mulroney devient Premier ministre en 1984.

Comme ses provinces .

Il négo cie avec Robert Bourassa , représentant du Québec, l'accord du lac Meech {1987} qui reconnaît la province comme une société distincte et restaure son droit de veto pour les mod ifications constitut ionnelles importantes .

t:accord est rejet é par le Mani toba et Terre­ Neuve, qui veulent obtenir une meilleure reconnaiss ance des droits des autochtones.

En 1992, l'accord de Charlottetown est également rejeté par six provinces sur dix.

• Sur le plan économique , le Canada signe avec les États -Unis un accord de libre -échange (1988 } .

t:union économique est rejointe par le Mexique dans le cadre de I 'ALENA (Accord de libre échange nord-américain ) en 1992 .

LE CANADA DE lEAN CHRETIEN • 1111111 Chrétitn, le leader du Parti libéral est Premier ministre depuis 1993 .

Parti san d 'une fédération canadienne unie et forte, c'est un 1-------------- -1 adversaire du mouvement séparatiste du Québec , sa provin ce natal e.

Sur le LE RÉVEIL DES PREMIÈRES NATIONS En 1990, les manffestations des Mohawks, refusant qu'une terre sacrée devienne un terrain de golf, ont rappelé brutalement au reste des Canadiens que les premier5 occupants du territoire n'ont toujours pas leur juste place dans la société canadienne .

Placés sous la tutelle du gouverne ment d'Ottawa, Indien s et lnuits n 'ont retrouvé qu'en 19661e niveau de population d'avant l'occupation européenne .

Dans les années 1970 et 1980 , plusieurs peuples ont obtenu des titres de propriété, des droits exclusffs de chasse ou de pêche et l'autonomie administrative dans les villages autochtones, mais le plus souvent en échange d'un renoncement à des droits territoriaux sur de bien plus vastes territoires .

Souvent marginal isés sur le plan social , ils réclament aujourd'hui la reconnaissance de leur identité, le droit à se gouverner de manière autonome , de profrter des richesses de leurs territoires ancestraux.

Un pas important a été franchi avec la création , en 1999 , du,.,._, («Notre terre »), territoire inuit doté d'une assemblée législative , d'un cabinet et d 'un tribunal territorial.

international, à poids des États­ Unis et de I'ALENA .

Sur le plan intérieur, il doit faire face à la montée du sentiment indépendantiste au Québec , cristallisée par les succès électoraux du PQ aux législatives provinciales de 1994 .

• En 1995 , le référendum sur la souveraineté de la province, promis par Jacques Parizeau , le nouveau Premier ministre du Québec , échoue de justesse : les Québécois adressent un message au gouvernement fédéral.

Lucien Bouchard (PQ) prend la tête du gouvernement de la province .

Il échoue à relancer une fois de plus l e débat sur la question nationale e t cède la place à Bernard Landry , cofondateur du PQ.

• En avril 2003, les législatives au Québec portent le Parti libéral de 1111111 Ch11rest au pouvoir.

Les "fédéralistes >> remplacent les «souverainiste s>> du PQ, en dépit de leur bilan économique et social positif .

Les habitants de la "Be lle­ Province » semblent avoir privilégié l'option de rester dans la fédération .. »

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