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La Mésopotamie: UNE CIVILISATION PLUSIEURS FOIS MILLENAIRE (Travaux Personnels Encadrés – HISTOIRE & CIVILISATION)

Publié le 30/04/2016

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histoire

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

Uruk, de la plus ancienne strate (Uruk XVIII) à l’avant-dernière en surface (Uruk II) : de 4000 à 2900 av. J.-C. C'est une période décisive : Sumer en tant que royauté régionale n'existe pas encore, mais la civilisation mésopotamienne est née. Les sites urbanisés sont nombreux. Parmi eux, Uruk, en Basse-Mésopotamie, est d'une longévité et d'une richesse exceptionnelles. Les temples monumentaux abritent la résidence royale. Les grandes inventions techniques (la roue, l'araire, la voile, le tour de potier, le travail de l'or, de l'argent et du bronze) apparaissent Djemdet Nasr

 

C’est une fastueuse période de transition : à Khafadjé, dans la vallée de la Dyala, on édifie cinq temples pour honorer Sin, le dieu-lune.

 

Sur les rives du Khabur, la cité de Brak construit le Temple des Yeux : les idoles stylisées de cette période, en albâtre blanc ou noir, sont surmontées d'une paire

Une importante littérature sumérienne, composée de poèmes, d'hymnes, de récits mythologiques a ressurgi grâce aux fouilles réalisés à Nippur, la capitale religieuse de Sumer, à Ninive et Assur où se trouvaient les bibliothèques de l'empire Assyrien collectant les textes de la tradition sumérienne. Parmi les textes les plus fameux, il convient de citer ['Épopée de Cilgamesh (qui contient, outre les aventures d'un héros attachant, la geste du dieu tutélaire de Babylone, Mardouk, venu au secours des hommes pendant le déluge), le récit de création Enuma elish (« poème des sept tablettes »), la légende d'Atrahosis (le « très-sage ») racontant le déluge et évoquant à mots couverts la réalité funeste des inondations en Mésopotamie ou encore le très célèbre mythe A'tnanna et Dumuzl (Ishtar et Tammuz) mettant en scène la grande déesse descendue aux Enfers (l'arallu, le « Pays sans retour ») et son amant souffre-douleur.

histoire

« Lu L.tcENDES suMERIENNES Une importante littérature sumérienne, composée de poèmes, d'hymnes, de récits mythologiques a ressurgi grâce aux fouilles réalisés à Nippur, la capitale religieuse de Sumer, à Ninive e t Assur où se trouvaient les bibliothèques de l'empire Assyrien collectant les textes de la tradition sumérienne.

Parmi les textes les plus fameux , il convient de citer l'Épopée de Gilgamesh (qui contien~ outre les aventures d'un héros attachan~ la geste du dieu tutélaire de Babylone , Mardouk, venu au secours des hommes pendant le déluge) , le rècit de création Enuma elish (« poéme des sept tablettes»), la légende d'Atrahasis Oe «trés-sage ») racontant le déluge et évoquant à mots couverts la réalité funeste des inondations en Mésopotamie ou encore le trés célèbre mythe d 'lnanna et Dumuzi (Ishtar et Tammuz) mettant en scène la grande déesse descendue aux Enfers (l'ara/lu, le « Pays sans retour») et son amant souffre-douleur.

roRCANISAnON POunco-tCONO M IQUE A SUMER Le temple structure l'activité sociale, politique et èconomique, selon un modèle d'organisation sumérien, depuis les dynasties archaïques .

Chaque cité-État possède un temple gérant des propriétés agricoles et dont la mainmise sur les activités économiques de la v ille est forte .

À l'origine , le temple regroupe le pala i s royal et les édifices religieux .

C haque cité­ État se reconnaît un dieu principa l qui assure sa prospérité : Nippur avait choisi Enlil et Ni nil (sa compagne), la cité sainte d 'Eridu le dieu En ki ; le roi d'Uruk était premier servant d'Ishtar.

Une ziggourtlt (pyramide à plate­ formes surmontée d'une tour­ sanctuaire) dominait un ensemble complexe composé d'un sanctuaire, de sanctuaires annexes , d 'espaces royaux d'habit a tion et de représentation , et de dépenda nces dévolues aux activités économiques et militaires .

