La Vaccination (exposé)

« Sommaire : Introduction ..............................................................................p.4 I.

Historique de la découverte des vaccins ............................p.5 II.

Le principe de la vaccination :..............................................p.7 III.

Les différents types de vaccination ...............................p.8 IV.

Des rappels régulièrement ..................................................p.9 V.

Vaccins obligatoires en France ...........................................p.10 VI.

Différence entre la sérothérapie et la vaccination ...........................................................................................................p.11 Conclusion..................................................................................p.12 Source ............................................................................................p.13 - 4 - Introduction : La vaccination constitue un moyen de prévention fondamentale contre de nombreuses maladies infectieuses.

Elle représente la plus grande avancée technologique du monde, entendue par ces termes qu’aucune autre n’a eu autant d’influence sur la réduction de la mortalité de la population mondiale.

De plus, la vaccination a obtenu de véritables succès durant les 20 dernières années et aujourd'hui presque trois quarts des enfants de la planète sont protégés des principales maladies de l'enfance par les vaccins. Dans cet exposé, nous vous ferons découvrir le monde de la vaccination et son histoire… - 5 - I.

Historique de la découverte des vaccins : Déjà avant notre ère, les Chinois et les Turcs essayaient de combattre la variole en injectant à des personnes saines des broyats de pustules des malades.

Cette pratique fut introduite en Angleterre en 1718, par Lady Montagu.

Elle était cependant très risquée et plusieurs personnes en mouraient.

C'est avec les travaux d'Edward Jenner et de Louis Pasteur que le principe de la vaccination est devenu vraiment efficace devant les épidémies, qui augmentaient considérablement le taux de mortalité déjà élevé à cause des guerres et des famines.

Le mot "vaccination" vient du latin "vaccinae ", qui signifie "de la vache ".

En effet, en 1796, Edward Jenner, médecin de campagne, a inoculé à James Philip, 8 ans, du pus provenant d'une personne infectée par sa vache atteinte de la variole des vaches (en anglais, "cow-pox").

En trayant les vaches, les paysans touchaient les pustules des pis et résistaient aux vraies épidémies de la variole.

Cette maladie faisait des milliers de morts par an en Europe (même la descendance de Louis XIV a été décimée par cette maladie en 1712).

L'enfant immunisé contracta la vaccine sous la forme d'une unique pustule et en guérit vite.

Trois mois plus tard, Jenner lui inocula la véritable variole.

La maladie n'a eu aucun effet sur l'enfant : la vaccine l'avait immunisé contre la variole par la formation d'anticorps qui luttent contre l'infection.

Jenner se rendit ensuite à Londres où il vaccina gratuitement des centaines de sujets de la variole commune (ou petite vérole) grâce à la variole de la vache (ou vaccine).

La vaccination jennérienne se répandit vite en Europe et en Amérique.

En 1800, elle fut introduite en France par le duc de la Rochefoucauld-Liancourt.

En 1803, la Royal Jennerian Society assurait la vaccination gratuite.

La notion de germe atténué avait fait réfléchir les médecins et ils consentirent qu’inoculer un germe atténué pouvait aider l'organisme à reconnaître un germe et à se défendre contre lui.

C'est ainsi que, lorsque Pasteur prépara le premier vaccin anti-bactérien dirigé contre l'anthrax, il utilisa des germes atténués.

Il utilisa aussi le même principe pour le vaccin contre la rage.

Ce dernier n'avait été expérimenté que sur des chiens quand, en 1885, un petit berger alsacien Joseph Meister, enfant de 9 ans, a été mordu par un chien enragé.

Pasteur expérimenta le vaccin sur l'enfant.

Avec succès.

En 1882, Le médecin et microbiologiste allemand Albert Koch découvrit le bacille de la tuberculose, mais il faudra attendre 1921 pour que le médecin Albert - 6 - Calmette et le vétérinaire Camille Guérin mettent au point le vaccin antituberculeux, le Bacille Calmette-Guérin. En 1888 fut créé l’Institut Pasteur où ont été inventés de nombreux vaccins et où le virus du sida fut isolé.

Puis sont apparus les vaccins contre la peste (en 1895, par Yersin), contre la poliomyélite, qui déclenchait des paralysies musculaires et respiratoires entraînant la mort chez les enfants en bas-âge (en 1954, par Salk).

Ce dernier vaccin sera mis au point de façon orale en 1956 par Albert Sabin.. »