Le diabète (TPE)

« dent de nourriture.

C'est pourquoi on conseillera immé­ diatement aux malades souffrant d'un diabète simple de perdre du poids .

Les diabètes qui se manifestent à l'âge adulte ne sont en général pas graves, car l'excédent de sucre dans le sang n'est pas trop important.

Ces diabétiques parviennent à vivre quasi normalement en surveillant leur régime.

On peut également prescrire des médicaments hypoglycé­ miants comme certains sulfamides.

Les diabètes graves, qu'on rencontre en général chez les enfants et les jeunes gens, nécessitent l'administration d'une dose quotidienne d'insuline .

Comme cette hormone est détruite dans l'estomac, elle ne peut s'administrer par voie orale; une injection s'impose.

Etant donné que la dose doit être pré- cise et que les demandes en insuline de l'organisme peu­ vent varier selon l'apport en hydrates de carbone de la nourriture, il est crucial pour le diabétique de contrôler la nourriture qu'il ingurgite.

Il sera donc bien plus pratique et plus sûr de contrôler les hydrates de carbone qu'il ab­ sorbe et de s'injecter toujours la même dose d'insuline que de manger comme bon lui semble et de s'injecter cha­ que jour une dose approximative d'insuline.

Il existe dans le commerce plusieurs types d'insuline .

L'insuline soluble est injectée dans la veine; ses effets sont rapides mais de courte durée.

L'insuline-retard qu'on n'administre qu'une fois par jour en injection sous-cutanée est prescrite aux personnes dont le travail ou le mode de vie ne permettent pas des injections répé­ tées dans une seule journée; son action est prolongée Uusqu'à vingt-quatre heures et plus).

En général, un dia­ bétique n'est pas contraint de se rendre régulièrement chez le médecin ou dans une clinique.

Une fois qu'il aura appris à faire ses propres piqûres, il suffira qu'il se fasse examiner à intervalles réguliers et, plus particulièrement, lorsqu'il se sent malade.

Pour contrôler le taux de sucre dans l'urine , il ne faut pas nécessairement disposer d'un laboratoire.

On vend actuellement des dispositifs qui per­ mettent aux patients de faire leurs propres analyses.

Comme on peut Je constater, le diabète est avant tout une affaire de discipline de vie.

Le patient doit s'administrer une dose exacte d'insuline, car s'il dépasse cette dose, il s'expose à un coma hypoglycémique.

Contrairement au coma diabétique, ce coma est dû à un taux de sucre trop Ci-dessous, à gauche: On apprend aux enfanrs diabériques à se fai re des injecrions d'insuline.

Ci-dessous: Un resr urili sab le chez soi pour déceler la présence du gluco­ se dans l'urine.

bas.

Si le diabétique s'injecte une trop grande quantité d'in suline, s'il saute un repas ou s'il exécute des exercices trop violents, le taux de sucre aura tendance à baisser en deçà de la moyenne et provoquera des troubles cérébraux.

Il éprouvera des vertiges, des faiblesses, des tremble­ ments, et transpirera abondamment.

Si le taux descend très bas, le diabétique sera victime d'un coma.

Le traite­ ment est simple et rapide: il suffit qu'il absorbe un sucre ou une boisson sucrée pour rétablir le taux normal de su­ cre sanguin.

Tous les diabétiques qui suivent un traite­ ment à l'insuline ont sur eux des morceaux de sucre en cas d'urgence.

L'éventualité d'un coma hypoglycémique est le seul fact~ur important pouvant gêner le cours nor­ mal de la vie active.

Là encore, c'est au patient à faire fa­ ce à la situation et non au médecin .

On conseille aux ma­ lades d'informer leur famille et leurs amis et d'emporter sur eux un document indiquant leur état et permettant d'éviter ainsi qu'un coma hypoglycémique soit confondu avec un simple évanouissement.

Bien que l'alcool ne lui so it pas interdit, son usage doit être très limité.. »