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TPE : Areva

Publié le 21/08/2012

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En février 2009, le groupe français a obtenu des contrats pour la construction de six centrales biomasse quatre se situent au Brésil, et deux en Thaïlande, pour un montant supérieur à 70 millions d'euros. L’entreprise dispose également d'équipes installées dans quatre pays : France, Allemagne, Brésil et Inde. Areva Renewable compte actuellement une douzaine de projets, dont la prévision s’étend de juillet 2007 à février 2009.  On pourrait alors se demander ce qui pousse le groupe Areva, premier nucléaire mondiale, a se tourner vers cette filière. C’est la question qu’à posé le magazine Le Figaro a Bertrand Durrande, directeur des énergies renouvelables de l’entreprise. « Notre première exigence consiste dans l'existence d'un marché, or dans les renouvelables c'est le cas pour l'éolien et la biomasse «.  « On ne peut pas plaire a tout le monde «, et le groupe Areva n’est pas hors d’atteinte de ce célèbre adage, car en décembre 2008, le partit politique « les Verts « a déposé une plainte contre l’entreprise pour publicité mensongère dans son slogan « Areva, l’énergie au sens propre «. Selon eux, cette phrase ne serait que pour tromper le public en lui faisant croire que l’énergie nucléaire est une énergie propre, depuis l’extraction de l’uranium jusqu’au traitement des déchets. Le partit politique des verts prend comme exemple l’explosion de l’usine de Tchernobyl en Ukraine.

« « Cycle Areva », areva.com Un premier pôle d'Areva, lequel produit environ 26% du chiffre d'affaires du groupe extrait et enrichit l'uranium (en orange sur ci-dessus), un autre pôle conçoit etconstruit les réacteurs, il produit quant à lui environ 23% du chiffre d'affaires (présent sous le réacteur en bleu clair), un troisième pôle gère les combustibles usés etcorrespond à 19% du chiffre d'affaires (en vert sur le cycle), et le pôle TD assure 32% du chiffre d'affaires (en bleu marine) La volonté du groupe Areva est de renforcer sa présence dans les marchés conventionnels , en loccurence le nucléaire, mais aussi de s'imposer dans les nouveauxmarchés qui s'offrent à lui : le besoin pressant pour les pays en développement d'avoir leur indépendance énergétique mais aussi le marché très juteu des énergiesvertes.Areva exerce ces activités sur soixante sites industriels principaux.

Les activités minières sont réparties de manière très variable.

Toutes les activités minières sontsituées au Niger, au Canada et au Kazakhstan.

Le reste des activités c'est-à-dire l'enrichissement, le traitement, le recyclage et assainissement sont situés en France etaux Etats-Unis. L'entreprise Areva est présente aux Etats-Unis dont elle détient 25 % du marché pour la fourniture de combustible pour les centrales de type REP avec 34implantations, à la fois industrielles et commerciales représentant un total de 4600 employés.Elle est également présente au Canada, les productions de ce pays sont les plus importantes du groupe en volume.

Elles représentent, en 2009, 37 % du totalcommercialisé par le groupe.

Les deux gisements a plus forte teneur en minerais exploitables du monde sont d'ailleur situés au Canada, ce sont les mines de McArthur et de Cigare Lake.En amérique du sud, le groupe est implanté exclusivement au Brésil.

Elle y est très présente notemment dans le domaine des energies renouvelable.

Dans ce pays, lenucléaire couvre 3% des besoins energetique alors que 90% de l'éléctricité provient des energies renouvelables.

Le groupe à donc trouvé le bon endroit pourdévelopper et mettre a l'épreuve sa nouvelle filiale: Areva Renewable.

Dans un avenir proche, le gouvernement brésilien compte investir un maximum dans ledéveloppement de centrales nucléaires pour arriver à atteindre leur indépendence énérgétique.

Areva ayant le monopole dans ce pays, on pourrait dire qu'elle a trouvé«le bon filon».En europe, Areva est présent sur 46 sites, dont 31 en france ou se trouve par ailleur son siège social.

Le groupe compte, sur ce continent, plus de 25000collaborateurs.

Il ne possède pas de mines en europe mais y a installé des usines de traitement de déchets, telles que La Hague en france, ou encore Gorleben enAllemagne.

En Europe de l'Ouest comme depuis peut à l'Est, La baisse significative des réserves d'energies fossiles ont obligés les pays à miser sur le nucléairecomme nouvel apport énergetique, c'est le cas de la Finlande qui a lancé la construction d'un EPR de 3ème génération.Le groupe est également présent sur le continent Africain, sur lequel il possèdes ses mines de plus grande envergure parmis les 10 sites qu'il possède labas.

Parmis cesmines, on note le gisement d'Imouraren au Niger, ce gisement est connu pour les raptes perpétrés par l'aqmi.