Malg ré toute s les astuces d'agencemen~ la brique d'arg ile crue résistait mal aux intempéries : les Sumériens reconstruisaient donc régulièrement leurs temples sur les mêmes emplacements, ce qui explique l'effet d'empilement des s ites archéologiques.

Les Sumériens adoptèrent généralement un plan ovale , dont le prototype est à Uruk et l'exemp le le plus frappant à Khafadjé, sur les rives de la Dyala .

Il régnait dans ces complexes une intense activité : des scribes spécial isés remp lissaient les missions assignées par la monarchie.

DE 2334 A 2200 AV.

I.·C.

: AKKAD ET LES« FILS DE SEM» Au nord de Sumer , la région d 'Akkad se situe dans un goulet de 50 km de largeur où l'Euphrate et le Tigre se touchent presque .

Moins urbanisée que Sumer , cette région est riche en bourgades rura les, comme à l'est dans les vallées de la Dyala et du Zab inférieur , affluents du Tigre .

On ne connaît pas l'emplacement de la cité éponyme d 'Akkad (fondée par les Assy riens).

Dépourvue de minerais et pauvre en matériaux de construction, Akkad est traversée de routes commerciales vitales pour ses voisins , qui en feront une porte ouverte sur les richesses de la Syrie .

DE 2334 À 2154 AV.

1.-C.

: LES DYNASnES SARGONIQUES l'entrée en scène des Sémites anno nce de profonds changements.

Les «fils de Sem », le descendant de Noé, (la Bible désigne ainsi les ancêtres communs des Assyriens , Araméens et Hébreux) regroupent les populations parlant les langues sémitiques, dont l 'akkadien .

Ceux qui occupent la région de Bagdad jusqu 'à Nippur fondent une cité-État puissante dans la zone d 'Akkad qui éclipse les autres cités.

ils parlent l'akkadien , mais le prestige sumérien leur impose le bilinguisme qui enrichira considérablement leur langue .

Ils adoptent la culture sumérienne.

Grâce à leur importance démographique et à l eur force militaire, ils réun iront la Basse et la Haute-Mésopotamie sous la même a utorité d'un chef de grande valeur, Stlrgon d'Akkad Ce dernier la dynastie Sargon ique : sept rois de 2334 à 2154 av.

J.-C. , dont le singulier Naram-Sin (v.

2225-2185 av.

J.-C) , homme pieux et chef de guerre qui détruira la cité rebelle de Mari sur I'Euphate .

2112 AV.

1.-C.

: LA Ill' DYNASTIE D'UR Des envahisseurs du pays voisin du Gutium mettent fin à l'hégémonie d 'Akkad .

Ils mettent à sac le palais du dynaste Naram ·Sin à Tell Brak, ravagent la vallée de la Dyala et occupent la capitale du royaume d'Assur , dont ils détruisent le temple d'Ishtar .

Mais leur domination sera éphémère .

Aprés une campagne collective, la Ill' dynastie d'Ur écrase les Guti et les souve rains de la Ill' dynastie se proclament roi s d'Akkad et de Sumer.

lis bâtissent un empire.

le premier code de justice est promulgué par le roi Ur-Nammu ou son fils Shulgi ; étend les les mesu res.

Des gouverneurs sont nommés à la direction des cités : Gudéa sera celui de lagash, connu pour sa dévotion et son esprit pacifique.

Il construira 15 temples dans sa région.

2025 AV.

I.·C.: !:ARRIVÉE DES AMORRITES Le saccage d'Ur par les Élamites venus d 'Iran annonce la prééminence des popu lations sémitiques dites amorrites (les royautés akkadiennes d 'lsin et Larsa ).

Venus de l'Ouest syrien, ces nomades profitent de la déliquescence d'Ur pour s'Installer en Basse-Mésopotamie .

Ils adoptent la langue akkadienne , proche de la leur.

Ils deviennent les nouveaux maîtres de la Babylonie.

Aprés un m illéna ire d'usage, le sumérien devient une langue morte , prestig ieuse mais réservée à la littérature ou la diplomatie ; l'akkadien se perfectionne et devient la lang u e véhiculaire de la région .

DE 1894 A 1595 AV.

1.·( .

: LA PREMIERE DYNASnE DE BABYLONE Après trois siècles de luttes intestines , la Mésopotamie conna î t quelques dècennies de paix grâce à la cité de Babylone et Hammourabi , son sixième roi, d'origine amorrite (1793 -1750 av.

