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L'histoire des Aztèques (Travaux Personnels Encadrés – HISTOIRE & CIVILISATION)

Publié le 30/04/2016

Extrait du document

histoire

la mort d'un Soleil est marquée par une grande catastrophe qui détruit l'humanité. Ils vivent le cinquième et dernier soleil, dont la fin sera marquée par des tremblements de terre et la venue de monstres squelettiques. Ainsi les Aztèques se battent pour repousser le moment de la fin du monde.

Le pouvoir impérial

Avant de fonder Tenochtitlân, les Aztèques sont divisés en clans. Chacun a son chef, et un conseil des anciens réunissant les chefs de clan prend les décisions les plus importantes. En parallèle, les prêtres disposent d'une influence importante sur la conduite de la tribu.

 

Une fois sédentarisés, les Aztèques élisent par le biais d'une assemblée de guerriers un roi appelé tlatoani, « celui qui parle». Au fur et à mesure, le nombre d'électeurs se limite à une centaine d'individus (hauts dignitaires, prêtres,

La société aztèque est essentiellement agricole. Pourtant, les conditions climatiques ne sont guère favorables à des cultures variées et suffisantes.

 

Le maïs, les haricots et les piments sont les légumes de base, la viande est rare (dindon, oiseaux...) mais le poisson abondant. En plus des productions locales, le tribut payé en vivres par les cités sous domination aztèque permet au peuple de vivre sans gêne.

 

Des travaux d'irrigation ont permis d'acheminer l'eau afin de favoriser les cultures.

 

Le commerce constitue une activité importante. Les marchands parcourent l'empire et vendent des plumes, des vêtements, des outils et des peaux en échange de coton, de cacao, de caoutchouc et même d'or. Le quachtli tient lieu de monnaie. Plus qu'une vraie unité monétaire, il est une unité de mesure. Le plus souvent, il est matérialisé par des pièces de tissu ou des graines de cacao.

histoire

« Les Aztèques croient que la Terre a connu quatre Soleils et que la mort d'un Soleil est marquée par une grande catastrophe qui détru it l ' humanit é.

Ils vivent le cinquième et dernier soleil, dont la fin sera marquée par des tremblements de terre et la venue de monstre s squelettiques.

Ainsi les Aztèques se battent pour repo usser le moment de la fin du monde.

UN PANTHtON ILLIMITt Outre Huitzilopochtli , de nombreux autres dieux constituent le panthéon aztèque.

• Tezcatlipoca : Dieu des ténèbres , il est repré senté par la Grande Ourse.

Il est le «vent de la nuit » et demeure invisible .

Il protège les jeunes guerrie r s et les esclaves, et inspire le conseil lors du choix du tlatoani.

Il châtie et pardonne les fautes.

Dans la mythologie aztèque, Tezcatlipoca a chassé Quetzalc6atl de Tula , la capita le toltèque , et insta uré les sacrifices humains.

• Ometecuhtli et Omecihuatl : le Seigneur et la Dame de la dualité.

Ils forment le couple originel, siégeant au sommet de l'univers et chargé de faire naître les hommes et de tracer leur destin .

• Tloloc: il est le dieu de l'eau , de la pluie et de la végétation.

Associé à Chalchiuhtlicue , déesse des rivières , il dispense la pluie, la g rêle et la foudre.

Son culte est considéré comme aussi important que celui de Huitzilopoc htli.

Ses représentants, presque des doubles de lui-m ême, les t/aloques, habitent les montagnes où se forment les nuages.

• Quetzalc6atl : «le Serpen t à plumes» a longtemps sym b olisé les forces de la terre et la végétation pour les Toltèques .

Pour les Aztèques, il est Vénus, « l'Étoile du matin et du soir>>, et avec son frère jumeau Xolotl, le «dieu-chien », il est le dieu de la mort et de la résurrection .

Mélangeant histoire et religion, Quetzalc6atl est à la fois assimilé à un roi régnant à Tula en l'an 1000 , chassé par une tribu venue du nord , et au dieu forcé de quitter Tula sous la pression de Tezcatlipoca.

Il est hostile aux sacrifices humains .

«L'EAU PRtCIEUSE)) : LES SACRIFICES HUMAINS, LA MORT Les Aztèques pratiquent les sacrifices humains .

Selon les chroniques, 20 000 hommes sont sacrifiés en quatre jours pour l'inauguration du grand temple de Tenochtitlan , en 1487 .

Les sacrifices sont pratiqués essentiellement au sommet des temples à l'occasion des manifestations religieuse s.

Le recrutement des victimes s'effectue généralement lors de guerres dites «fleuries ».

Le xochiyaoyotl («guerre ­ jeu») est une forme de conflit très codifié qui oppose deux camps, généralement issus de deux cités ou de deux régions.

Il consiste à ne pas se tuer sur le champ de bataille , et à capturer son ennemi.