Même si le continent Africain ne représente qu'il petitepart du chiffre d'affaires de l'entreprise Areva, celle-ci en aura besoin tant qu'elle n'aura pas trouvé de nouvelles mines exploitables.L'activité d'Areva en Jordanie est toute récente puisqu'elle est la concrétisation de l'accord de coopération Franco-Jordanienne.

Ce sont essentielement des activitésminières. L'Inde est un marché prioritaire pour Areva : celle-ci est le principal représentant du marché renouvelable, c'est en Inde que les panneaux solaires sont construits.Depuis 2009, Areva emploie en Inde près de 4200 personnes.

L'Inde étant le sixième consommateur mondial d'energie, elle est demandeuse de central nucléaire.Areva en profite en remportant deux appels d'offre pour la construction de deux réacteurs EPR sur le site de Jaitapur Concernant l'Asie, Areva est présente en Mongolie depuis 1996 (c'était encore COGEMA).

Ce sont essentielement des activitées minière qu'il y a dans ce pays,celles-ci représentant 55% de la production industrielle du pays.

Le groupe est également présent en Chine depuis 30 ans, alors que c'était encore l'entrepriseCogema.

Le pays comprend une vingtaine de centrales nucléaires, qu'elles soient actives ou en construction, ainsi que des sites d'administration, comprenant environ4000 employés.La Chine ayant besoin d'énergie propre mais aussi en grande quantité, Areva négocie des contrats très interessants impliquant la construction de réacteurs nucléaireset dans un même temps la construction de panneaux solaires et éoliennes. Concernant l'implantation, nous nous sommes intéréssés plus particulièrement à l'exemple local du site d'Aix-les-bains, dont voici l'historique.La société Savoisienne de constructions électrique (SSCE) spécialisée dans la fabrication de transformateurs fut fondée le 9 mars 1921 par Léon Jean Egger etClaudius Forest, Ingénieur Français employés a Genève.

Les premiers bâtiments, soit deux Halles et un bâtiment Administratif, sont élevés au Sud de la ville sur lesplans de Jean Luya par l'entrepreneur Léon Grosse.En 1923, la Compagnie Générale d'Électricité (CGE) prend le contrôle du conseil administratif.

La SSCE appartient désormais a un groupe français spécialiste dumatériel d'équipement des lignes électriques haute tension, au même titre que les usines de Delle à Villeurbanne et Câble de Lyon a Gerland.La production est réservée aux réseaux électriques ainsi qu'aux industries électrochimiques et électro-métallurgiques des marchés national et européens.L'augmentation du capital permet a la savoisienne d'acquérir de nouvelles parcelles et d'agrandir ses locaux.

Ainsi, entre 1923 et 1930, 5 halles de montage et defabrication, 10 ateliers et des extensions de bâtiments administratifs sont réalisés.

La surface couverte au milieu des années 1930 est de 12 500 m2.Durant la seconde guerre mondiale, en 1940, une nouvelle halle de montage, un atelier, une infirmerie, des douches et un réfectoire sont construits suite a la mise enplace du plan d'équipement pour la production électrique mise en place par la Défense Nationale.Au lendemain de la seconde guerre mondiale, la forte relance économique liée à l'effort de reconstruction, a la nationalisation de l'électricité et a la création d'EDF setraduit par la création d'un atelier de bobinage sur le site d'Aix-les-Bains en 1949.Une longue série d'agrandissement est ensuite enclenchée, comme par exemple la création d'un laboratoire s'essaie en 1958, puis l'entreprise a laquelle appartient lesite d'Aix-les-Bains se rapproche d'Alsthom et devient Alsthom-Savoisienne.C'est un changement d'activité qui se produit en 1984, lorsque le site d'Aix-les-Bains cesse sa fabrication de transformateur pour débuter une production de postesblindés haute tension.L'usine rejoint ensuite la division T&D (Transmission et Distribution) du groupe GEC-Alsthom, celle-ci , alors presque en faillite, est rachetée par le groupe Arevaen 2004.Entre 2000 et 2007, la production de l'usine a quasiment quadruplé elle passe de 273 unités en 2000 à 1005 en 2007, sachant qu'une unité correspond a une travéede 145kV de sous-station électrique. Anne Lauvergeon et Henri Proglio, le 8 Mars 2010, à Paris. Areva, n'est pas seulement concurrencée à l'étranger mais aussi sur le sol national.

Et c'est certainement sur ce plan-ci qu'elle court le plus grand danger !Le gouvernement possédant environ 87% des parts de l'entreprise il peu grandement influer sur la politique de celle-ci.

Ainsi, s'il jugeait qu'Areva n'était plus assecompétitive seule, il pourrait la jumeler voir même l'incorporer à une entreprise nationalisé comme EDF, ce dernier lorgnant depuis longtemps sur les installationsnucléaires et le savoir faire d'Areva, plaide pour un rapprochement qui lui serait bénéfique.

Les sourires ne sont que des façades qui cachent en fait une guerre oùtous les coups sont permis, l'Etat ayant dû même mettre un holà pour rétablir des relations normales entre les deux entreprises.. »

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