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Histoire du Mexique (Travaux Personnels Encadrés – HISTOIRE & CIVILISATION)

Publié le 30/04/2016

Extrait du document

histoire

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

imposer l’archiduc Maximilieii d'Autriche

 

à la tête du Mexique et les troupes françaises parviennent, en 1863, à chasser Juarez. Sous la pression américaine, les Français doivent finalement quitter le territoire mexicain.

 

Juarez reprend le pouvoir et l'empereur Maximilien est fusillé.

 

De nouveau, les libéraux régnent sur le Mexique. Cependant, les révoltes couvent. À la mort de Juarez en 1872, les tensions dues au mécontentement des paysans et au désir de revanche des conservateurs se font de plus en plus vives.

Par ailleurs, depuis les années 1970, le mode de fonctionnement interne du PRI a changé. Auparavant, en effet, le président désignait son successeur et le soumettait à un vote gagné d'avance. Il semble qu'aujourd'hui, la situation se soit clarifiée et que les différentes candidatures soient présentées conformément aux règles démocratiques.

 

Enfin, la fraude et la corruption tendent à diminuer même si la violence politique perdure comme en témoigne l’assassinat du candidat du PRI, Luis Donaldo Colosio, au cours de la campagne électorale de 1994.

histoire

« différentes factions, une véritable lutte s'engage.

Les zapatistes , armée paysanne d'environ 10 000 hommes, sont des soldats pauvres qui ont pour mot d'ordre « Tierra y Libertad »(« Terre et Liberté»).

Mais c'est avant tout l'accession aux terres qui les motive et en cela, le zapatisme, mouvement traditionaliste , est le grand moteur de la réforme agraire.

L'armée villiste, plus importante que celle de Zapata , atteint les 60 ooo hommes en 1914 .

Mais, loin des préoccupations des zapatistes, les hordes de Pancho Villa s 'intéressent plus au pillage et à la constitution de butins qu'à la terre ou aux principes démocratiques .

Leur chef, ombrageux et fantasque , témoigne toutefois d 'une certaine bienveillance à l'égard des catholiques et défend également une partie des intérêts paysans .

Quant à Ca"anza , ir_-·.~ ..

1 .

~ il reste avant tout un politique et son principal objectif est la rédaction d'une nouvelle Constitution.

Avec l'appui du général Obreg6n, il fonde en 1913, le parti constitutionnaliste dont l'idéologie est assez floue pour satisfaire le plus grand nombre (excepté les catholiques , auxquels Carranza s'oppose fermement) .

Malgré une tentative d'entente avortée en 1914 (la convention d'Aguascalientes), ces trois factions , qui contrôlent chacune une partie du territoire , vont s'opposer dans de féroces batailles en 1915.

Cela aura pour conséquence d'inquiéter le président américain Wilson qui choisira, le 19 octobre 1915, de reconnaître le gouvernement constitutionnaliste de Carranza, dont les forces ont fini par s'emparer de la capitale le 11 juillet.

Fidèle à son programme, Carranza s'empresse de faire rédiger une nouvelle Constitution qui est votée, dans des conditions contestables, en 1917.

Mais derrière cette façade constitutionnelle, le pays vit dans l'anarchie la plus complète.

Les populations, lasses de tant d'insécurité, forment des groupes d'autodéfense qui, peu à peu, parviennent à rétablir un minimum de paix dans le pays .

Carranza, qui est officiellement élu président le 11 mars 1917, se heurte de son côté à de nombreux rivaux et, ne pouvant, selon la Constitution, se représenter à la présidence en 1920 , tente, en vain, de placer à la tête de l'État l'un de ses hommes.

LA PÉRIODE POST­ RÉVOLUTIONNAIRE vainqueur de l'élection de 1920 .

Sa présidence , qui dure jusqu 'en 1924, marque une pause après une guerre civile meurtrière.

Il s 'efforce de moderniser le Mexique , tant d 'un point de vue culturel que social.

Souhaitant entamer les réforme s agraires inscrites dans la Con stitut ion de 1917, il encourage la redistribution des terres , s'assurant ainsi l'estime du plus grand nombre et espérant de la sorte renouer avec l'essor économ ique.

Réélu en 1928 après une révision constitutionnelle, Obreg6n est assassiné dans les semaines suivant le scrut in par un déséquilibré .

Après l 'élimination de Zapata en 1919 , sur ordre de Carranza, l'assassinat d 'Obreg6n puis celui, en 1923 , de Pancho Villa qui s'était rallié à l'opposition contre Obreg6n , la plupart des grandes figures de la révolution mexicaine disparaissent de la scène politique .