Ainsi , la bataille est une somme de duels où chacun essaye de maîtriser son adversaire en lui attrapant une touff e de cheveux à l'arrière du crâne.

Les prisonniers sont ensuite rassemblés et remis aux prêtres de la cité.

Les sacrifices se déroulent en trois temps .

Tout d'abord , les victimes sont longuement préparée s.

Elles sont forcées de jeûner et de pratiquer des danses , des processions ou des jeux épuisants.

Fatigués et drogués, les sacrifiés sont dans un état second au moment de leur mort.

L e sacrifice la victime allongée sur un nutel au sommet des temples et à lui extirper le cœur en ouvrant son thorax à l'aide d'un couteau.

L e sang inonde les marches du temple et le corps est jeté en bas du monument.

Pour finir, la dépouille du sacrifié est la propriété de celui qui l'a capturé.

Le corps est dépecé .

La tête offerte à la communauté repose avec d'autres sur un monument.

Les quatre membres sont consommés bouillis par la famille du guerrier victorieux, à l'exception de la cuisse gauche, réservée au souve rain.

UN ART MONUMENTAl Au 'f!l' siècle, la capita l e aztèque, installée sur une ile, abrite près de 300 000 habitants.

Les voies sont larges, les canaux et les ponts nombreux, deux aqueducs alimentent la ville en eau potable.

La ville est divisée en vingt quartiers (techult) disposant chacun de temples et de commerce s.

Chaque techuli est attribué à un clan.

Le plan général de la ville est organisé autour de deux axes principaux au croisement desquels le centre administrat if et r eligieux est établi.

Il ne reste que peu de chose de la cité de Tenochtitlan, assiégée en 1521 par les Espagnols .

Le grand temple était bâti a u cœur de la ville.

Une enceinte l'entourait, garnie de têtes de serpents: l e coatepantli («Muraille des serpen ts»).

À l'image des sanctuaires toltèque s, la pyramide du temps mesurait 50 mètre s de haut et lOO mètres de côté.

Deu x temple s se dressaient au sommet.

Un b lanc et bleu était consacré à Tlaloc, le second, rouge et blanc, à Huitzilopochtli .

Des centaines d'autres temples plus modestes jalonnaient la ville, dont un sanctuaire de forme cylindrique dédié à Quetzalc6atl.

Mexico , la capitale du Mexique, est bâtie sur l e site de Tenochtitlan .

Les sculptures aztèques sont nombreuses et très variées malgré l'amp leur des destructions causées par les conquistadores.

Elles représentent le plus souvent des dieux et des symbo les cosmiques mais peuvent également être liées à des événements historiques , à des dignitaires ou à des scènes de la vie.

Les fresques sont plus rares car de nombreux temples ont disparu .

Quelques rares codex ont échappé à la destruction.

Ces livres imagés témoignent de l'écriture aztèque sur le principe des hiéroglyphes.

L'orf èvre rie et le travail des plumes étaient également de grandes spécia lités.

UNE HltRARCHIE SOCIALE STRICTE Le peuple aztèque se compose essentie llement de macehualtin (macehualli, au singulier) .

Ce sont de simples citoyens, membres de l'un des e nsembles de la tribu appelés ca/pu/li .

Chaque citoyen doit payer l'impôt , participer au service militaire et effectuer des corvées.

À l'occasio n de son mariage, il a droit à une parcelle de terrain pour y bâtir sa maison.

La promotion sociale s'effectue souvent par le biais de l'armée .

Les plus hauts grades sont ouverts à tous, à condition d'avoir prouvé sa bravoure .

La capture de prisonniers confère les premiers grades.

À partir de quatre prisonniers , le macehualli devient tacutli .ll peut intégrer des ordres militaires comme celui des «chevaliers tigres » ou celui des «chevaliers aigles ».

Il est a lors presque noble , reçoit un domaine avec des serfs et est exempté d'impôts .

L'autre moyen de s'élever dans la hiérarchie sociale est de devenir prêtre .

Il est également possible d'intégrer l'administration en devenant scribe, huissier , mes sage r ...

Les macehualtin peuvent être artisans ou commerçants (pochteca).

Ces derniers ont la possibilité d'acquérir de grandes richesses en commerçant hors de l'empire et leur statut est de plus en plus respect é au moment de l'arrivée des Espagnols .

À la base de la société, les tlat/acotin ont un statut proche de celui des esclaves.

Il s'agit des prisonniers de guerre, des prisonniers de droit commun, des domestiques non libres ...

Ils ne sont pas citoyens mais sont relativement respectés dans la société.

Ils possèdent un certain nombre de droits, comme celui d'épouser une femme libre , et peuvent être affranchis.

Au sommet de l'échelle sociale , se trouvent les dignitaires et les prêtres .

L es dignitaires sont les tacutli.

Dispensés d'impôts et de travaux agricoles, ils bénéficient en outre du tribut.

Les fils des dignitaires, les pi/li, profitent de la meilleure éducation mais peuvent perdre leur titre s'ils ne se montrent pas dignes de leur père.

