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L'Iran: De la Perse à la République islamique (Travaux Personnels Encadrés – HISTOIRE & CIVILISATION)

Publié le 30/04/2016

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iran

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

À sa mort, en 323 av. J.-C, Alexandre n'a pas d'héritier. Aussi des querelles éclatent-elles entre ses anciens compagnons d'armes afin de savoir à qui reviendra l'empire.

 

En 301 av. J.-C, à l'issue de la bataille d'Ipsus, l'immense territoire d'Alexandre est finalement divisé en trois : l'Égypte revient aux descendants de Ptolémée, la partie européenne est attribuée aux Macédoniens tandis que la partie orientale revient à un général macédonien, Séleucos (358-280 av. J.-C.). Les terres qu'il dirige recouvrent la Mésopotamie, l'Iran et la Syrie.

 

Il décide d'établir la capitale à Antioche tandis que son fils, Antiochus I”, est en charge des provinces de l'est du territoire.

 

C’est le début d'une période de colonisation marquée par une forte hellénisation et un intense développement urbain.

 

Cependant Séleucos et ses descendants sont confrontés à un problème majeur : préserver l'unité de l'empire. Réunissant nombre d'ethnies et de cultures différentes, l'empire est menacé par les désirs d'indépendance de plusieurs gouverneurs de province.

632 meurt le prophète Mahomet, is lors, le monde islamique est dirigé ir des califes. Les quatre premiers.

A u Bakr, Omar, Osman et Ali, sont

is par la communauté.

D is 633, Abu Bakr (573-634) envoie s< n armée conquérir l'Irak et le dernier di s Sassanides, Yazdgard III (632-651), m peut empêcher l'anéantissement de l'i rmée perse à Al-Qadisiyah en 637.

 

El 642, sous le califat d'Omar, le pouvoir s< isanide tombe définitivement (Y izdgard est assassiné en 651).

 

El 644, Osman succède à Omar et p< ursuit sa politique de conquête.

 

M iis Osman se fait assassiner en 656 et c'est Ali qui devient alors calife.

 

S( n élection au califat n'est pas du goût d< tous et après une révolte, Ali doit cé 1er sa place à Mo'awiya qui instaure al rs un califat héréditaire appelé or leyyade (661-750).

 

Le : différents califes omeyyades pc jrsuivent la conquête de la Perse et pc viennent à occuper l'Afghanistan et la Tr nsoxiane. La capitale est alors Damas et a politique omeyyade est tournée ve s l'arabisation de l'empire, la langue ar be devenant la langue officielle.

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« 1 ES CALIFATS OMEYYADE 1 T ABBASSIDE E 632 meurt le prophète Mahomet.

D s lors, le monde islamique est dirigé p r des califes.

Les quatre premiers, A u Bakr, Omar, Osman et Ali, sont él s par la communauté.

D s 633, Abu Bakr (573-634) envoie s n armée conquérir l'Irak et le dernier d s Sassanides, Yazdgard Ill (632-651), peut empêcher l'anéantissement de mée perse à Al-Qadisiyah en 637.

642, sous le califat d'Omar, le pouvoir s sanide tombe définitivement zdgard est assassiné en 651 ).

644, Osman succède à Omar et p ursuit sa politique de conquête.

M is Osman se fait assassiner en 656 et 'est Ali qui devient alors calife.

S élection au califat n'est pas du goût d tous et après une révolte , Ali doit c · er sa place à Mo'awiya qui instaure al rs un califat héréditaire appelé eyyade (661-750).

différents califes omeyyades rsuivent la conquête de la Perse et p iennent à occuper l'Afghanistan et la Tr nsoxiane.

La capitale est alors Damas et a politique omeyyade est tournée ve l'arabisation de l'empire , la langue ar be devenant la langue officielle.

M is les califats omeyyades, transmis se n l'hérédité et qui instaurent une ce aine inégalité parmi les musulmans , n font bientôt plus l 'unanimité et de n breuses révoltes, appuy ées par les ch iles (les partisans d'Ali) , éclatent.

E 750, ces révoltes aboutissent et co traignent le calife omeyyade M rwan Il (744-750) à céder sa place à A -al Abbas , qui instaure la dynastie ab asside (750-945).