Plutarco Elias Ca/les devient le chef officieu x de l'État.

En 1929 , il crée puis dirige le Parti National Révolutionnaire (PNR) ancêtre du PRI actuel qui dominera sans discontinuité et sans partage , la vie politique du pays jusqu 'à la fin des années 1990 .

Le PNR désigne désormais les candidats à l'élection présidentielle et les trois présidents qui se succéderont après la mort d 'Obreg6n (Portes Gilde 1928 à 1930 , Ortiz Rubio de 1930 à 1932 et Aberlardo Rodriguez de 1932 à 1934 ) ne seront finalement que les « ambassadeurs » de Calles , alors surnommé « Chef suprême de la révolution ».

Jusqu 'en 1934 , malgré de nombreux troubles -dont , surtout la répression sanglante entre 1926 et 1929 de la révolte paysanne des " cristeros » en lutte contre la politique anticléricale du gouvernement -le pays connaît une certaine stabilité politique.

De plus , la mise en place de la réforme agraire, la création d'institutions financières et une croissance industrielle sensible permettent une amélioration relative de la situation économique.

Candidat du PNR.

Lazaro Cardenas est élu président de la République en 1934 avec, officiellement 98 % des voix.

En outre , il semble qu'il ne soit plus, dès cette époque , le simple !~ire-valoir de la polit ique de Calles mais qu'il incarne bien un président à part entière .

À la différence de ses nombreux prédécesseurs, Cardenas est un homme simple, modeste et acces sible.

Proche du peuple, i l relance dès son acce s s ion au pouvoir la réforme agraire et, en six ans, près de 18 millions d 'hectares sont distribués aux familles .

De même, il poursuit une politique de modernisation dans le s domaines de l'enseignement et de la culture , et restructure les organisations paysannes et ouvrières , jusque -là divisées .

Enfin , c'est sous sa présidence que sont nationalisés les chemins de fer et l'industrie pétrolière .

Afin d'en devenir le maître , Cardenas dissout le PNR et le transforme en Parti de la révolution mexicaine (PRM ), parti regroupant quatre grands secteurs : le secteur ouvrier , le secteur « populaire » (fonctionnaires ), le secteur militaire et les organisation s paysannes .

Sa popularité est la conséquence d'une politique énergique de lutte contre la pauvreté et le chômage ainsi qu'à ses mesures d 'apaisement à l'égard de l'Église.

Il réussit à déjouer avec habileté les intrigues de palais et put s 'appuyer sur diverses forces politiques pour laire élire son candidat à sa succession .

Ce sera le modéré Avili! Camacho .

Le mandat de Cardenas est ainsi marqué , contrairement à ceux de ses prédécesseurs , par un retour à la paix civile .

Les institutions ont été consolidées, la croissance économique a repris et les classes populaires y jouent désormais un rôle de premier plan .

L'ÉVOLUTION POLITIQUE DEPUIS 1940 Depuis 1940 , onze présidents se sont succédé à la tête de l'État mexicain , au rythme d 'un tous les six ans : L'actuel président Vicente Fox Quesada a été en 2000 .

Ces « sextennats » et le principe de « non-réélection » sont issus de la Constitution de 1917 (révisée en 1927 ) encore en vigueur aujourd 'hui.

Si les institutions ont peu évolué depuis 1940 , il n'en est pas de même pour la vie politique mexicaine en général , qui semble, surtout ces dernières années, emprunter une nouvelle direction.

Ainsi, le PRM s'est séparé dès 1940, de son secteur militaire, l'armée ne constituant plus une menace pour le pouvoir civil.

En 1946 , le PRM devient le Parti Révolutionnaire Institutionnel (PRI) dont seront issus, jusqu 'en juillet 2000, tous les présidents mexicains.

Mais l'assise du PRI s 'effrite comme en témoignent les élections législatives de 1997.

Pour la première fois de son histoire , le p arti perd la majorité qu'il détenait depuis toujours à l'Assemblée nationale en étant devancé par le Parti de la révolution démocratique (PRO , centre gauche , qui rafle notamment la mise dans la capitale ) et par le Parti d 'action nationale (PAN , droite ).

Cette évolution est confirmée avec l'accession à la présidence de Vicente Fox , candidat du PAN, en l'an 2000.

La revanche du PRI aux élections législatives de juillet 2003 montre cependant l 'enracinement électoral de ce parti historique mais aussi la maturité démocratique d es électeur s mexicains .

