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L'Eire, de 1921 à nos jours (Travaux Personnels Encadrés – Histoire – TES/TL)

Publié le 27/04/2016

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histoire

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

Étroitement liée économiquement à la Grande-Bretagne, l'Irlande demande en même temps que cette dernière son entrée dans le Marché commun, en 1963. Après l'échec de cette première tentative, Dublin décide de former avec l'Angleterre une zone de libre-échange (1965).

 

Après un nouveau refus en 1967 (toujours en raison du veto du général de Gaulle sur le Royaume-Uni), l'accession à la présidence de la République française de Georges Pompidou lève l'interdit de Paris quant à l'élargissement. Des négociations s’engagent à Luxembourg à partir de juin 1970 sur les modalités d'adhésion des quatre candidats à l'entrée dans le Marché commun (l'Irlande, le Royaume-Uni, le Danemark et la Norvège).

histoire

« DEUX GRANDS PARTIS Le n- Fiil (•SIIIHts tle t.

tlestltiH •J : parti conservateur traditionnellement républicain et nationaliste.

Fondé par Eamon De Valera en 1926, il est depuis 1932le parti le mieux représenté au Dail WAssemblée nationale irlandaise) .

Le Fille CiHI (•Tribu des Gaëls•): parti chrétien-démocrate , fondé en 1933.

débordant ».

la généralisation de la télévision , à partir de 1962, et l'arrivée des premiers touristes étrangers contribuent également à faire évoluer les esprits, notamment à atténuer le poids du puritanisme.

L'ANCRAGE EUROPÉEN Etroitement liée économiquement à la Grande-Bretagne , l'Irlande demande en même temps que cette dernière son entrée dans le Marché commun, en 1963.

Après l' échec de cette première tentative, Dublin décide de former avec l'Angleterre une zone de libre -échange {1965 ).

Après un nouveau refus en 1967 (toujours en raison du veto du général de Gaulle sur le Royaume-Uni ), l'accession à la prés idence de la République française de Georges 1--------------1 Pompidou lève l'interdit de Paris quant honorifique de président de la République en juin 1959, De Valera (alors agé de 77 ans) laisse la conduite du gouvernement à son ministre de l'Industrie et du Commerce , Sean lemass (1899 -1971 ).

CHANGEMENT DE GtNtiATION la fin des années 1950 et les années 1960 marquent un tournant dans la politique irlandaise.

Aux acteurs de la guerre d"lndépendance et de la guerre civile (symbolisée notamment par De Valera ) succède une nouvelle génération qui refuse les rancunes du passé et veut résolument faire entrer le pays dans la modernité .

Se11n LemiiSS (id 11vec J.F.

Kennedy) inaugure en 1959 ce dernière s'assigne comme objectifs prioritaires l'industrialisation du pays par l'appel aux capitaux étrangers, la modernisat ion de l 'agriculture et la recherche systématique des marchés d 'exportation.

LA CROISSANCE AU RENDU-VOUS De fait, au cours des années 1960 , l'économie irlandaise réalise des progrès importants.

En quelques années , la production industrielle fait un bond de 55% (un des chiffres les plus élevés d'Europe).

Le taux de croissance annuel, qui plafonnait à 2%, est doublé .

!:émigration, l'un des fléaux traditionnels du pays , est enrayée.

Ce décollage économique a aussi pour effet de modifier considérablement les mentalités .

le futur Premier ministre Garre! Fitzgerald souligne à l'époque le passage soudain du pays «du conservatisme à une acceptation du changement, et d'un profond pessimisme à un optimisme à l'élargissement.

Des négociations s'engagent à luxembourg à partir de juin 1970 sur les modalités d 'adhésion des quatre candidats à l'entrée dans le Marché commun (l'Irlande, le Royaume-Uni , le Danemark et la Norvège ).

Ce n'est qu'au début de l'année 1972 que ces discussions aboutissen~ permettant à l'Irlande d'adhérer à la Communauté économique européenne (CEE).

le tr11HI d'11dhlsion est approuvé par référendum quelques semaines plus tard :le oui l'emporte à une majorité considérable (plus de 80%) avec un taux de participat ion de 70%.

LE TEMPS DES INCERTITUDES L'INSTABILITt POLITIQUE Si les nouveaux responsables politiques irlandais, soucieux de moderniser le pays , n'ont plus ni les mêmes souve nirs ni les m êmes rancœurs que leurs aînés, ils n'en ont pas non plus le pouvoir charismatique (aucun des nouveaux dirigeants ne pouvant par exemple égaler dans ce domaine un De Valera ).

la vie politique de l'époque est marquée par l'alternance .

Après le retrait de Sean lemass en 1966 , quatre Premiers ministres vont se succéder aux jusqu'en Lynch e! Haughey Fail); Liam et Garre! (Fine Trois d'entre forment durant cette période plus ieurs gouvernements (lynch , Fitzgerald, Hau ghey) .

LA CRISE ÉCONOMIQUE les années 1970-1980 sont marquées par les effets de la crise économ ique mondiale qui aggravent les déséquilibres structurels : le montant de la facture pétroli ère de l'Irlande est multiplié par cinq entre 1973 et 1977.

D'où un fort déficit de la balance des paiements et un taux d'inflation record (près de 24% en 1975) .