La apitale est fixée à Bagdad et, sous le différents califats abbassides, l'e pire cannait un intense dé eloppement économique et culturel.

Le Perses y jouent d'ailleurs un rôle de pr mier plan puisqu'ils occupent les pl s hautes fonctions à la cour.

M is dès la seconde moitié du X' siècle, le alifat abbasside s'essouffle devant le po voir croissant des mercenaires turcs et lave s et, profitant de cette fébrilit é, di rs gouverneurs de provinces ira iennes coupent les liens avec Ba dad et créent leurs propres dynasties lo les (les Tahirides de 821 à 873, le Saffarides de 867 à 963 ou encore le Samanides de 892 à 999).

LIS SELDJOUKIDES ET LIS INVASIONS MONGOLES de l'affaiblissement de l'empire dynasties iraniennes, un clan de la Turcs Oghuz, les Seldjoukides du chef Selçuk qui, au X' siècle, en Transoxiane ), va tenter · le territoire abbasside.

Seljouk, Toghrul Beg 1063) , s'empare d'lspahDn en et de Bagdad quatre ans plus tard .

c'est sous Alp-Arslan (1063-1072) Malik Shah (1072-1092) que l'empire seldjoukide sera le plus vaste et le mieux organisé.

Couvrant l 'Iran, la Palestine , la Mésopotamie et la Syrie, l'État seldjoukide est fortement centralisé et, notamment grace au vizir Nisam al-Molk (1020 -1092 ),l'empire se voit doté d 'une administration et d'une armée efficaces.

A la mort de Malik Shah en 1092 , l'empire ne parvient pas à maintenir son unité et déjà , de nombreuses dynasties locales sont fondées par divers gouverneurs de provinces .

Ces dynasties n'ont pas le temps de s'imposer puisque le monde perse doit subir, dès 1219, les invasions mongoles .

Menées par Gengis Kht1n (1162 -1227) , ...

~----:----. les armées mongoles parviennent à s'emparer de la Transoxiane, de Samarcande de Khorassan l'année suivante.

Sous l'autorité du petit -fils de Gen gis Khan, Hulagu Khan (1217-1265 ), la Perse doit entièrement se soumettre.

En effet, dès 1256, Hulagu Khan conquiert la Perse et, deux ans plus tard, soumet Bagdad , mettant fin au califat abbasside.

Les successeurs d'Hulagu Khan, qui prennent le titre d'llkhan , établissent leur capitale à Tabriz et font crouler la Perse sous les taxes .

Aussi , dès la mort de l'llkhan Abu Said en 1385 , l'empire mongol de Perse est-il déstabilisé par les désirs d'indépendance de certains chefs locaux .

Diverses dynasties tentent alors de s'imposer .

Une troisième invasion de nomades turco -mo ngols.

dirigée par Tamerlan , met fin à ces prétentions dynastiques et conquiert, en 1380 , l'est de l 'Iran , le Fars , l'Azerbaïdjan et l'Irak.

Mais l'empire de Tamerlan ne résiste pas à sa mort (en 1405) et devient alors l'objet de lourdes luttes .

I!ŒW:jj,]JI Tandis que l'est de l'Iran se débat sous les différentes formes de pouvoir qu'imposent les Mongols ou les gouve rneurs de province, le nord -ouest de l 'Iran subit lui aussi les rivalités de groupes turkmènes .

Ainsi, de 1275 à 1434 règne à Tabriz la dynastie des Kara-Koyunlu, appelés aussi les« moutons noirs », auxquels succèdent les « moutons blancs », c'est-à-dire la dynastie d 'Ak-Koyunlu.

Mais c'est la dynastie des Safavides (du nom de sheik Safi al-Din Ishaq qui la fonda) qui finit par s'imposer en 1502.

Dirigée par Shah lsmâil (148 7-1524), elle parvient rapidement à conquérir l'ensemble du territoire iranien, poussant même jusqu'à Bagdad à l ' ouest et jusqu'à la ville d 'Héra! à l'est Dès lors, les Safavides règnent en maîtres sur l'Iran et Shah lsmail proclame le chiisme religion d'État.

Shah Abbas 1" , qui règne de 1588 à 1629 , transforme peu à peu la Perse .