J.-C).

Annexant le royaume de Larsa , il détruit la cité de Mari et s'empare d 'Eshnunna grâce à une inondation provoquée qui repousse les velléités assyriennes.

Il fait constru ire de nouveaux canaux et embellir les temples .

Désormais, chaque ville de Babylonie possède un gouverneur rendant des comptes au pouvoir central, une garnison qui veille à son obéissance et des fonctionnaires chargés de transmettre les direct ives du maître de Babylone .

Les cylindres-sceaux mentionnent les gouverneurs comme ..--~--. «serviteurs d 'Hammourabi ».

Son code de lois dit Code d 'Hammourabi introduit en Mésopotamie la loi du talion : célèbre pour sa longueur et la finesse de son style, la stèle proclame 282 lois ou principes généraux.

1595 AV.

1 .-C.

: LA CHUTE DE LA PREMIÈRE DYNASTIE BABYLONIENNE DE 1595 À 1155 AV.

I.·C.

: LES DYNASnES KASSITES Pendant que les lndo-Européens hittites s'Installent en Anatolie , le désordre économique gagne le royaume babylonien .

Les cités refusent de payer leur tribut et le désastre écologique de la salinisatio n des sol s appauvr i t Babylone.

Une attaque hittite met fin à la dyna stie des Hammourabi en 1595.

Les Kassites venus des monts du Zagros restaurèrent la paix vers 1570 av.

J.-C.

en Basse­ Mésopotamie et adoptèrent la civilisation mésopotamienne .

Ils prirent le nom de rois de Karduniash e~ pendant 400 ans, construisirent des OlMages monumentaux, rénovèrent les temples et poursuivirent la sauvegarde de l 'héritage littéraire et scientifique de Sumer .

r ARRIVEE DES AliAM t ENS l'em pire Kassite est renversé par une invasion élamite en 1160 av.

J.-C.

Certes, le légendaire roi d 'lsin, Nabuchodonosor , vengera Babylone en vainquant l'armée élamite et ramènera à Babylone la statue de Mardouk volé par l'agresseur, mais la chute des Kassites inaugure un temps de grande confusion due aux bouleversements migratoires extérieurs : la Syrie du Nord devient le Hatti, pays des Hittites.

Au Xl' et ~siècle av.

J.-C. , les nomades araméens de Syrie centrale et méridionale , convoitant les richesses mésopotamiennes , gagnent le Moye n-Eup hrate et s'tm posent en Bab y lo n ie dans la région du Tigre.

ils conservent un mode de vie pastorale tout en participant à la vie des cités (leur langue , l'araméen , deviendra peu à peu la langue commune du Proche-Or ient).

Au nord , les Assyriens auront à défendre leur indépendance contre les principautés des mêmes tribus araméennes qui menacent de les confiner dans le triangle originel Assur-Ninive-Erbil.

DE 1245 A 606 AV.

I .· C.

: rEMPIRE ASSYRIEN La disparition provisoire du danger élamite favorise les cités assyriennes de Ninive et Assur : leur potentiel militaire est fort et innovant.

Les Assyriens en remontraient régulièrement à leurs agresseurs, depui s Sargon d'Akkad jusqu'aux récents Araméens .

Les invasions menaçaient leurs activités commerciales avec la lointaine Cappadoce et ruinaient parfo is leur économie.

Ils prirent donc les devants à l'Instigation de leurs grands souverains.

Sortis de la tutelle du royaume de Mitanni au xiV' siècle, les Assyriens pourvoiront à leur sécurité et leur prospérité par les moyens militaires durant les trois phases de leur histoire.

En essayant de reconquérir non sans èchecs cuisants la Haute-Mésopotam ie contre les principautés araméennes , l 'Assyrie réussit en 855 av.

J.-C., à annexer le royaume araméen fronta lier (Bit AdinQ et développe une politique hégémonique dirigée vers la Syrie , la Méditerranée et la Babylonie.

De 704 à 609 av.

J.-C..

les Sargon ides portent cette puissance à son apogée : la Bible, qui voue les grandes cités assyriennes (Ninive) à la destruction divine, a gardé souvenir de ces rois tant pour leur prouesse militaire que pour leur cruauté .

Les Hébreux ne sont pas les seuls à redouter les foudres des souverains assyriens : en 703 av.