Du temple de quartier a ux plus hauts édifices, les prêtres n'ont pas la même importa nce.

Ils doivent rester célibataires, détiennent les livres, ense ignent aux enfants, dirigent les hôpitaux ...

UNE tCONOMIE FLORISSANTE La société aztèque est essentiellement agricole.

Pourtant, les conditions climatiques ne sont guère favorables à des cultures variées et suffisantes.

Le maïs, les haricots et les p iments sont les légumes de base , la viande est rare (dindon , oiseaux ...

) mais le poisson abondant.

En plus des production s locales , le tribut payé en vivres par les cités sous domination aztèque permet au peuple de vivre sans gêne.

Des travaux d'irrigation ont permis d'acheminer l'eau afin de favoriser les cultures.

Le commerce constitue une activité importante .

Les marchands parcourent l'empire et vendent des plumes , des vêtements , des outils et des peaux en échange de coton, de cacao, de caoutchouc et même d'or.

Le quachtli tient lieu de monnaie .

Plus qu'une vraie unité monétaire , il est une unité de mesure .

Le plus souvent, il est matérialisé par des pièces de tissu ou des g raine s de cacao.

LA CONQUÊTE ESPAGNOLE (1519-1511) L' ARRivtE DES ESPAGNOLS Après l'arrivée de Christophe Colomb dans les fles des Cara '1bes en 1492 , les Espagnols lancent quelques miss ions d'exploration sur la terre ferme .

En 1511 , une caravelle échoue sur les côtes du Yucatan et deux rescapés vont vivre avec les Mayas .

En 1517 , une première expédition est repoussée violemment par ces derniers .

Les Espagnols lancent LE MYTHE DE QUETZALCOAn La légende veut que Motecuzoma et les Aztèques aient considéré Cortés et ses hommes comme les représentants du dieu QftlukNII .

Ce dieu , assimilé tout à la fois au roi toltèque chassé de sa capitale et à l'étoile Vénus , devait venir de l'ouest.

une nouvelle campagne l'année suivante, croyant que le Yucatan est une île.

Pour la première fois, ils longent la côte aztèque au sud-ouest du Yucatan et sont bien reçus.

LE R6LE DE CoRTtS Hemtin Cortés part de Cuba le 10 févrie r 1519 avec onze navires, cinq cents soldats environ et dix canons.

Il aborde tout d'abord les terres des Mayas , puis gagne une côte sous contrôle aztèque .

Il fonde la ville de Veracruz en mai 1519 .

Cortés atteint la cité de Cempoala, à l' intérieur du pays, en juin.

Il signe une première alliance avec les Totonaques , tombés sous domination aztèque.

Puis il rejoint la ville de Tlaxcala et doit livre r sa premi ère bataille aux troupes tlaxcaltèq ues.

Après trois jour s de combats très diffici les, Tlaxcala propose une alliance aux Espagnols .

Le 18 septembre 1519 , Cortés entre dans la ville.

Il prend ensuite la cité de Cholula et arrive devant Tenochtitlan le 8 novembre 1519.

Accueillis généreusement, les Espagnols s'insta llent dans les palais de la capitale.

Les Aztèque s se montrent cordiaux mais , pour se proté ger d'une révolte probable, Cortés fait prisonnier le tlatoani .

La situation s'en lise.

LA CHUTE DE TENOCHT ITlAN Cortés s'absente de Tenochtitlan et les E spagnol s massacrent des centaines de dignitaires aztèq ues en mai 1520 pour une raison inconnue.

La capitale se soulève et les Espagnols se barricadent dans les palais .

L e 24 juin 1520 , Cortés revient, mais la situation est incontrôlable.

Motecuzoma , toujours prisonnier, est tué par son propre peuple alors qu'il tente de négocier .

le le nd emai n, les Espagnol s doivent fuir la ville et subissent de lourdes pertes : c'est la « Noche Triste>>.

La conquête est remise en cause, mais Cortés parvien t à s'appuyer sur ses alliés tlaxcal tèques .

Il remporte des comb ats décisifs face aux troupes de Cuitlahac, le nouvel empereur, et met le siège devant Tenochtitlan le 30 mai 1521 .

Le 13 août 1521, les derniers Aztèques se rendent et tout l'empire s'effondre avec eux.

En quelques années , l'Espagne va dominer toute la Méso-Amérique et jeter les bases d 'un immense empire colonia l.

L'arrivée de Cortés correspond exactement à l'année calendaire aztèque « 1-roseau », qui devait marquer le retour du dieu Serpent à plumes .

Mais , en r éalité, ce mythe est certainement apparu bien plus tard , vers 1560.

Très satisfaisante pour l'orgueil espagnol.

cette légende a servi essentiellem ent à donner une explication divine à la défaite aztèque, permettant du même coup aux Indiens de mieux accepter le nouveau pouvoir espagnol.. »

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