De même , le renouvellement massif de la confiance apportée au PRO à Mexico est le signe que le système polit ique mexicain est bien entré dans une phase d 'alternance .

Par ailleurs , depuis les années 1970, le mode de fonctionnement interne du PRI a changé.

Auparavant , en effet , le président désignait son successeur et le soumettait à un vote gagné d'avance.

Il semble qu'aujourd'hui, la situation se soit clarifiée et que les différentes candidatures soient présentées conformément aux règles démocratiques .

Enfin , la fraude et la corruption tendent à diminuer même si la violence politique perdure comme en témoigne l'assassinat du candidat du PRI, Luis Donaldo Colosio , au cours de la campagne électorale de 1994 .

LE« MIRACLE MEXICAIN » Basée sur ses gisements d'hydrocarbures et sur ses ressources minières (pétrole , gaz, charbon , fer, cuivre, zinc, or, argent , antimoine .

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), sur sa production industrielle (agroalimenta ire, automobile , sidérurgie, textile , ciment ...

) et sur ses infrastructures, l'économie mexicaine possède de nombreux atouts .

L'ESSOR tCONOMIQUE Dès 1940, après des décennies de guerres , la priorité des gouvernements sera l'essor économique du pays .

Le Mexique connaît en effet une croissance sans précédent : à partir de 194ü-1945, le produit national brut enregistre des taux de croissance annuels supérieurs à 7 %.

Différents facteurs ont permis ce boom économique : la stabilité politique durable a tout d'abord créé une partie des conditions nécessaires à ce développement; l'essor démographique du pays ainsi que la Seconde Guerre mondiale , qui a sensiblement amoindri la concurrence étrangère , ont également largement contribué à ces progrès.

Les secteurs agricole et industriel se sont considérablement modernisés tandis que les échanges extérieurs se sont développés .

Cependant, le Mexique subira de plein fouet la crise des années 1970 : son déficit public augme ntera considérablement atteign ant 18% du PIB en 1982 et le taux d'inflation s'établira à 159,2 % en 1987.

L'économie mexicaine sombre alors d ans une prof onde dépression .

D ès lors, les gouvernements , à comme ncer par celu i de Miguel De la Madrid , adopteront une série de mes ures d 'austér ité ainsi qu'un vaste programme de privatisations .

Cepend ant, les résul tats seront tardifs et déce vants .

Alors que le pouvoir d'achat chute de 30% entre 1982 et 1988 , la confiance d e la population mexicaine est au plus bas.

Il faut attendr e le début des années 1990 pour assister à une timide reprise.

Mais en 1994, alors qu'il adhère officiellement à I'ALE N A (Accord de libre échange nord -américain ) s'alignant ainsi de plus en plus sur la politique américaine , et s'apprê te à être adm is au sein de l 'OCDE , l e Mexique connaît la plus grave crise financière et bancaire de son histoire.

L'insurrection zapatiste dans le Chiapas, qui se répand dans le pays la même année, mon tre de son côté la fragilité de l'insertion d 'une économie émergente dans l'économie mondial e.

Seules les aides apportées par les États-Unis et le FMI et la dévaluation du peso de 50 % permett ent au Mexique de ne pas sombrer .

UN PAYS D' AMtRIQUE lAnNE Aujourd 'hui, alors que l'ensemble de l'Amérique Latine traverse une grave crise économique , le Mexique est parvenu à éviter le pire et le FMI l'encour age à « poursuivre les réformes structure lles ».

L'économie mexicaine , dont le taux de croissance est passé de 6 ,9 % en 2000 à -0,3 % en 2001, connaît une légère reprise en 2002 .

Si le pays est classé au premier rang des écon omies latino-américaines , devant le Brésil, et figure parmi les dix première s puissances comme rciales dans le monde , il reste très dépendant du marché américain {88 % de ses exportations et 68 % de ses importat ions) ; la dette extérieure s'élève à environ 190 milliards de dollars; la production industrielle et les exportations sont en baisse .

Enfin , si le taux de chômage officiel reste bas, le sous-emploi est considérable et l 'économie mexicaine est toujours profondément inégalitaire avec 40 % de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté .

L'acquisiti o n de l'indépendance a été pour le Mexique le début d'une longue période d e troubles -souvent violents- qui fut à l'or i gine d'une dépressio n économique profonde et durable .

Le retour à la stabilité politique lui a cepend ant permis de s'affirmer • économiquement.

Même s'il doit encore surmonter des crises politiques ou économiques, le Mexique entame aujourd'hui un processus de développement alliant « démocratie » et « croissance économique » .. »

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