J.-C. , un Babylonien tente d 'usurper la couronne : Sennachérib dévaste son palais et déporte 200 000 citoyens de la vénérable cité.

Son successeur Assarhaddon dut reconstru ire Babylone pour expier solennellement ce crime .

consacra ses efforts à l'extens ion militaire en Égypte et en Phénicie .

Il dut constamment surveiller les frontières de son empire, notamment contre les Arabes .

En 616 av.

J.-C., Babylone se révoltait à nouveau sous la houlette de son frère et le palais fut une seconde fois dévasté.

Ce grand empire posséde trois capitales : une capitale de gouvernance (Ninive ), une capitale historique où sont inhumés les souverains (Assur) et une ville militaire (Kha lu ou Khorsobod) .

l'Assyrie a aussi largement pourvu au prestige culturel et artistique de sa dynastie et veillé à la transmission de l'héritage sumérien.

La sculpture assyrienne est ainsi la plus achevée de l'ère mésopotamienne .

612 AV.

1.-C.

: LA DYNASTIE CHALDEENNE DE BABYLONE Les C haldéens, nomades occidentaux com merçants , organisés en confédération, arrivés en même temps que les Araméens en Babylonie , règnent désormais sur Babylone.

Menés par Nabopolassar, ils s'allient aux Mèdes installés sur le plateau iranien : l'Empire assyrien n 'y résiste pas.

L es trois capitales sont mises à sac.

Baby l o ne connaît alors une période courte de grand prestige.

Sa population est estimée à 100 000 habitants sur une surface de 850 hectares (c'est Babel, tant décriée par la Bible) .

Son prestige tient à ce qu'e lle est la dernière dépositaire de la civilisation sumérienne .

Nabuchodonosor Il a conçu un système défensif de doub le enceinte qui fait l 'admiration de toute l'Antiq uité.

La porte d'Ishtar est érigée à cette époque ainsi que la Voie Depuis l'origine, le temp le à ziggourat« fondation du Ciel et de la Terre » (autremen t dit la fameuse tour de Babel) domine la ville à 90 m de hauteur .

Dès 605 av.

J.-C. , le prince héritier Nabuchodonosor Il défait une garnison égyptienne basée prés de son couronnement en 605 av.

J.-C., il entreprend une politique d'expansi o n en direction de la Syrie et de la Palestine pour percevoir le tribut autrefois payé aux Assyriens .

Mais les souverains baby loniens devaient surveiller les cités rebelles et les frontières de leur royaume comme leurs prédéces seurs Sargonides .

Les successeurs de Nabuchodonosor Il ne furent pas à la hauteur de ces difficultés .

Le dernier d 'entre eux.

Nabonide , a laissé , malgré son incompét ence stratégique, des vestiges qui suscitent questionnements et admiratio n : dévoué au dieu-lune Sin, il avait entr epris de retrouver son temple à Harran et on sait aujourd'hui qu'il a mené des fouilles à cette occasion ; sa fille, prêtr esse du temple lunaire d 'Ur, possédait même un musée privé d'objets anciens.

539 AV.

1.-C.

: LES DERNIERS FEUX DE LA BABYLONIE En 539 av.

J.-C. , dans une Assyrie déjà décomposée par les invasions médiques , rien ne peut arrêter l'expansion perse .

Le roi Cyrus Il (v.

556-530 av.

J.-C), héritier des Mèdes , conquiert Babylone .

Il défait le gouverneur Balthaza r, fils de Nabonide .

La renommée de la ville est telle que le vainqueur s'empresse de se proclamer auprès des habitants successeur des souverains et protégé du dieu Mardouk.

En 334 av.

J.-C. , Alexandre le Grand défia l'empire Pers e et le brisa en deux batailles .

Le sort voulut qu'il mourut à Babylone , pour laquelle on lui suppose de somptueux projets .

En réalité , la présence des Macédoniens et l'Introduction de la culture grecque, accompa gnées d 'un déferlement migratoir e, sonnèrent le glas de la culture méso potamienne devenue par bien des aspects trop archaïque .

l'occupation parthe et sa répression (127), puis la lente dépopulation annoncèrent le déclin de Babylone, dernier phare de cette civilisatio n.

Enfin, le désastre écologique de la formation du Grand Marais irakien au Moyen Âge lui porta un coup fatal.. »

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