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Maroc : TPE

Publié le 31/03/2014

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maroc

Figure légendaire de l'Antiquité : le géant Atlas portant le monde sur ses épaules... Que portent aujourd'hui les montagnes de l'Atlas ? Un Maroc où, du néant saharien absolu aux grands buildings de Casablanca,

le cheminement de l'homme se déploie dans sa diversité. Voyager au Maroc, c'est un peu comme vivre en accéléré dans un cadre éternel la marche de l'évolution.

 

Kaléidoscope

de paysages, de peuples, d'architectures, le Maroc aux visages innombrables ne cesse de surprendre.

Si l'âme concentrée du Maghreb y exerce sa magie comme nulle part ailleurs, c'est quelle est faite ici de tolérance et de sagesse.

Le Maroc des casbahs,

des mosquées et des villes

impériales déploie

les témoignages de

sa richesse culturelle

 

depuis les temps les plus anciens. Le sentiment d'appartenir à l'Umma (communauté des croyants) conforte ce peuple dans la fierté d'une identité nationale jamais asservie.

Le Maroc vénère ses lettrés, ses poètes et ses saints au même titre que son patrimoine de monuments. Il n'est pas jusqu'aux conteurs des rues qui ne suscitent la joie d'un public populaire toujours émerveillé. 

 

Le Maroc, enfin, ne saurait être comparé à aucun autre pays d'Afrique ou du Moyen.. Orient. Il continue, malgré de dciles problèmes, à poursuivre sa percée en direction d'une Europe qui le considère non seulement comme un élément de stabilité dans un Islam turbulent, mais aussi comme un partenaire dynamique pour des échanges au long cours.

maroc

« Le Maroc aujourd'hui Ainsi vont les jours et « inch' Allah ! )) Que l'on arrive par bateau ou par avion, le passage du détroit de Gibraltar est toujours un moment fort.

En séparant l'Europe de l'Afrique, Hercule, dit la légende, avait frayé cette voie entre les «colonnes» de Gibraltar et de Ceuta (les colonnes d'Hercule).

Certains ajoutent même qu'il en aurait profité pour voler quelques pommes dans ce Maroc où ils situent le jardin des Hespérides.

Les pommes d'or quittent aujourd'hui le Maroc par bateaux entiers pour se retrouver oranges sur nos tables.

eimaginaire voyage dans les deux sens.

Mais ici, sur place, il retrouve la vigoureuse saveur du quotidien.

N ous ont-elles fait rêver , ces images de minarets, la Koutoubia de Marrakech , les remparts de Mogador (aujour­ d 'hui Essao uira), les villages forti­ fiée de l' Atlas , les palais aux mosaïques bleues, les palmiers échevelés, les fantasias démentes , les souks mystérieux ...

Les voici qui s'ouvre nt dev ant nous avec leurs odeurs , leurs bruits, leurs musiques.

Rêvons -nous encore ? Que reste-t-il sur place de ce lyri s­ me de carte postale ? Tout ! Car rien ne vient écorner la beauté, la splendeur de ces paysages .

C'est en eux que le peuple marocain, dans sa difficulté d'ê tre, puise son courage et son énergie.

Certains ont avancé autrefois qu ' il ne souhaitait peut-être pas aligner sa vieille civilisation sur nos fébriles modes d'existe nce.

A quoi un sage répondit que «courir ne menait jamais plus loin que marcher à son pas ».

Mais on court , aujourd'hui , dans les villes marocaines.

Avec sa population qui dépasse 4 millions d'habi­ tants , ses buildings modernes, ses banques, ses homm es d'affaires, sa circulation folle, Casablanca n 'est plus celle de la décennie trente ou quarante , illustrée par Humphrey Bogart et Ingrid Bergman dans un classique du cinéma.

Casablanca est le centre commercial le plus actif d'Afri­ que.

Agadir et Safi , premiers ex­ portateurs mondiaux de sardines, grouillent d'une vie que ne connaissent plus nos ports.

Marrakech vit des foules qu'elle attire .

A l'autre bout du Maroc , Ouarzazate qui n'était, il y a peu, qu 'une bourgade perdue à l'orée du désert , s'est aujourd ' hui gon­ flée d'un nombre incalculable d 'hôt els où l'étiquette «tourist e» se fait modeste devant l'écrasante majest é d es plus belles nuits étoi ­ lées du mond e.

MOISSONS À LA FAUCILLE Les Marocains ne vivent pas que d 'étoiles et d 'eau fraîche .

Et l'on aurait tort de prendre pour du folklore ces moissons à la faucille telles qu'on l es pratique encore bien souvent dans certaines cam­ pagnes .

L'évolution est lente.

2 Les plu s beaux voyages du monde MAROC Pour le plaisir des yeux : les souks Alors qu'à où la vie coule des souvenirs et des tapis, où le jeu consiste à attirer les clients «juste pour le plaisir des yeux ».

Exact.

Mais la musique est au point : il est rare que l'on puisse en sortir sans y laisser quelque monnaie .

la campagne, les marchés sont hebdomadaires, le souk est une des composantes importantes de en un flot épais de passants, boutiquiers et artisans sont regroupés par corporations : souk des épices, des tissus, la médina, la ville islamique.

Ombre et mystère ...

Dans ses étroites rues des chaussures, du cuir, dinandiers.

Il y a aussi ceux L'avancée du progrès aussi, qui s 'accompagne parfois de grandes impatiences nationalistes comme cette Marche verte de 1975 qui conduisit, à pied, drapeaux en tête, 350 000 Marocains jusqu'à la frontière d'une Mauritanie voisi­ ne un peu trop expans ionniste à l eur gré sur ses marges.

Inch ' Allah ? Si Dieu le veut...

C'est bon pour les prévisionnistes météo de la télévision.

Pour le reste, ça se discute ...

Encore que Allah akbar - Dieu est grand - soit appe lé à la rescousse à tout bout de champ : sa miséricorde trouvera bien une solution aux doutes.

Si c 'est oui : hamdou Lilla , louange à Dieu seul.

Si c'es t non : inch' Allah, ça a raté , mais je n'y suis personnellement pour rien ...

Pour ce qui est des litiges fron­ taliers avec l'Algérie et la Mau­ ritanie, «ça» a marché .

Il est vrai que d'un côté et de l'autre , per­ sonne n'a réellement envie d'en découdre pour quelques arpents de sable.

Mais l'honneur national exigeait la démonstration .

Et pour consolider l'accord réalisé so us autorité internationale , le Maroc, marquant son territoire, a tiré dans le désert 1 500 kilo­ mètres de barbelés.

Puis il est reto urné à son problème majeur qui est de nourrir 27 millions. »

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