Il crée une armée régulière, développe le commerce avec l'Europe , fait de la capitale Ispahan une des plus belles cités du monde, encourage les initiatives culturelles et artistiques et développe l'industrie du tapis et de la soie.

C'est sous son règne que les Safavides connaissent leur apogèe .

Les successeurs de Shah Abbas 1• ne parviennent pas à maintenir le prestige de l'empire perse et, malgré la qualité du règne de Shah Abbas Il (164?-1666), la Perse décline peu à peu et la dynastie safavide connaît une lente décadence .

La faiblesse de l'empire incite alors les révoltes et, en 1722, le souverain afghan Mahmoud s'empare d 'Ispahan .

C'est la fin du règne des Safavides, considérés comme les pères de l'Iran moderne.

LES DYNASTIES QADJAR ET PAHLAVI L'occupation afghane est de courte durée.

Un jeune chef de bande, Nader Shah, chasse les Afghans au profit d 'un ultime et éphémère roi safavi de qu'il renverse bientôt Nader Shah se proclame roi de Perse en 1736 .

Le règne de Nader Shah (1736-1747) est caractérisé par de nombreuses conquêtes et, en seulement quatre ans, l'emp ire du jeune dictateur devient plus étendu que celui de Shah Abbas.

Après son assassinat en 1747, l'empire devient un objet de lutte s pour deux dynasties rivales : les Zend et les Qadjar .

Et si les Zend parviennent, de façon éphémère, à succéder à Nader Shah, les Qadjar les renversent rapidement et s'emparent du pays sous l'autorité de l'eunuque Agha Muhammed Khan qui devient roi de Perse en 1796 .

Couronné Shah, Agha Muhammed Khan choisit Téhéran pour capitale et conquiert la Géorgi e.

Il est assassiné en 1797 .

Son successeur et fils adoptif, Faht Ali Shah , doit, quant à lui, subir la rivalité qui existe alors entre la Russie et l'Angleterre .

Choisissant le camp anglo­ saxon, la Perse entre en guerre contre la Russie et est défaite .

Elle doit alors céder au vainqueur la Géorgie et une partie de l'Arménie tandis que les Anglais prennent le contrôle de nombreuses ressources iraniennes.

Peu à peu, la Perse s'affaiblit et de nouvelles tensions internes apparaissent.

En 1906 , les émeutes éclate nt : c'est la Révolution constitutionnelle .

Le Shah Mozaffar el-Dinh se voit contraint de céder devant la pression du peuple et un régime parlementaire est instauré tandis qu'une Constitution est promulguée.

Toutefois , à cette époque, le contrôle de l'Iran par les Anglais se fait de plus en plus sensible (fondation de I'Anglo Persian Oil), ce qui provoque de nombreux incidents .

En février 1921 , le colonel Reztl Kht1n (1878-1944) organise un coup d'État et renverse le dernier Qadjar, Soltan Ahmad Shah.

En 1925 , Reza Khan se proclame Shah d'Iran et se fait appeler Reza Shah Pahlavi .

Son règne (1925-1941) permet à l'Iran (qui prend officiellement ce nom en 1934 ) de se développer économiquement et d'être animé par un désir de modernité .

Lorsque le fils de Reza Khan, Mohammed Reza, lui succède, il souhaite suivre la même politique.

Mais la mainmise anglaise sur le pétrole iranien commence à poser un véritable problème.

Aussi le Premier ministre Mossadegh décide-t-il, en 1951 , de nationaliser le pétrole .

En 1953, Mossadegh est destitué .

Afin de continuer la modernisation du pays, le Sht1h entame en 1962 une réforme agraire qui oblige les grands propriétaires fonciers à distribuer leurs terres.

Cette réforme provoque de nombreux mécontentements et une opposition forte se met en place .

Des troubles apparaissent en 1963 et 1964 et l'un des oppo sants les plus acharnés , l'ayatollah Khomeiny (1902 -1989 ), est contraint à l'exil.

Lorsqu'en 1977 survient une crise économique de grande ampleur, les querelles politiques s'intensifient.

L'opposition se durcit, des manifestations et des émeutes éclatent.

Le peuple réclame le retour de Khomeiny et paralyse le pays par de nombreuses grèves.

Le 16 janvier 1979, cédant devant l'insurrection, le Shah Mohammed Reza quitte son pays pour l'Égypte .