Malgré la création de nombreux emplois industriels, le chômage est multiplié par deux en quelques années (12% de la population active en 1976 , taux le plus élevé du Marché commun), une progression due aussi à l'arrêt de l'émigration , habituelle soupape d 'un pays à forte croissance démographique .

En dépit d'une relative reprise à la fin des années 1970 , les difficultés économiques continuent durant la décennie suivante, malgré la mise en place d'une politique d'austérité .

Entre 1981 et 1986, l'endettement de l'Irlande passe de 8 à 24 milliards de livres (environ 32 milliards d'euros ) et le chômage atteint des records , oscillant entre 17 et 25% de la population active , la situation s'améliore toutefois à partir de 1988 .

LE TEMPS DES CHANGEMENTS DES ÉVOLUTIONS IMPOITANTES !:avocate de gauche M11ry Robinson est élue présidente en 1990 : c'est la première femme chef d'État de la Républ ique d 'Irland e.

Cette élection surpri se ainsi que le renouvellement de la direction du Fianna Filil, confiée en 1992 à Albert Reynolds (le nouveau Premier ministre est un self made man moins marqué par les luttes traditionnelles), permettent d 'entrevo ir une mod ificat ion du paysage politique .

Sur le plan des mentalité s, le pays est divisé au cours de l'année 1992 par le débat sur l'interruption volontaire de grossesse.

Ce dernier fait suite à l'arrêt de la Haute Cour de Dublin interdisant à une adolescente de 14 a n s ayant subi LA QUESTION D1RLANDE DU NORD Caractérisée par l'instabilité politique , la période voit également l 'émergence et le développement de la question de l'Irlande du Nord.

Dès 1968, des marches de protestation des catholiques d 'Ulster donnent lieu à des troubles importants.

Mais c'est à Londonderry (Derry pour les catholiques) que se déroulent les plus graves incidents (ft~ ltlit), préludes à des années d'affrontements , de répression et d'actes terroristes perpétrés par l'Irish RepllbllaJn Ar.y (IRA).

IR :RA n liU! .

- de I'IIVorlement mais autorise les Irlandaises à y avoir recours à l'étranger .

le conservatisme moral traditionnel de la très catholique Irlande apparaît toutefois en recul quelques années plus tard :e n 1995, les électeurs approuvent de l'évolution des esprits: une précédente consultation sur la même quest ion en 1986 avait été repoussée par les deux tiers des suffrages.

Des attentats qui n'épargnent pas l'Eire avec , par exemple, en 1976, l'assassinat de l'ambassadeur britannique auprès de Dublin .

Face à la question de l 'Irlande du Nord, l'approche de Dublin peut se résumer en quatre grands axes : • Adoption de mesures de sécurité très strictes pour empêcher que le territoire ne serve de base arrière ou de «sanctuaire» aux tHrorlstes réptlbllaJIIIS .

• Pression sur Londres pour que soit reconnue la «dimension irlandaise » du conflit et la nécessité de consultations permanentes entre les deux gouvernements .

• Main tendue aux protestants d'Ulster afin de préparer une solution négociée au conflit VERS UNE LEVÉE DE L'HYPOTHÈQUE UI.STÉRIENNE? En décem bre 1993, des négociation s avec londres et les principaux partis politiques d 'Irlande du Nord (négociations auxquelles participe activement le Premier ministre AIHrl Reynolds ) aboutissent à une déclaration conjointe de Londr es et Dublin sur l'ave nir de l'Ulster .

le successeur de Reynolds à la tête du gouvernement à partir de décembre 1994, John Burton , leader du Fine Gael, poursuit la même politique .

En février 1995 , il est l'auteur avec le Premier ministre britannique de l'époque , John Major , d'un document devant servir de base aux négociations de paix: l'Ulster Framewo rk Peace Document («Document modèle pour la paix en Ulster »).

En avril1 998, l'accord angle-irlandais dit du « Vendredi saint» prévo it notamment la réunification de l 'Irlande si une majorité au Nord la souhaite et la création d 'un conseil Nord-Sud permettant l'élaboration de décisions sur des sujets d"lntérêt commun.

Conform ément à ces accords, des institutions se mi-autonomes sont mises en place l'année suivante en Irlande du Nord .

L'EUROPE.

RÉSOLUMENT lors du référendum sur la ratification du lriiHé de M1111Stricht.

en juin 1992, les Irlandais qui semb le porter ses fruits , notamment sur le plan économique : dans les années 1 990, le pays enregistre des taux de croissance de 8% par an.

Par ailleu rs , l' Irlande est membre de la zone euro depuis sa constitution , le 1 " janvier 1999 .

• Défense de la~ c.tllollfw d'Irlande du Nord et soutien de la revendication de «partage du pouvoir» formulée par les catholiques modérés .

Cette politique connaît certains résultats tangibles .

En 1985 , à Hillsborough, un accord angle­ irland ais est signé : il institutionnalise la fameuse «dimension irlandaise » du conflit ulstérien et confère pour la première fois au gouvernement de la République d'Irlande un rôle consu ltatif important dans la conduite des affaires nord­ irlandaises.

Cet accord est cependant rejeté par les unionistes de Belfast .. »

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