Cet exil est alors considéré comme une abdication :c 'est la fin du système monarchique iranien.

LA RÉPUBLIQUE ISLAMIQUE ET LA GUERRE IRAN-IRAK Après le départ du Shah , seules restent deux forces : l'armée et les milieux ~~- --- religieux .

Quand l'ayatollah Khomeiny revient en Iran, le 1" février 1979, les milieux religieux prennent l'ascendant et une République islamique est proclamée par Khomeiny dans la nuit du 1" au 2 avril.

Cependant différentes tendances s'affrontent au sein de la République et les religieux intégristes proches de Khomeiny s'opposent aux religieux progressistes proches de l'ayatollah Taleghani .

Mais Khomeiny, qui sait réprimer dans le sang.

retrouve le soutien populaire lorsque, tolérant la prise en otage d 'une cinquantaine de ressortissants américains le 4 novembre 1979 par des étudiants islamiques, il refuse les offres de l'ONU et désigne les États-Unis comme le « Grand Satan », l'ennemi à abattre.

En fait l'ennemi est bien moins l'Amérique que le voisin irakien.

Saddam Hussein , au pouvoir à Bagdad , voit d 'un mauvais œil l'arrivée de Khomeiny et du régime chiite à la tête de l'Iran et convoite certaines terres iraniennes riches en pétrole .

Ainsi, profitant de l'instabilité politique qui règne en Iran ainsi que de la relative faiblesse de l'armée iranienne , Saddam Hussein fait pénétrer ses troupes , le 22 septembre 1980, au Khuzestan, région des champs pétrolifères iraniens.

Débute alors une guerre qui durera huit longues années.

Si Saddam Hussein remporte rapidement de nombreux succès , la résistance iranienne est bien plus importante qu'il ne l'avait prévu .

Très vite, le conflit s'enlise, tournant à une véritable guerre d'usure .

L'Iran mène même une vigoureuse contre-attaque , en mars 1982 , en pénétr ant sur le territoire irakien.

Saddam Hussein propose un cessez-le - feu refusé par Téhéran.

C'est alor s au tour de l'Iran, en 1983 et 1984, de prendre l'ascendant sur l'ennemi e t de mener l'offensive .

La guerre dure et les rapports de forces se stabilisent.

Il faut attendre le retour des initiatives diplomatiques pour que, en juillet 1988 , l'Iran accepte le cessez­ le-feu réclamé par l'ONU .

LA RECONSTRUCTION ET L'IRAN D'AUJOURD'HUI Au sortir du conflit l'Iran est un pays dévasté.

L a mort de l'ayatollah Khomeiny , le 3 juin 1989, plonge un peu plus le pays dans le deuil.

C'est Ali Khamenei qui succède à Khomeiny à la tête de l'État tandis que l'aya tollah HDshemi RllfstlnjDni est élu prés ident de la République .

La politique gouvernementale s'oriente sur la reconstruction et le redressement économique du pays.

Mais la croissance économique tarde et l'Occident reste méfiant vis-à-vis d e l'Iran .

Au niveau politique, un tournant décisif a lieu aux élections présidentielles de 1997 .

Alor s que tout le monde attendait la victoire d u conservateur Ali Akbar Nategh-Nuri, soutenu par Ali Khamenei , c'est le modéré Moht1mmt1d Khtlttlmi qui est élu à la présid ence de la République avec 69% des voix et réélu en 2001.

Les élections parlementaires de 2000 confirment ce revirement politique et l'arrivée des réformistes au pouvoir démontre le désir de changement et de modernité de la population iranienne .

Mais l'action des réformateurs est systématiquement freinée par les conservateurs dont le poids déterminant dans les institutions et la justice leur permet d 'invalider de nombreux candidats aux élections.

La déception de la population s'est manifestée par une forte abstention aux municipales de février 2003 .

Au plan international, l'Iran, soupçonné de chercher à se doter de l'arme nucléaire , a accepté fin 2003, sous la pression de la diplomat ie européenne, de se soumettre à des inspections de l'Agence internationale à l'énergie atomique (AlEA).

Par ailleurs , les événements en Irak, où la communauté chiite représente 60 %de la population, confèrent à Téhéran une influence certaine dans la gestion de l'après-Saddam Hussein.. »

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